Images de page
PDF
ePub

pour constituer une préparation à l'abri de cet inconvénient. Ainsi altéré, l'iodure de fer passe par une série de degrés, d'un médicament actif à une substance presque inerte; d'une part, les avantages que j'ai retirés de son emploi dans les cas d'aménorrhée, et comme modificateur du système lymphatique ; d'une autre part, les produits variés qui étaient fournis par les meilleurs pharmaciens de Paris, m'ont déterminé à adopter la formule suivante pour la préparation d'un sirop que je donne à la dose d'une cuillerée le matin et d'une cuillerée le soir, dans deux ou trois onces d'eau environ. La formule est celle-ci :

Prenez Fer de limaille por-
phyrisée et non oxydée.

lode.

[merged small][ocr errors]

40 centig.

[ocr errors]

1 gram. 70

[merged small][ocr errors]

Combinez et ajoutez:
Sirop de sucre. 500 »

D

On mêle ensemble, dans un mortier de porcelaine, le fer, l'iode et l'eau ; on triture, et, en quelques instants, on obtient un iodure léger, encore ioduré, que l'on incorpore de suite à la quantité donnée de sirop. Si le mélange est bien fait, et surtout si la limaille n'est pas oxydée, on obtient un sirop peu coloré, dont la saveur très-prédominante est celle du fer; l'odeur d'acide est à peine marquée. Du reste, on peut rendre le sirop plus ou moins iodé en raison de l'indication que l'on se propose de remplir. Or, on se borne à la prescription ci-après qui représente la précédente :

faute, si ce Codex donne une préparation qui varie dans ses propriétés.

Pour obvier à l'inconvénient signalé, M. Devergie saisit cette occasion pour proposer une nouvelle préparation de ce sirop. Il est à regretter que l'auteur n'ait pas expérimenté avec le sirop préparé d'après la formule de M. Félix Boudet, que nous avons fait connaître dans notre No de janvier, page 66; il se serait abstenu, croyons-nous, d'en publier une nouvelle. En effet, la formule de M. F. Boudet nous parait devoir satisfaire les praticiens les plus difficiles; elle donne un beau produit, presque incolore, doué d'une saveur très-marquée de sel de fer, et est surtout aussi constant dans ses propriétés, qu'il est possible de le désirer. Si nous nous permettons ces réflexions, c'est que nous connaissons tout le danger qu'il y a de multiplier les formules de préparations. Nous nous abstenons de le signaler ici, certain que nous sommes d'être compris des praticiens. F. L.

Nouvelles des sciences.

du 30 juin de l'Académie des sciences de M. Bouchardat a présenté, dans la séance Paris, une note sur la modification moléculaire de l'essence de térébenthine qui la rend propre à dissoudre le caoutchouc.

Les fabricants d'étoffes imperméables ont longtemps cherché quel était le dissolvant le plus convenable du caoutchouc.

On employait pour cela en Angleterre, il Prenez Sirop simple. 500 grammes. y a dix ans, soit de l'huile essentielle obtenue

Protoiodure de fer..

2 n

et en adressant cette formule à dix pharmaciens différents, je suis certain que l'on aura ici un sirop aussi limpide que le sirop de sucre, mais sans saveur de fer appréciable; un sirop d'un brun marron foncé avec une énorme prédominance d'iode, au point que ce sirop prend à la gorge, ainsi qu'on le dit, et que les malades répugnent à l'avaler; puis toutes les nuances intermédiaires entre ces deux espèces.

Du reste, je prescris le sirop dix ou douze jours avant l'époque des règles ; je le donne journellement dans le cas de fleurs blanches pour combattre les gastralgies qu'elles déterminent; je le fais prendre, pendant plusieurs mois de suite, comme modificateur du système lymphatique.

(Bulletin de Thérapeutique.) Le reproche que M. Devergie semble adresser aux pharmaciens de Paris, ne nous paraît pas fondé, quant à la préparation du sirop d'iodure de fer; en effet, les pharmaciens de Paris ont un Codex auquel ils doivent se conformer; ce n'est donc pas leur

en distillant le goudron de la houille, soit de l'huile extraite du caoutchouc même par distillation.

M. Bouchardat a étudié d'abord cette huile pyrogénée, il en sépara plusieurs hydrogènes carbonés bien définis; mais il ne tarda pas de se convaincre que si l'huile du caoutchouc est un excellent dissolvant de cette substance, son prix de revient s'opposera longtemps à son emploi en fabrique. Quant à l'huile essentielle du goudron, son odeur persistante doit également en interdire l'emploi.

M. Bouchardat eut l'idée d'employer l'essence de térébenthine en la modifiant par la chaleur, de façon à augmenter ses propriétés dissolvantes, et il y réussit par une ou deux distillations à feu nu.

Il reconnut aussi qu'en effectuant cette distillation sur de la brique, l'essence était soumise à une température plus élevée et acquérait des propriétés dissolvantes presque égales à celles de l'huile du caoutchouc.

Ces heureux essais fournirent à l'industrie le dissolvant qu'elle cherchait en vain; mais il restait à étudier la question au point de

vue scientifique. Quelle est la modification subie par l'essence de térébenthine dans cette distillation? S'est-il formé des produits nonveaux qui, mélangés à l'essence, lui donnent la faculté de dissoudre le caoutchouc, ou bien est-ce une simple modification dans l'arrangement moléculaire du liquide? C'est à cette dernière interprétation que l'auteur s'est arrêté, après avoir reconnu, par les procédés ordinaires de l'analyse chimique, que les divers produits de la distillation présentaient une composition toujours identique. Il restait alors à mettre en évidence ces modifications moléculaires, et c'est ce qu'a fait M. Bouchardat en se servant des procédés optiques recommandés par M. Biot. I a reconnu que l'action du feu, en augmentant toujours le pouvoir dissolvant de l'essence, change en même temps l'action rotatoire du liquide sur la lumière polarisée : le pouvoir rotatoire va d'abord en augmentant pour décroître rapidement à partir d'une certaine limite.

— Dans la séance du 7 juillet, de la même compagnie, M. Peligot a présenté de nouvelles recherches sur quelques particularités curieuses qu'offre l'histoire des chlorures de chrôme. M. Cloez a fait connaître l'éther chloro-formique qui manquait à une série intéressante. M. Melsens a réussi à faire de toutes pièces les composés chlorés obtenus déjà par la substitution du chlore à l'hydrogène. Enfin M. Millon a étudié sous un point de vue nouveau, la décomposition de l'eau par les métaux en présence des acides et des sels. Nous regrettons que le défaut d'espace ne nous permette pas de nous livrer à une analyse étendue de chacun de ses tra

vaux.

- Dans la séance du 14, M. Paul Thenard a fait connaître ses nouvelles recherches sur les combinaisons du phosphore; il a obtenu cinq composés nouveaux en faisant passer un courant de chloro-hydrate de méthylène sur le phosphure de chaux en excès, à des températures comprises entre 180 et 300 degrés. Un de ces produits, que le jeune et habile chimiste a pu analyser, se présente sous la forme d'un liquide incolore, trèsvolatil, agissant comme les alcalis et trèsavide d'oxygène qu'il absorbe en le transformant en un acide.

D'autres recherches, dirigées sur le même point de chimie minérale, par M. Wurtz, l'ont amené à fixer, d'une manière nouvelle, la composition de l'acide hypophosphoreux. — Parmi les cinquante et quelques corps simples qui concourent à former le règne minéral, la nature en a choisi quatre avec lesquels elle s'est plu à préparer tous les composés organiques, et cette unité de constitution élémentaire, en imprimant aux tis

sus végétaux et animaux un caractère chimique essentiel, fait en même temps le désespoir de la science contemporaine. De l'oxygène, de l'hydrogène, du charbon, de l'azote, voilà ce qui se retrouve invariablement dans tous les tissus où la vie a séjourné, tout comme les vingt-quatre lettres de l'alphabet suffisent à représenter toutes les combinaisons de la pensée humaine. Aussi quand l'analyse chimique, jetant au creuset les produits organiques, isole ces quatre éléments toujours les mêmes, et cherche la loi suivant laquelle ils étaient combinés, elle éprouve l'embarras de celui qui, ayant retiré une à une toutes les lettres d'une page d'écriture, voudrait retrouver les phrases que ces lettres servaient à former tout à l'heure.

C'est devant cette difficulté que la chimie est arrêtée aujourd'hui, cherchant en vain une classification et une nomenclature qui mettent l'ordre dans les faits et la clarté dans le langage. On conçoit donc l'intérêt qui s'attache aux travaux entrepris dans cette direction, et c'est à ce titre que le mémoire lu, à la séance du 21 juillet, par M. Fremy mérite de fixer l'attention.

L'auteur s'est proposé de former artificiellement avec l'oxygène, l'azote et le soufre, une série de composés quaternaires analogue à la grande série organique; de comparer les phénomènes qui se produisent de part et d'autre, et de mettre ainsi en évidence quelques-unes des lois générales que la chimie recherche aujourd'hui. Cette manière indirecte d'aborder le problème de la chimie organique est assurément fort ingénieuse, et nous suivrons avec attention M. Fremy dans la voie expérimentale où il s'engage aujourd'hui. Le premier mémoire a pour but de faire connaître onze composés qui sont les acides de cette série de produits quaternaires, désignés par l'auteur sous le nom abrégé de corps sulfazotés. C'est en faisant passer à plusieurs reprises un courant d'acide sulfureux dans une dissolution d'azotite de potasse qu'il a vu les éléments de l'acide sulfureux, de l'acide azoteux et de l'eau, se réunir en présence de la potasse pour former une série d'acides dont les sels, analogues aux sels organiques, cristallisent avec une grande régularité et présentent des caractères remarquables.

Nous ne suivrons pas l'auteur dans l'examen spécial qu'il a fait de chacun de ces acides; mais nous devons dire que les faits nouveaux qu'il vient de recueillir, pris en eux-mêmes et indépendamment de toute interprétation théorique, donnent déjà un grand prix au travail qu'il a commencé et qu'il poursuivra, sans doute, avec le même succès.

MM. Bernard et Barreswil ont fait de nou

velles études sur les phénomènes chimiques de la digestion.

Après avoir démontré que le suc gastrique était réellement une substance active, utile à l'acte de la digestion, ils ont prouvé qu'on pouvait considérer ce liquide comme formé de principes accidentels, variables selon l'alimentation, et de principes nécessaires qui se retrouvent toujours chez des animaux différents, soumis à un régime varié. Ces principes nécessaires sont un acide et un ferment particuliers. L'acide n'est autre que l'acide lactique: il est indispensable, car si l'on vient à le saturer, le suc gastrique perd sa propriété spéciale, qui est de dissoudre la viande. Le ferment n'est pas moins nécessaire, car si on le coagule par la chaleur, le suc gastrique devient tout à fait inactif. Dans leur nouveau mémoire, MM. Bernard et Barreswil s'attachent à préciser la nature du ferment gastrique. S'ils n'ont pas encore pu l'isoler pour le soumettre à l'analyse, ils lui ont reconnu certaines propriétés nouvelles dignes d'intérêt.

C'est ainsi, par exemple, qu'ils ont vu que si le sue gastrique rendu alcalin, cessait d'agir sur la viande, il devenait apte à dis

soudre l'amidon, tandis qu'il ne le modific en rien, lorsqu'il est acide. Ils ont ainsi donné au suc gastrique les propriétés du suc pancréatique et de la salive, ils ont ainsi fait du suc pancréatique et de la salive artificiels. Partant de cette donnée, ils ont cherché si la salive et le fluide sécrété par le pancréas rendu acide, ne jouirait pas des propriétés du suc gastrique, et leurs expériences leur ont prouvé que l'on pouvait, à l'aide de la salive, du fluide pancréatique, faire du suc gastrique artificiel.

Voici quelle recette les auteurs indiquent pour obtenir ce dernier liquide:

On se procure des pancréas de volaille; on les hache; on les malaxe avec deux fois leur volume d'eau; on jette sur un linge et l'on exprime; à la liqueur filtrée, on ajoute quelques gouttes d'acide lactique, et l'on filtre sur le papier.

On obtient ainsi un liquide limpide dont l'odeur et la saveur n'ont rien de désagréable, et qui, s'il est acide, peut dissoudre la viande, et s'il est alcalin peut modifier la fécule. Il est hors de doute que le sue gastrique, d'un genre tout nouveau, recevra de nombreuses applications.

III. BIBLIOGRAPHIE.

Chemische untersuchungen über die knochen, und zähne des menschen und der wirbelthiere mit rückzichtnahme auf ihre physiologischen und pathologischen, verhältnesse von Dr Freiherre ERNST Von BIBRA. (Analyses chimiques sur les os et les dents de l'homme et des animaux vertébrés, par rapport à leurs relations physiologiques et pathologiques; par le docteur baron de BIBRA.) 1 vol. in-8°, avec 5 planches, Schweinfurt, 1844.

Voici un aperçu des matières traitées dans ce livre, intéressant sous beaucoup de rapports De la structure des os et des dents; des parties constituantes des os: l'auteur y a trouvé du phosphate de chaux et de magnésie; du carbonate de chaux; des sels solubles (chlorures) dans l'eau ; du fer; rarement du fluor, qui se rencontre dans les os fossiles, ce qui est, suivant l'auteur, un caractère distinctif des os fossiles; de l'alumine; de la graisse; peu de silice; pas de potassium; pas d'arsenic. L'auteur montre ici, qu'il n'est pas tout à fait au courant des dernières expériences faites à cet égard, parce qu'il dit que Couerbe et Orfila en ont trouvé. Ce qui est digne de remarque, c'est que des animaux nourris

par l'auteur pendant quelque temps avec des substances renfermant de petites quantités d'arsenic, en ont fourni des traces, souvent en quantité notable par l'analyse; que d'autres animaux, nourris d'abord avec ces mêmes substances contenant de l'arsenic, puis nourris pendant 15 autres jours avec des substances qui n'en contenaient pas, n'en ont pas fourni des traces à l'analyse, ce qui confirme d'autres expériences faites à Paris, que l'organisme sain repousse promptement les matières qui lui sont nuisibles.

L'acide lactique n'a pas été trouvé par l'auteur, ce qui est en opposition avec les expériences de Berzelius. Il croit que ce chimiste a opéré sur des os qui n'étaient pas tout à fait exempts de matière extractive, laquelle contient toujours plus ou moins de cet acide.

L'auteur s'occupe ensuite de l'analyse des os et des dents des mammifères (oiseaux, reptiles, poissons) et donne les conclusions résultant de ces analyses concernant le rapport réciproque de la substance organique et inorganique; de l'une et de l'autre eu égard aux différents âges d'un même individu; des parties constituantes de la substance terreuse des os; la graisse des os.

Il passe de là aux os pathologiques, et relate les différentes modifications produites par les maladies. Ensuite il s'occupe des os et des dents fossiles; de la substance organique des os, tels que cartilage, gluten, soufre, formation du cal, des réactions du gluten, de chondrin, etc. Il donne les analyses des cartilages des côtes de différents animaux ; les solutions des cartilages des côtes et des os de ces animaux vis-à-vis des réactifs; la solution du cartilage qui fournit le chondrin. Comme appendix, il donne une communication du professeur Harless.

Les cinq planches représentent 69 figures des plus bizarres.

L'auteur dit qu'il s'est occupé, pendant trois ans exclusivement, des analyses des os d'animaux vertébrés, comparées avec celles des os humains.

Il a ajouté à ces analyses une série de recherches sur les os pathologiques et fossiles, en indiquant les travaux publiés antérieurement sur le même sujet antérieurement.

L'auteur fait mention ensuite d'une collaboration partielle de son ami, le Dr Braun. Les analyses que cet ouvrage renferme, surpassent le nombre de trois cents. Elles paraissent exécutées avec précision et ont exigé, pour réunir tant de matériaux divers, beaucoup de recherches.

On ne peut assez encourager ces spécialités, qui, en remplissant des lacunes importantes, reculent les bornes de la chimie dont le domaine est devenu aujourd'hui si vaste, que la vie humaine est insuffisante pour l'approfondir dans tous les sens.

C'est à ce titre que nous recommandons l'ouvrage intéressant du docteur Bibra.

GRIPEKOVEN.

Exposé des dispositions légales concernant l'exercice de l'art de la pharmacie dans les États autrichiens, prussiens, bavarois, wurtembergeois, saxon, hanovrien, hessois, badois et mecklembourgeois, de Nassau, de Brunswick, de Hohenzollern, ete., etc.; par médecin-physile docteur JOSEPH MULLER, cien à Prague, membre de plusieurs Académies nationales et étrangères. Vienne, chez Braumueller et Seidel, 1844, VI, 258.

317

Cet ouvrage, écrit en Allemand, est divisé en
six chapitres: dans le premier, l'auteur a
réuni les dispositions légales qui existent dans
les différents pays susmentionnés, concer-
nant la qualification personnelle nécessaire
à l'exercice de l'art de la pharmacie. Il passe
en revue tout ce qui a rapport tant à l'ad-
mission et aux devoirs des apprentis et des
assistants des pharmaciens, qu'aux examens
que ces derniers doivent subir avant d'être
admis à exercer leur art.

--

Le deuxième chapitre est consacré à l'ex-
posé des droits qui autorisent un pharma-
cien à établir ou à acquérir une pharmacie;
le troisième renferme la description de l'é-
Nous trouvons
tendue des droits qui s'attachent à l'exercice
de l'art de la pharmacie.
également consignées dans ce chapitre, tou.
tes les dispositions légales qui ont cours dans
les différents États germaniques relativement
à la vente des drogues par les droguistes et
aux pharmacies des médecins de campagne.

Le quatrième chapitre s'occupe des droits et des devoirs publics des pharmaciens, des visites des pharmacies, etc. Dans le cinquième, M. Muller expose la manière dont les pharmaciens doivent exercer leur art, tant sous le rapport des pharmacopées qu'ils sont tenus de prendre pour guides dans la préparation des médicaments, que sous celui des formalités à remplir concernant la préparation et la conservation des ordonnances des médecins, la conservation et la vente des poisons, etc.

Le sixième chapitre enfin, comprend les dispositions légales relatives au tarif des prix des médicaments.

Nous regrettons que la nature du travail de M. le docteur Muller ne nous permette pas d'entrer dans des détails. Il est, comme on le voit, très-instructif, sous bien des rapports, et intéresse au plus haut degré, aussi bien les législateurs et les médecins placés à la tête de l'administration médicale et employés au service de l'État, que le corps tout entier des médecins et pharmaciens. Nul doute qu'il serait consulté avec fruit par l'Académie royale de médecine à l'occasion de l'élaboration du projet de loi sur l'exercice de l'art de la pharmacie. Dr Rieken.

IV. VARIÉTÉS.

SOCIÉTÉ DES SCIENCES MÉDICALES ET NATU-
RELLES DE BRUXELLES.

Bulletin de la séance du 7 juillet 1845.
Président, M. Daumerie.
Secrétaire, M. MARINUS.

=

Van Swygenhoven, Dugniolle, Puttaert,
Van Hoeter, Dieudonné, Pigeolet, Langlet,
Rieken, Gripekoven, Martin, Joly, Leroy,
Nollet, Biver, Delstanche et Marinus.

La séance est ouverte par la lecture du procès-verbal de la séance précédente, dont

Sont présents: MM. Daumerie, Bougard, la rédaction est approuvée.

66

Le secrétaire donne lecture d'une lettre écrite au nom de la Société de médecine pratique de la province d'Anvers, séant à Willebroeck, qui invite la Compagnie à se faire représenter à la séance générale annuelle qu'elle tiendra le 29 juillet courant, pour célébrer l'anniversaire décennal de son institution. L'assemblée décide qu'elle se fera représenter à cette solennité par MM. Daumerie, Joly et Dieudonné.

M. FAUCONIER, dentiste à Bruxelles, adresse à la Compagnie un travail manuscrit sur la prothèse dentaire. (Renvoyé à l'examen d'une commission composée de MM. Van Hoeter, Puttaert, et Bougard, rapporteur.)

La Société reçoit en hommage les ouvrages

suivants :

1o Monographie über den tabak, etc., von Dr SZERLECKI. 1 vol. in-8°, 1840.

2o Dictionnaire de thérapeutique, par le même auteur. 2 vol. in-8°, 1837.

3o Pathologische physiologie des blutes, von C. A. WUNDERLICH. 1 vol. in-8°, Stuttgart, 1845.

4o Notice sur les embaumements, procédé GANNAL. Brevet d'invention concédé à M. le Dr POELMAN, préparateur d'anatomie comparée à l'Université de Gand, pour le royaume de la Belgique. Broch. in-32, Gand, 1845.

5o De l'influence de la commotion sur l'œil; par le Dr HEYFELDER. Traduit de l'allemand, sur le manuscrit de l'auteur, par J. VAN MEERBEECK, docteur en médecine à Anvers.

6o Myélite suivie de paraplégie, avec perte complète de l'irritabilité et de la sensibilité; guérison après un traitement long; observation lue à la Société de Médecine de Lyon, par LEVRAT aîné.

70 Jahresbericht der Wetteranischen Gesellschaft, für die gesammte naturkunde uber das Gesellschafts-jahr 1843-1844. Hanau, 1844.

8° Institut ophthalmique de Bruxelles.— Compte-rendu de la clinique ophthalmologique de M. le Dr CUNIER, pendant l'année 1844, parA.S. DE ABREU. Bruxelles, 1845.

9° Pathologische studiën, door Dr C. GoBÉE. 2 deel, Utrecht, 1844.

10 Kliniek. Tijdschrift voor Wettenschappelijke Geneeskunde. Uitgegeven door Dr C. GOBÉE. Livraisons 1-6.

L'ordre du jour appelle l'élection du président et du vice-président pour l'année académique 1845-1846.

L'assemblée procède, au scrutin secret, ces nominations. Sont réélus :

[ocr errors]

Président, M. Daumerie; vice-président, M. Nollet.

Le second objet à l'ordre du jour, est l'é

lection des membres correspondants, qui, aux termes d'un article additionnel du règlement, doivent être choisis parmi les candidats proposés dans le courant de l'année et portés sur une liste.

Après la lecture de cette liste et l'énumé ration des titres scientifiques des candidats, faites par le Secrétaire, la Société passe au scrutin secret sur leur admission. Après son dépouillement, M. le président proclame

Membres correspondants régnicoles: MM. DELWART (L. W.), médecin-vétérinaire, professeur à l'école vétérinaire et d'agriculture, à Cureghem-lez-Bruxelles. PYPERS, pharmacien, à Anvers. LOWET (Ch.), docteur en médecine, à Wommerson-lez-Tirlemont.

Membres correspondants étrangers :

MM. BLEY (L. F.), pharmacien, directeur du cercle pharmaceutique de l'Allemagne septentrionale, à Bernbourg. BERTHOLD (A. A.), docteur en médecine, à Gættingue.

D'AUMERIE, docteur en médecine, à
Scheveningue.

SCHMITT, docteur en médecine, à Bin

gen.

BRUINSMA, pharmacien, à Leeuwar-
den.

VENOT, docteur en médecine, vice-pré-
sident de la Société royale de méde-
cine de Bordeaux, etc.
MULLER (Jos.), docteur en médecine, à
Prague.

BIBRA (F. E.), docteur en médecine, à
Schwebheim, près de Schweinfurt.
WUNDERLICH, docteur et professeur en
médecine, à Tubingue.
CARPENTIER-MERICOURT, docteur en
médecine, à Paris.

ESCOLAR (S.), docteur en médecine, se-
crétaire de l'Académie de médecine
et de chirurgie de Madrid, etc.
SZERLECKI, docteur en médecine, à
Mulhouse.

OTTERBURG, docteur en médecine, à
Paris.

Les propositions suivantes sont déposées sur le bureau :

[blocks in formation]
« PrécédentContinuer »