Images de page
PDF
ePub

sion, il conviendrait de connaître les statuts des associations dont il est question!

M. NOLLET émet la même opinion. M. Van SWYGENHOVEN entre à ce sujet dans quelques explications.

M. DIEUDONNÉ donne des détails sur des institutions analogues, mais dont le but est tout humanitaire et qu'on avait projeté d'établir en Belgique, à l'instar de celles qui existent à Metz. Il les considère comme utiles et dit qu'il ne faut pas les confondre avec les Sociétés instituées dans un but mercantile.

M. PIGEOLET appuie ce que vient de dire M. Dieudonné et pense qu'il convient de ne prendre de décision qu'après avoir recueilli des renseignements.

M. le Président propose de renvoyer cette affaire à l'examen d'une commission pour en faire un rapport. Cette proposition mise aux voix est adoptée.

Sont appelés à faire partie de cette Commission, MM. Dieudonné, Van Swygenhoven et Marinus, rapporteur.

[blocks in formation]

5o de la part de M. le Dr Mussche, de Hal. Trois observations de fractures compliquées traitées avec succès par le bandage amovo-inamovible, appliqué immédiatement après l'accident et maintenu pendant toute la durée du traitement. Renvoyé à la commission nommée pour l'examen de la proposition de M. Seutin, sur le traitement des fractures.

L'ordre du jour appelle la lecture de la suite du Mémoire de M. VERHEYEN, sur la vaccine. En l'absence de ce membre, cette lecture est faite successivement par MM. Lequime et Mascart.

La résolution à prendre pour l'impression de ce mémoire est ajournée à la prochaine séance, l'Académie n'étant pas en nombre pour délibérer.

M. le Président fait remarquer, à cette occasion, qu'il attribue l'absence d'un

grand nombre de membres, à ce que ceux d'entre eux qui font partie des jurys d'examen, actuellement réunis, sont momentanément retournés dans leurs familles. (C'est là, il faut l'avouer, un inconvénient quí, s'il se reproduisait souvent, pourrait entraver les travaux de la docte compagnie; il est vraiment déplorable que le premier corps médical du royaume ait offert un pareil exemple. Pour une séance par mois, que tient l'Académie, les honorables membres qui la composent ne pourraient-ils pas, fussent-ils appelés à siéger dans les jurys d'examen, faire preuve de zèle pour la science et se trouver à leur poste? Sur trente-six membres titulaires, qui seuls ont le droit de voter, ne pouvoir en réunir la moitié plus un, c'est là une chose peu édifiante et dont nous devons témoigner notre vif regret tant pour la corporation ellemême que pour le corps médical, qu'elle représente.

Pareil fait ne se reproduirait plus, sans doute, si les membres adjoints, qui participent à tous les travaux de la Compagnie, avaient voix délibérative. Le bureau de l'Académie avait prévu ce qui est arrivé et reconnu le remède; depuis plusieurs mois déjà, il a proposé à M. le Ministre de l'intérieur de ne plus nommer à l'avenir de membres adjoints et de donner à ceux existants le titre et les attributions de membres titulaires. Cette mesure, que l'Académie de médecine de Paris, elle aussi, a dû solliciter du gouvernement quelques années après sa création, serait de toute équité et très-avantageuse à la science. Pourquoi tarde-t-on de la mettre à exécution alors qu'elle est reconnue nécessaire?)

Rapports et discussions.

1° Rapport d'une commission spéciale sur une proposition de M. FRANÇOIs, relative à la création d'une commission permanente des épidémies et des épizooties. M. Sauveur, rapporteur. Conclusions : « La Commission propose d'adopter la -motion de M. François, laquelle a pour objet de porter l'Académie : 4° A favoriser l'étude des maladies épidémiques et épizootiques, en accordant ou en sollicitant des récompenses en faveur des hommes de l'art dont les recherches et les travaux lui paraîtraient dignes d'encouragements; 2o A demander au gouvernement la communication des rapports qui lui sont adressés sur ces maladies par les commissions médicales et par les vétérinaires chargés d'un service public; 30 A coordonner ces travaux et à les publier, soit en entier, soit par extraits ou par analyses dans le Bulletin de ses séan

ces ou dans le Recueil de ses mémoires. Cette dernière tâche serait confiée à une Commission qui ferait annuellement son rapport à la Compagnie, avant sa séance du mois de juillet de chaque année. »

Aucun membre ne demandant la parole sur ce rapport, le vote à émettre sur ses conclusions est ajourné.

2o Rapport d'une commission spéciale chargée de l'examen du nouvel entérotome de M. BROGNIEZ. M. Graux rapporteur.

MM. Brogniez, Quetelet, Thiernesse, Stas, Graux et Pétry sont successivement entendus sur ce rapport, dont la discussion sera continuée à la prochaine séance, attendu que l'Académie n'est pas en nombre pour délibérer sur les conclusions.

Par motion d'ordre, M. FALLOT demande que le bureau veuille bien faire connaître où en est la révision de la Pharmacopée.

M. De Hemptinne, président de la Commission chargée de ce travail, annonce que cinq ou six jours de séances suffiront pour le terminer, et que la commission doit se réunir de nouveau à la fin du mois prochain.

Séance du 27 avril 1845.

Cette fois l'Académie était bien en nombre; trente-six membres, titulaires et adjoints, étaient présents. Parmi les membres correspondants assistant à la séance, on remarquait M. Jules Guérin, rédacteur en chef de la Gazette médicale de Paris. Le public aussi était plus nombreux que de coutume cet empressement était motivé par l'ordre du jour qui promettait une dis cussion intéressante sur un rappert relatif à une question importante de chirurgie pratique, le traitement des fractures compliquées par le bandage amidonné du docteur Seutin.

Après la communication de la correspondance, M. le Président donne la parole à M. JULES GUÉRIN, membre correspondant, qui lit un mémoire sur le traitement des coarctations de la main et des doigts, suites de brûlures, par déplacement des cicatrices. La Compagnie ordonne l'insertion de ce travail dans le bulletin de ses séances.

L'Académic délibérant ensuite sur un rapport de M. SAUVEUR, relatif à une proposition de M. FRANÇOIS, demandant la création d'une commission permanente des épidémies et des épizooties, adopte les conclusions du rapport, qui sont favorables à la proposition.

M. PHILLIPS, au nom d'une commission spéciale dont il est l'organe, donne lecture d'un rapport sur une proposition de M. Scutin, ainsi conçue :

« Dans l'état actuel de la science, l'opinion des praticiens n'est pas encore définitivement arrêtée sur l'utilité de l'application de la méthode amovo-inamovible dans tous les cas de fractures, et plus spécialement sur l'opportunité de son emploi immédiat dans les fractures compliquées, comme moyen efficace pour prévenir les accidents consécutifs.

>> Plusieurs cas remarquables de fractures comminutives étant traités, en ce moment, à l'hôpital Saint-Pierre, j'ai l'honneur de proposer à l'Académie de nommer une commission à l'effet d'aller constater les grands avantages qu'a procurés la méthode appliquée immédiatement à chacun de ces cas.

» Je demande qu'il soit présenté à l'Académie un rapport sur ces faits, la question me paraissant du plus haut intérêt. »>

Le rapport se termine par les conclusions suivantes :

«< 1 Dans les fractures simples, le bandage inamovible, appliqué immédiatement a sur les autres méthodes de très-grands avantages.

» 2o Des accidents formidables se développent quelquefois pendant l'application de la méthode des pansements renouvelés.

» 3o Et, dans le but de compléter le travail qu'elle a commencé, la Commission propose d'engager M. Seutin à donner le plus de publicité possible aux faits de sa clinique.

[ocr errors]

Les conclusions comme le rapport ne répondent nullement à la proposition faite par M. Seutin, qui demandait d'aller constater, à sa clinique de l'hôpital St.-Pierre, les avantages de l'emploi immédiat du bandage amidonné dans le traitement des fractures comminutives ou compliquées (comme cela ressort clairement de la lecture de la proposition), et non dans les fractures en général, comme l'avait d'abord interprété la commission de l'Académie.

C'est ce qu'a bien fait ressortir M. SEUTIN, dans le discours qu'il a prononcé et dans lequel il a, en outre, énuméré avec cet esprit de conviction qui le distingue, les grands avantages de sa méthode.

MM. Tallois, Fallot, Lebeau, Lutens jeune, Phillips, Graux, etc., ont pris part à la discussion, qui, sur la motion de M. Fallot, a été ajournée à la séance prochaine.

L'Académie s'est ensuite occupée du rapport sur une proposition de M. Thirion, relative à l'opération césarienne pratiquée par le prêtre isolé, immédiatement après la mort de la femme.

MM. Seutin et Fallot prennent la parole sur ce rapport, dont la discussion est renvoyée à la séance prochaine.

La séance est levée.

SOCIÉTÉ DES SCIENCES MÉDICALES ET NATURELLES, DE BRUXELLES.

Programme des questions proposées au
Concours, pour 1846.

La Société, dans sa séance du 2 juin 1845, a mis au concours les questions suivantes :

PREMIÈRE QUESTION.

« Faire connaître les maladies qui exercent principalement leurs ravages dans la ville de Bruxelles ou dans toute autre partie importante de la province de Brabant (un canton au moins), en donner la statistique, en exposer les causes, et indiquer les moyens d'en diminuer la fréquence, d'annihiler ou d'atténuer leurs funestes effets. »

Le prix consiste en une médalile d'or de la valeur de trois cents francs.

DEUXIÈME QUESTION.

Cette question est laissée au choix des concurrents, pourvu qu'elle embrasse un sujet quelconque du domaine des sciences naturelles ou de la pharmaceutique.

Le prix est une médaille dont la valeur sera déterminée par la Société, mais qui ne pourra dépasser cent francs.

Les membres titulaires, et les membres honoraires résidant à Bruxelles ou dans la banlieue, sont exclus du concours.

En aucun cas, le lauréat ne pourra réclamer la valeur en espèces de la médaille qu'il aura obtenue.

Les mémoires destinés au concours devront être écrits, lisiblement, en français ou en latin, et remis (franc de port) avant le 1er juillet 1846, à M. le docteur MARINUS, secrétaire de la Société, rue du Chemin de Fer, 48, près de la Station du Nord.

Ils devront être accompagnés d'un billet cacheté contenant le nom, les qualités et la demeure de l'auteur et portant sur l'enveloppe la même devise ou épigraphe placée en tête du mémoire.

Les mémoires dont les auteurs se seraient fait connaître directement ou indirectement, et ceux qui parviendraient au Secrétariat après l'époque fixée, ne seront pas admis à concourir.

PRIX INSTITUÉ PAR M. delstanche. M. le docteur Delstanche, membre titulaire de la Société et directeur du Dispensaire otologique, n'ayant point reçu de réponse à la question qu'il avait proposée en 1843, a annoncé à la Société que son but était de la maintenir au concours et d'aug

menter la valeur du prix. Sur la demande qu'il lui en a faite, la Société a maintenu la commission qu'elle avait précédemment nommée dans son sein et composée de MM. Daumerie, Marinus, Dieudonné, Pigeolet et Dugniolle, pour examiner les mémoires des concurrents, et elle y a adjoint M. Delstanche. Cette question est conçue en ces termes :

« Préciser le diagnostic des surdités nerveuses, et faire connaître le traitement le plus propre à les combattre. »

Le prix est une médaille en or, de la valeur de MILLE francs.

Les mémoires en réponse à ladite question, écrits en français ou en latin, et revêtus des formes académiques ordinaires, doivent être remis, avant le 1er janvier 1847, au domicile de M. le docteur DELSTANCHE, Directeur du Dispensaire otologique de Bruxelles, rue de Berlaimont, 2.

-

Bruxelles, le 2 juin 1845.

Le Secrétaire de la Société,
J. R. MARINUS, D. M.

NOUVELLES.

A l'occasion du 1er mai, S. M. LouisPhilippe, a nommé chevalier de la Légion d'honneur, plusieurs médecins français connus par leurs travaux scientifiques. La presse médicale a vu avec satisfaction la croix accordée à M. le docteur FABRE, rédacteur en chef de la Gazette des Hôpitaux. En France, on sait apprécier les efforts de nos confrères qui consacrent leurs veilles à enregistrer les progrès de la science, à propager les doctrines utiles, et à défendre la dignité de notre profession. En Belgique, on est plus avare de décorations: aucun des représentants de la presse médicale, qui, grâce aux efforts et au dévouement de quelques-uns d'entre eux, a fait un pas immense depuis une douzaine d'années, n'a obtenu pareille récompense.

La Cour d'appel de Bruxelles (4o chambre) a décidé que l'homme de l'art qui a été appelé comme médecin dans une affaire de duel doit déposer comme témoin devant la justice, et condamné M. le docteur Seutin à 100 fr. d'amende et aux dépens de l'incident, pour avoir refusé d'obtempérer à l'arrêt de la Cour. Nous reviendrons sur cette grave question qui intéresse tous les médecins.

[ocr errors]

- En France, le Ministre du Commerce a présenté à la Chambre des Députés, dans sa séance du 31 mai, un projet de loi qui ne peut manquer d'obtenir l'assentiment de la Chambre. Le gouvernement sc préoc

[blocks in formation]

Le Dr BÆUMLER (de Cassel), médecin et conseiller du prince régnant, vient de succomber aux suites d'une légère piqûre qu'il s'était faite en amputant une cuisse gangrénée.

Le Dr BARTOLOMEO SIGNORONI, célèbre chirurgien et professeur à l'Université de Padoue, vient aussi de mourir.

Le Dr HASLAM vient de mourir à Londres, à l'âge de 81 ans. Peu d'hommes ont vu et traité plus d'aliénés que lui. Nommé médecin de l'hospice d'aliénés de Bethlem en 1795, il remplit exactement ces fonctions pendant un grand nombre d'années.

Le Dr BRESCHET, membre de l'Institut et de l'Académie royale de médecine, professeur d'anatomie à la Faculté de médecine de Paris, chirurgien-consultant du roi, ctc., est mort le 11 mai dans la 62me année de

son âge, à la suite d'une longue maladie. M. Breschet était membre correspondant de la Société des sciences médicales et naturelles de Bruxelles.

Le célèbre Dr BRANDIS est mort à Copenhague dans les derniers jour d'avril, à l'âge de 85 ans.

L'Université et la ville de Wurzbourg viennent de perdre le Dr d'OUTrepont, l'un des professeurs d'obstétrique les plus célè bres de l'Allemagne. M. d'Outrepont était né à Malmédy en 1776. Il laisse de nombreux et importants travaux sur l'art des accouchements dont il a enrichi la littérature médicale allemande et qui ont été traduits en diverses langues. Parmi les titres nombreux qu'il possédait, il était fier surtout d'appartenir à la Société des sciences médicales et naturelles de Bruxelles, qui lui avait conféré le diplôme de membre correspondant.

M. DE SAUSSURE, célèbre naturaliste et physicien, vient de mourir à Genève à l'âge de 77 ans.

On écrit de Dresde (Saxe) :

La science vient de perdre l'un des hommes qui, en 1794, délivrèrent M. de la Fayette de la captivité où les Autrichiens le tenaient indûment à Olmütz: c'est le docteur en médecine CHARLES WEIGEL, qui est mort ici la semaine dernière, âgé de 75 ans.

M. Weigel s'est rendu célèbre comme médecin et comme philologue; ce fut lui qui introduisit l'application de la vaccine en Allemagne, et il vaccina lui-même plus de six mille personnes. Il a composé divers grands ouvrages de médecine, et on lui doit la publication de plusieurs manuscrits grecs qu'il découvrit dans les bibliothèques de Naples et de Vienne. — M. Weigel était conseiller aulique, et premier médecin du roi de Saxe.

DE MÉDECINE.

(JUILLET 1845.)

I. MÉMOIRES ET OBSERVATIONS.

CONSIDÉRATIONS PRATIQUES SUR LA LITHOTRITIE; avec des observations de ce genre d'opération; par le docteur PAYAN, d'Aix (Bouches-du-Rhône),. membre correspondant de la Société.

Si nous venons parler encore de la lithotritie, cette brillante opération que la chirurgie moderne, dont elle est une des plus glorieuses conquêtes, a imaginée pour la substituer, dans le plus grand nombre des cas de maladies calculeuses, à l'opération sanglante et si redoutée de la taille, ce n'est pas que nous ignorions que bien des écrits lui ont été déjà consacrés par des hommes éminents, dont les noms sont irrévocablement attachés à sa découverte ou à ses progrès. Peut-être seulement est-on en droit de penser que, pour traiter à fond tout ce qui la concerne, pour l'envisager sous ses aspects divers, les écrivains l'ont généralement soumise à l'appréciation et à l'attention de leurs lecteurs, hérissée de plus de difficultés, d'embarras même qu'elle n'en offre réellement. Comme cependant l'époque est arrivée, ce nous semble, où la litothritie, grâce à de nombreux perfectionnements, tend de plus en plus à sortir du domaine des spécialités pour tomber dans celui de la généralité des chirurgiens, il nous a paru utile de la présenter ici dans cet état de simplicité opératoire et de facilité d'exécution qu'elle a atteint, c'est-à-dire, dépouillée de beaucoup d'accessoires qui, considérés souvent encore comme indispensables, peuvent entretenir contre elle certaines préventions injustes, au moins dans les provinces. Ce sera peut-être un moyen d'attirer quelques sympathies de plus à une opération qui mérite d'être de plus en plus popularisée, parce que ses bienfaits seront d'autant plus ressentis qu'elle sera plus connue et plus répandue. Qui ne sait, par exemple, combien nombreux ont été les instruments tour à tour proposés pour opérer le broiement de la pierre, pour faciliter l'issue des débris ou les triturer dans le canal même quand ils s'y arrêtaient, etc.? Mais que l'on se rassure à ce sujet : la plupart d'entre eux peuvent déjà être considérés comme appartenant à l'histoire ancienne de la lithotritie. Aussi, sans songer à nier ce qu'il y a eu d'ingénieux dans l'invention de la pièce à trois branches de M. Civiale, dans les lithotribes présentés par d'autres chirurgiens distingués, jusqu'au brise-pierre percuteur de Heurteloup, nous croyons pouvoir dire pourtant sans erreur que ce dernier, surtout avec les modifications importantes qu'on lui a fait subir, peut toujours remplacer avec avantage ses devanciers. Et encore parmi les brise-pierres exécutés d'après le mécanique Heurteloup, celui que nous considérons comme préférable, comme atteignant le mieux le but désiré, est le brise-pierre que l'habile fabricant d'instruments de chirurgie, M. Charrière, soumit à l'examen de l'Institut en 1837. Instrument à pression et à percussion comme d'autres auparavant proposés, ce brise-pierre dont nous avons eu plusieurs fois occasion de nous servir avec le plus grand succès, nous a paru offrir toute la solidité, la légèreté et la

53

« PrécédentContinuer »