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conducteurs, celle-ci ne produira plus aucun effet. Eh bien! ce qui se passe sous nos yeux est la répétition grossière de ce qui a lieu en nous. Chacun de nos organes, et même chaque partie de chacun d'eux représente une pile. Si donc une ou plusieurs de celles-ci viennent à être troublées, épuisées ou détruites, il y a maladie, perversion ou absence de fonction (suivant le degré d'importance ou le nombre des piles): car toutes nos fonctions sont des actes organiques; je veux dire intimement liées à l'intégrité et à l'existence de nos organes.

Mais, dit-on, la matière ne peut produire que de la matière : or le souvenir, la volonté, le sentiment moral, etc., ne sont point des faits tériels, puisqu'ils n'ont hose que de la ma

ni formes, ni dimensions; donc il existe en nous autre tière.

A cela l'on peut répondre le zinc et le cuivre sont de la matière ; et, cependant de leur réunion par de l'eau acidulée, qui est aussi de la matière, il résulte quelque chose qui ne présente ni formes, ni dimensions, par conséquent immatériel: j'ai voulu dire l'électricité qui, à son tour, engendre des phénomènes immatériels, comme la lumière et le calorique, que l'immortel Boerhaave, et, après lui, Voltaire, ont regardé comme ni esprit. ni matière.

Si donc avec des piles aussi grossières que celles que nous possédons, nous pouvons produire les phénomènes variés et même immatériels de l'électricité, est-il étonnant que notre corps, machine électrique, si compliquée et si admirablement perfectionnée, puisse fournir des résultats plus subtils, plus sublimes que ceux que nous obtenons avec nos instruments!

Ainsi le fluide électrique est le principe moteur que Lecat (Traité des sens) admet dans notre corps, qu'il regarde comme une machine contenant tout ce que l'hydraulique, tout ce que la mécanique, tout ce que les diverses parties de la physique ont de plus beau et de plus intéressant.

Avec ce fluide, l'on peut comprendre la justesse de la maxime de Lucrèce (livre 3), qui regarde l'âme comme croissant et s'affaiblissant avec le corps, comme dépendant de lui.

De l'aveu des spiritualistes (de Feller, Catéchisme philosophique, t. L.), (l'union de l'âme avec le corps n'est pas sans quelque obscurité..... L'âme semble en quelque sorte se fortifier et s'affaiblir avec le corps..... Le corps humain est l'instrument de l'ame). Eh bien! ce sont là des idées que l'hypothèse électricite peut débrouiller. En effet, comment concevoir l'union de l'àme au corps, si l'on ne regarde point celle-ci comme un phénomène électrique? sur quoi donc les spiritualistes peuvent-ils s'appuyer pour se hasarder à dire : Que l'àme s'unit au corps a telle époque plutôt qu'à telle autre? une donnée quelconque sur ce point pourra-t-elle jamais satisfaire un esprit quelque peu sévère? Au contraire, l'on comprend facilement que au fur et à mesure que les parties de notre corps se forment ou s'usent, les phénomènes électriques se montrent de plus en plus compliqués et perfectionnés ou qu'ils s'épuisent.

Le corps humain, disent les spiritualistes, est l'instrument de l'âme, sans lui celle-ci ne pourrait déployer ses facultés; et, cependant, elle les possède sans lui. Mais, qui donc a vu les facultés d'une âme séparée du corps! Il ne suffit point d'avancer un fait, et de dire: croyez; il faut l'appuyer de preuves irrécusables.

Au contraire tout le monde sait que le corps humain est la machine électrique la plus compliquee et la plus perfectionnée qui existe; et que, conséquemment, elle doit produire et produit des phénomènes electriques sublimes, qui ne peuvent étre reproduits par aucun autre corps. De là vient qu'à l'homme seul on accorde une à.......e.

Cette ȧme immatérielle que Gassendi (tome2, p. 101.), que Bonnet (Contemplation

de la nature, préface) admettent pour satisfaire à l'explication de phénomènes qu'ils ne peuvent expliquer sans elle; ce principe unique, qui doit être parfaite ment simple, n'est, à mon avis, rien autre chose qu'un phénomène électrique : d'où il suit que la matière pensante d'Aristote, de Locke, de Voltaire, de Condillac, n'est pas une idée qui s'éloigne beaucoup du vrai.

Avec l'électricité l'on peut comprendre les rêves de l'homme et les signes de rèves que nous présentent certains animaux; et comment il se fait que, pendant le sommeil, l'on voit, l'on entend, etc. En effet, toutes les différentes parties qui constituent le cerveau, restent les mêmes que pendant la veille, et conservent aussi leurs rapports entre elles. Seulement, celles-là qui ont été fortement excitées la veille, celles-là qui ont été excitées les dernières doivent conserver plus longtemps un degré de cette excitation; tandis que les autres sont dans le repos, où le repos dans lequel se trouvent plongées plusieurs autres affections.

Du moment donc que l'on reconnaît: que la lésion d'un ou de plusieurs organes dont les fonctions réagissent d'une certaine manière sur le cerveau; que les lésions du cerveau, dans certains endroits, pervertissent les facultés animales et intellectuelles et même les détruisent plus ou moins complétement; du moment que la force intellectuelle ne s'établit que quand l'organe de la pensée a acquis un degré de développement nécessaire (Cabillot, J. de médecine de Lyon, 1844); que les fonctions intellectuelles de l'enfance, de la virilité et de la vieillesse ne sont point les mêmes; que la force mentale de l'homme est inhérente à son cerveau ; que celui-ci, même à nos yeux, n'est point le même chez l'idiot que chez l'homme intelligent; que le cerveau de l'homme diffère par sa quantité et sa qualité (Bourgery), de celui de l'animal privé des facultés de l'homme; que le cerveau d'une espèce d'animaux qui ont telles mœurs, telles aptitudes instinctives, diffère de celui des autres espèces d'animaux qui ont d'autres mœurs et d'autres aptitudes instinctives; l'on est conduit à admettre que le cerveau produit la conscience, la volonté morale, et l'instinct.

L'habile anatomiste Sommering a reconnu que le cerveau surpasse chez l'homme celui du même organe chez tout autre animal. Desmoulins a remarqué une constante relation entre l'étendue de la surface cérébrale et le nombre des cir convolutions du cerveau avec la supériorité intellectuelle. M. Lélut (Gaz. médic. de Paris; 1837, p. 146) a cherché à démontrer que le front de l'idiot peut être aussi saillant que celui de l'homme qui jouit d'une haute capacité intellectuelle, et qu'un grand développement cérébral, proportionnellement à la taille, répond quelquefois à des moyens intellectuels (ce fait est de toute vérité : car, chaque jour. l'on voit l'idiot partagé d'un front proéminent et d'un vaste cerveau, et l'on sait aussi que Raphaël, que Voltaire, auxquels on ne peut refuser des facultés intellectuelles très-énergiques, n'avaient point un cerveau ou un front prodigieusement développés).

Il est vrai que Dufour, Prost, Pinel, Esquirol, Lélut, disent que le siége de la folie n'est pas toujours dans le cerveau, et que Gall, lui-même, avance (tome 2, p. 284, et tome 3, p. 52.) que la cause de beaucoup de maladies mentales se trouve dans le bas-ventre.

A ces physiologistes l'on peut objecter, en faveur de la doctrine de Sommering, de Desmoulins, que les organes (comme nous le dit Bossuet, OEuvres complètes, in-8, t. XIII, p. 328) ne consistent pas dans leur masse grossière que nous voyons et que nous touchons; qu'il faut avoir égard à la condition physiologique de la qualité de la substance cérébrale (Bourgery, Gazette des hôpitaux, p. 452, 1844); qu'il est encore indispensable d'apprécier la nature des fluides qui arrivent au cerveau.

En effet, dans les asphyxies, dans certaines affections intestinales (fièvre

typhoïde, par exemple), dans les maladies du système biliaire, etc., il est positif que le sang qui est lancé au cerveau est altéré dans sa composition, et que, par conséquent, il doit ou diminuer, ou exalter, ou pervertir les fonctions de cet organe si délicat.

Ceei prouve, ce me semble, que le sang est au cerveau ce qu'est le fluide acidulé à la pile de Volta; que le sang met en communication entre elles les différentes parties de cet organe. qui est l'excitateur de celles-ci qui ne sont que des piles; que c'est par son intermédiaire que les différents phénomènes produits par ces nombreuses piles, se trouvent réunis en une seule somme, qui est telle chez l'un, telle chez l'autre, suivant le développement, la qualité du cerveau et suivant la nature du fluide excitateur et conducteur de cet organe inimitable.

Du moment que les naturalistes, d'un commun accord, regardent le cerveau comme la source, le principe, la condition sine quâ non des facultés intellectuelles; que celles-ci sont atteintes quand il y a lésion du cerveau ou altération de son fluide excitateur ; et que, comme je l'ai prouvé ci-dessus, aussi brièvement que possible, le cerveau n'est rien autre chose qu'une pile inimitable par sa perfection, l'on peut comprendre: 1° que l'instinct et les facultés intellectuelles n'é4ant qu'un résultat de la substance cérébrale, sont, par conséquent, des phénomènes électriques; 2° que la différence, parfois si peu sensible, que l'on trouve entre la raison et l'instinct tient uniquement à un mode et à un développement particuliers du fluide électrique, qui règne sur l'univers.

Qui ne sait que la plante, qui végète dans un lieu sombre, dirige sa pâle et longue tige vers l'ouverture à travers laquelle pénètrent quelques rayons lumineux! que serait donc ce phénomène, effet naturel, invariable, que l'on nomme Instinct machine, si ce n'était un résultat de certaines lois magnétiques !

Je vais plus loin ce papillon, cet étre plus compliqué que la plante, ne recherche-t-il pas aussi la lumière! Eh bien! ce phénomène qui, dit-on, est instinctif, ressemble beaucoup, à n'en pas douter, au précédent; mais il est plus perfectionné; parce que le phalène est plus compliqué et perfectionné que la plante. Ici, l'instinct est à la fois machine et sentiment.

Le mouvement de la plante étant un effet électrique, évidemment celui du lépidoptère est aussi un effet électro-magnétique.

Ainsi peuvent s'expliquer ces migrations d'oiseaux du nord au sud et du sud au nord, suivant l'époque de l'année; ainsi, l'on comprend aussi pourquoi tel oiseau fuyant aujourd'hui le nord ou le sud, est toujours accompagné de ceux de son espèce.

A mesure que l'on monte dans l'échelle animale, on voit le développement proportionnel et la perfection du cerveau augmentés, et l'instinct grandir de plus en plus. Chez l'orang-outang, ce dernier des hommes, qui a tant de ressemblance avec l'homme sauvage, avec ce Hottentot, auquel l'éducation n'a rien transmis, l'instinct est encore plus perfectionné que celui de la plante, que celui du phalene; et cela, parce que la substance cérébrale de ce singe se rapproche beaucoup par son développement proportionnel (Sommering), par ses circonvolu tions (Desmouslins), de celle de l'homme.

Si donc l'instinct de la plante, de l'arbre, celui de l'insecte et de l'oiseau, sont des effets électro-magnétiques, il faut bien admettre aussi que celui du singe reconnaît la même cause.

Entre le plus haut degré de l'instinct et ce qu'on nomme raison, il n'est pas toujours facile de saisir une démarcation. En effet, combien d'individus ne commettent-ils pas des actes qui exigent moins de mémoire et de comparaison, par conséquent, de jugement que ceux qu'exécutent le chien et surtout l'éléphant, le plus intelligent des animaux. (Buffon, Nomenclature des singes.) Si donc, chez le

singe et l'éléphant, dont l'intelligence est aussi élevée que celle du Hottentot, l'instinct est, comme chez l'oiseau, comme dans la plante, un résultat éléctrique ; si donc comme l'ont prouvé les expériences de Ch. Bell, de Magendie, de Desmoulins, de Rolando, de Louyet, chaque partie du cerveau a son rôle propre, en raison de son architecture et de sa perfection spéciales, il faut admettre que, chez l'homme, l'instinct est un résultat électrique. Or, chez l'homme, l'instinct est porté à son plus haut degré, c'est-à-dire, transformé en raison, attendu le développement proportionnel du cerveau, sa structure achevée, inimitable; attendu les circonvolutions spéciales dans lesquelles siége l'intelligence, suivant Desmoulins et Ferrus (Anatomie comparée du cerveau); donc la raison n'est qu'un phénomène électrique. Aussi, de même que la parole dépend entièrement des lobes cérébraux antérieurs (Bouillaud, Ferrus); de même aussi la raison dépend entièrement de cet organe entier, et est produite par lui. Et, comme le cerveau, par sa structure, sa composition, etc., constitue une réunion de piles, ou de centres nerveux, qui ont des rôles spéciaux, et dont la réunion, chez l'homme, constitue la raison, il est de toute nécessité, ainsi que déjà je l'ai prouvé, de reconnaître que la raison n'est qu'un résultat du cerveau ou d'une machine électrique inimitable par son architecture, par sa composition et son développement spécial; je veux dire : un effet électrique.

Chez la plante; phénomènes électriques : simple mouvement, machine.

Chez l'animal ; cerveau plus ou moins développé proportionnellement, machine électrique plus perfectionnée; aussi phénomènes plus perfectionnés que ceux produits par la plante : instinct machine et sentiment.

Chez l'homme; cerveau à son plus haut degré de perfection, de développement proportionnel; instrument électrique sublime, résultats électriques sublimes, inimitables comme la pile qui les produit; raison.

D'après ce que je viens de dire, l'on comprend facilement qu'il existe de la dissidence entre les hommes qui ont voulu localiser l'âme. Ainsi, Buffon s'est trompé en plaçant celle-ci dans le centre sthénique; ainsi ceux-là se sont trompés aussi en assignant à l'âme pour siége éroit, le cervelet, ou le corps calleux, ou le centre ovalaire ou la glande pinéale.

Cette substance qui circule incessamment, qui est universellement répandue, qui est cause et effet, qui est inépuisable, réversible, qui donne la vie et la mort, qui tient à tout et dépend de tout; cette substance, dis-je, est l'électricité.

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Somme toute l'électricité est l'essence de la vie, et de toutes les fonctions organiques, instinctives et intellectuelles.

Du traitement des brûlures par l'association du liniment oléo-calcaire et du coton cardé; par le docteur PAYAN, chirurgien de l'hôpital civil et militaire d'Aix (Bouches-du-Rhône), membre de plusieurs Sociétés savantes nationales et étrangères, lauréat de plusieurs Sociétés de médecine.

J'eus occasion, dans un article inséré en septembre 1842, dans la Revue médicale, d'appeler pour la première fois l'attention des hommes de l'art, adonnés à la pratique, sur les avantages que j'avais perçus, pour le traitement des brûlures dans la jeune enfance, de l'association du liniment oléo-calcaire et du coton cardé, qui jusqu'alors n'avaient jamais été employés simultanément. Quoique je n'eus alors que deux faits à citer à l'appui de cette méthode, ceux-ci m'avaient trop évidemment démontré que j'avais été mis sur la voie d'un bon traitement, pour ne pas me faire considérer comme utile de faire part au public médical de cet enseigne

ment de l'expérience. Or, celle-ci, depuis cette époque, est venue plusieurs fois attester qu'en effet cette méthode était évidemment utile, non-seulement dans les brûlures de la jeune enfance, mais encore dans celles des autres âges de la vie. Et si je viens de nouveau entretenir les praticiens de ce que je puis avec quelque raison appeler ma recette contre les brûlures, j'y suis encouragé par la persuasion qu'il ne peut y avoir qu'avantage pour l'art à ce que ce mode de traitement devienne plus connu, et se propage de plus en plus.

Aucun médecin n'ignore que les brûlures qui atteignent les jeunes enfants sont, toutes choses égales d'ailleurs, bien plus graves que si elles survenaient à un âge plus avancé. Dans la jeune enfance, la puissance vitale est plus faible, et les petits sujets ne peuvent tenir bien longtemps contre les douleurs aiguës et les accidents fébriles qui accompagnent les brûlures d'une certaine étendue. Aussi ce que doit avoir surtout en vue le praticien appelé à traiter ce genre de lésion dans le jeune âge, c'est de ne s'adresser qu'à des traitements qui aient la propriété d'atténuer le plus et le plus tôt possible ces douleurs, et d'éviter les causes qui pourraient les reproduire. Il ne faudrait pourtant pas recourir aux opiacés, ces précieux baumes de la souffrance, dans la crainte de faire naître quelque préjudiciable narcotique. Il ne devra point suffire non plus de panser les parties lésées avec des topiques calmants, mais il faudra encore se mettre en mesure de renouveler le moins possible les pansements, toujours pénibles comme on sait, toujours propres à réveiller la douleur. Qui n'emploierait, par exemple, dans ces cas, que le liniment oléocalcaire seul, n'atteindrait pas le but voulu, puisque ces seules onctions, bien que calmantes, ne protégent pas suffisamment les surfaces lésées, en ne les garantissant pas contre les frottements. L'application du coton seul, quoique constituant aussi un bon moyen, a, dans ces cas, l'inconvénient de ne pas calmer assez tôt les douleurs. Lorsque, par exemple, l'épiderme est enlevé, le contact des filaments de coton sur les papilles dermiques dénudées en impressionne très-péniblement la sensibilité. En conséquence, le mode de pansement qui, dans ces circonstances, est de beaucoup plus préférable, consiste à enduire d'abord les parties brûlées avec du liniment oléo-calcaire et à les entourer ensuite avec du coton cardé. On trouvera, dans l'association des deux moyens, de quoi calmer d'abord, et ensuite de quoi éviter la fréquence des pansements, c'est-à-dire que l'on remplira ainsi les deux plus importantes conditions que l'on ait à rechercher pour le traitement des brûlures dans la jeune enfance. Les papilles nerveuses, d'abord protégées par l'enduit oléo-calcaire, ne seront pas de la sorte irritées temporairement par l'application du coton. Les deux moyens se compléteront ainsi l'un par l'autre, et concourront au perfectionnement du traitement. Citons ici, sans plus attendre, quelques faits confirmatifs de nos assertions, et partant des bons effets de cette méthode. Je fus consulté, le 20 mai 1842, pour donner des soins à une petite fille, âgée seulement de cinq mois, laquelle, trois jours avant, avait été atteinte d'une brûlure étendue par suite d'une imprudente chute d'eau bouillante, qui avait porté sur la face externe de la cuisse gauche, sur les trois quarts au moins de la surface de la jambe et du pied du même côté, de même que sur une certaine étendue encore de la jambe droite. Dans ces divers points, la peau, encore fort rouge et enflammée, avait été parsemée de phlyctènes ou larges vésicules remplies de sérosité. C'était, à n'en pas douter, une brûlure au second degré. Jusqu'à ce moment, on avait fait de fréquentes fomentations d'eau végéto-minérale qui avaient été réellement utiles, et que je dis de continuer encore.

J'étais bien loin toutefois d'être rassuré sur les suites de cette brûlure. Pouvais-je, en effet, en songeant à l'étendue qu'elle occupait et au jeune âge de la petite fille, porter un diagnostic favorable? Aussi, dès le lendemain, je trouvai la petite beaucoup plus souffrante: elle était très-impatiente, très-inquiète, très-agitée. Sa peau

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