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ION GRATUITE DE L'HOPITAL SAINT-PIERRE. 0, 1841, 1842 ET 1844.

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Ongle entré dans les chairs; mode opératoire particulier; par le docteur PIGEOLET, membre titulaire.

Que l'ongle du gros orteil, déformé par la chaussure, ait crû d'une manière irrégulière et se soit enfoncé dans les chairs, ou bien que les chairs pressées par l'orteil voisin ou par l'étroitesse du soulier, se soient divisées par leur pression contre le rebord latéral de l'ongle, il en résulte une des dispositions les plus douloureuses à supporter que l'on rencontre dans le cadre de la pathologie chirurgicale.

Nous ne passerons pas en revue toutes les ressources auxquelles on a eu recours, tantôt pour obtenir une cure palliative seulement, tantôt pour en venir à une cure radicale; les unes permettent l'usage immédiat du membre, d'autres exigent un repos plus ou moins prolongé, de sorte que dans cette affection, comme dans beaucoup d'autres, le choix du mode opératoire doit être dicté d'abord par la nature du mal, puis par le degré de susceptibilité du malade et le temps qu'il peut consacrer à donner des soins à sa petite infirmité. Des circonstances particulières nous ayant donné l'occasion de mettre en pratique un mode opératoire spécial qui nous a parfaitement réussi deux fois, nous croyons qu'il sera de quelque utilité de le faire connaître.

Un ouvrier charpentier souffrait depuis longtemps d'un ongle incarné au pied droit, à la partie externe, produit par la pression de bas en haut du second orteil ; il avait eu recours à divers onguents sans succès, et une forte pelotte de bourgeons charnus croissait le gros orteil. Il portait une sorte de sandale qu'il s'était fabriquée lui-même, et de cette manière la marche était facile. Cette disposition lui avait permis de faire usage de cataplasmes de farine de graines de lin, qu'il employait depuis quinze jours lorsqu'il vint nous trouver. L'action des cataplasmes avait déterminé un état de ramollissement de l'ongle tel que nous pûmes exécuter l'opération avec facilité et sans occasionner de bien fortes douleurs; en explorant, nous fimes la remarque que le rebord de l'ongle se détachait aisément, par l'effet des cataplasmes, sans doute, et ce fut cette circonstance qui nous guida dans la manière dont nous voulions agir; possédant un bistouri concave sur son tranchant, en S, fort usité encore en Italie, surtout pour l'ouverture des abcès et appelé oncotome, nous fixâmes le gros orteil entre le pouce et l'indicateur de la main gauche, la paume en haut, puis nous longeâmes lentement l'ongle en l'incisant de son extrémité libre à sa base, à la distance d'une ligne et demie de son bord latéral, sans entamer les chairs sous-jacentes, tenant le bistouri en deuxième position ; ce premier temps de l'opération, s'exécuta avec une facilité à laquelle nous ne nous attendions pas, il y eut très-peu de douleur et certainement l'action des cataplasmes n'y était pas étrangère. Arrivé à la base de l'ongle, nous terminâmes l'incision de la matrice par un coup sec, en fauchant et relevant l'instrument. La partie de l'ongle détachée, vint aisément avec toute la portion de matrice correspondante. La plaie bien nettoyée fut pansée à l'onguent de la Mère, et au moyen d'une bandelette d'emplâtre agglutinatif, les chairs furent déprimées et le second orteil maintenu sur le premier, de manière à le comprimer dans une direction opposée à son action primitive. Cette opération fut pratiquée, il y a un an et demi, et depuis lors cet homme n'a plus eu à s'occuper de son infirmité, car huit jours suffirent pour que la cicatrisation fut complète (1).

(1) Il est des chirurgiens qui dédaignent à tort de s'occuper de ce sujet et renvoient au pédicure les cas d'ongle incarné; on ne peut trop les blâmer, car les pédicures n'ont pas fait d'études chirurgicales, et outre la douleur intolérable qui résulte du mal et la durée qu'elle

Il y a quelques mois, nous pratiquâmes la même opération, également chez un ouvrier et après l'emploi préalable de cataplasmes, avec la même facilité et un succès semblable.

Plaie de l'articulation métacarpo-phalangienne du doigt droite, avec division complète du tendon extérieur. même.

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Une fille de cuisine, d'une constitution robuste, porta violemment la main contre la porte d'un poële, dont le rebord aigu donna directement sur le point de contiguité du troisième métacarpien et de la phalange; il en résulta une plaie pénétrante de l'articulation avec division du tendon extenseur. Il y avait, dans ce cas, plusieurs indications à remplir, mais les moyens pour y parvenir se nuisaient mutuellement; la suture des bouts du tendon divisé aurait nui à la plaie articulaire, en s'opposant à la réunion par première intention, et rendu plus difficile à éviter la phlogose des facettes articulaires ; cependant, ayant vu plusieurs fois des réunions de tendons par la suture parfaitement réussir, nous étions en suspens. Mais considérant d'une part que la plaie était nette, comme si elle avait été pratiquée par un instrument tranchant; que les surfaces articulaires n'avaient point souffert et que les lésions osseuses articulaires de la main prennent souvent une extension qui exige quelquefois la mutilation du membre; considérant, d'autre · part, que si la réunion des tendons n'a pas toujours lieu lorsque leurs extrémités ne sont pas suffisamment rapprochées, nous pouvions espérer néanmoins, dans le cas actuel, en parvenant à conjurer l'inflammation, d'obtenir, par sa position, un rapprochement d'autant plus facile que le muscle ayant des attaches multiples, la rétraction ne serait pas possible par la solution d'une seule de ses attaches, nous nous arrêtâmes aux dispositions suivantes : La main fut placée sur une planchette matelassée de manière à permettre la flexion très-légère des doigts, en maintenant le médian dans une extension aussi forte que possible; dans cette position, les bords de la plaie étaient en contact immédiat, de sorte que tout autre appareil unissant devenait inutile; des compresses d'eau glacée furent mises sur la main et renouvelées assez souvent pour l'empêcher de s'échauffer; la malade se tint en repos, fit usage de diurétiques et de boissons abondantes ; la main fut placée pendant trois jours dans une position élevée, pour empêcher davantage l'afflux du sang vers la lésion. La plaie se réunit par première intention; l'eau froide fut employée pendant six jours, en diminuant peu à peu la fréquence des ablutions, et l'appareil extensif maintenu pendant trois semaines; à cette époque, tous les mouvements du doigt existaient; la patiente se servit peu à peu de sa main engourdie par le repos prolongé, et aujourd'hui, que six mois se sont écoulés depuis l'époque de son accident, elle n'en conserve aucun souvenir.

peut avoir, il se complique souvent d'ulcération, de gonflement de l'orteil et même de carie de la phalangette; d'ailleurs, cette opération fait partie de la médecine opératoire, les plus grands chirurgiens s'en sont occupés, et comme la classe ouvrière, qui n'a pas de pédicure en est plus souvent atteinte, il nous semble opportun de faire connaître ce procédé sûr et expéditif et de mettre un terme à une des affections les plus douloureuses du domaine chirurgical.

CLINIQUE INTERNE DE L'HOPITAL MILITAIRE DE NAMUR.

Fièvre intermittente rebelle. - Douleurs articulaires opiniâtres. Maladies syphilitiques répétées. Rigidité et déviation de la portion cervicale du rachis. Anasarque. Crachats et phthisie. Mort. Diathèse tuberculeuse.

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Ramollissement de la moelle épinière et des arceaux vertébraux. Observation communiquée par M. AFFENAER, médecin-adjoint à l'hôpital militaire de Namur.

(Extraite du rapport semestriel de l'hôpital.)

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S'il est vrai, comme le disent les auteurs de pathologie générale qu'un organe est d'autant plus exposé aux maladies, qu'il est plus constamment mis en jeu, loin d'être surpris de la fréquence de celles de la moelle épinière, on doit s'étonner de ne pas les rencontrer encore plus souvent. En effet, il n'est pas d'organe, sans en excepter le cœur, qui soit plus continuellement appelé à agir. Aboutissant de toutes les sensations, point de départ de tous les mouvements, tant de ceux que la volonté commande que de ceux dont l'instinct est l'excitateur, aussi bien des mouvements directs que des mouvements réflexes, il est, pour ainsi dire, incessamment en action et ne jouit, pour réparer ses pertes, que de très-courts moments de repos. Mais si des excitations régulières, modérées, émanant d'organes sains, sont compatibles, malgré leur continuité, avec le maintien de la santé dans ce grand centre nerveux, en sera-t-il de même quand, exagérées ou dénaturées par l'état maladif des appareils sensoriaux ou viscéraux dont elles partent, elles y arrivent précipitées et tumultueuses? Je ne le pense pas; au moins rien n'est-il plus commun que d'y trouver des altérations, dans les cadavres de ceux qui succombent à des maladies aiguës et surtout à des fièvres de mauvais caractère. — Dans l'hôpital auquel je suis actuellement attaché, on porte une attention toute spéciale sur les affections des centres nerveux; chaque symptôme qui exprime leur souffrance d'une manière quelconque, est noté, apprécié, évalué, et s'ils sont suivis de la mort, on se livre rigoureusement à la recherche des altérations matérielles qu'ils peuvent avoir laissées à leur suite. Je suis forcé de convenir qu'elles sont quelquefois infructueuses et que déjà il nous est arrivé de noter des perturbations des facultés intellectuelles, sensitives ou locomotrices, sans qu'aucune altération anatomique des centres nerveux y correspondit. — Nous sommes loin d'en inférer que la perturbation n'a été que dynamique, que l'organe, dont le trouble était exprimé par le phénomène pathologique, n'a été atteint que dans sa vitalité, organisation et vie ne sont pas pour nous des notions connexes, mais identiques: elles expriment le même fait, envisagé seulement dans deux états différents; l'organisation nous représente un être animé au point de vue simplement de son existence, et quand nous voulons le désigner comme agissant, nous nous servons du mot de vie ou d'action organique. C'est le même fait, dis-je, rendu par deux expressions différentes, mais synonymes. Ainsi, nous n'admettons pas de lésion physiologique sans lésion anatomique correspondante, et quand celle-ci n'est pas appréciable, nous l'expliquons par l'insuffisance des connaissances que nous possédons jusqu'à présent sur la structure intime des organes (1), aussi est-ce

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(1) Ceux qui disent que dans ces circonstances la lésion a été trop passagère, ou trop faible pour laisser des traces sur le cadavre, expriment la même idée en se servant d'autres

termes.

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