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se charger d'une plus grande quantité d'iode et passer à l'état d'hydriodate ioduré.

Les sels d'iode ont une action très-prononcée sur l'économie, et qui varie selon les doses auxquelles on les administre; à très-hautes doses ils produisent une excitation de tout le système sécrétoire, et sont bientôt suivis d'amaigrissement; à doses légères, graduées, bien ménagées, surtout quand un regime tonique est mis conjointement en usage, ils ne manquent guère de déterminer un certain degré d'embonpoint.

L'iode est encore un de ces médicaments sur lesquels trop d'expériences ont été faites à la fois et dont on a toujours le tort de tirer des conséquences trop générales et desquelles il y a beaucoup à rabattre; de manière que malgré les nombreux écrits publiés au sujet de l'action de ce médicament on est obligé d'en avoir fait usage pour savoir à quoi s'en tenir sur ses effets.

Parmi les nombreuses maladies contre lesquelles l'iode et ses sels ont été employés, les affections scrofuleuses, les tumeurs blanches et les maladies syphilitiques constitutionnelles sont peut-être celles qui ont subi le plus d'amélioration dans leur traitement à la suite des expériences qui ont été tentées par l'iode et ses composés ; aussi la science possède-t-elle de nombreux écrits publiés en quelques 'années sur les avantages de ce médicament dans les cas précités, avantages qui ont été constatés dans divers pays en même temps; son efficacité dans les scrofules a été démontrée par Coindet (1), Gimelle (2), Baup (3), Kolley (4), Sablairolles (5), Carré (6), Benaben (7), Bréra (8), Goeden (9), Locher Balber (10) Magendie (11), Lugol (12), etc.; dans les tumeurs blanches Gairdner (13), Zink (14), Manson (15)

(1) Coindet; Notice sur l'administration de l'iode par friction, et sur l'application de ce médicament au traitement des scrofules et de quelques maladies du système lymphatique. Bibliothèque universelle, Genève, t. XVI.

(2) Gimelle; Observations sur l'emploi de l'iode dans le goître, les scrofules, les dartres et la leucori hée; Revue médicale, 1826, t. VI, p. 81.

(3) Baup; Bulletin des sciences médicales de fér., t. VII, p. 250.

(4) Kolley; Emploi de l'iode dans le goître, les scrofules et les dartres; Journal complémentaire, t. XVII, p. 307.

(5) Sablairolles; Observations sur l'heureux emploi de l'iode dans les scrofules et la leucorrhée; Nouvelle bibliothèque médicale, 1823, t. II, p. 185.

(6) Carré; Note sur le proto-iodure de mercure contre les arthropathies, etc.; comptes-rendus de la Soc. R. de méd. de Toulouse, et Ann. de la chir, franç. et étrangère, juin 1843, ·

(7) Benaben; Observations sur l'emploi thérapeutique de l'iode contre plusieurs affections scrofuleuses; Revue médicale, 1824, t. VI, p. 83.

(8) Brera; Saggio clinico sull' iodio, etc. Padova, 1822, in-8°.

(9) Goeden; De l'efficacité de l'iode contre les scrofules et la leucorrhée; Journal de méde cine de Hufeland.

(10) Locher-Balber; Observations sur les effets thérapeutiques de l'iode dans la céphalalgie et les engorgements lymphatiques; Anu, litt, de M. de Hecker, 1825.

(11) Magendie; Rapport à l'Académie des sciences, séance du 3 juin 1831.

(12) Lugol; Mémoire sur l'emploi de l'iode dans les maladies scrofuleuses. Paris, 1829. (13) Gairdner; Essai sur les effets de l'iode dans plusieurs maladies; Revue médicale, 4. 1, p. 490, et Bull. des sciences méd. de fér., t. II, p. 94.

(14) Zink; Observat. sur l'emploi de l'hydriodate de potasse contre des tumeurs lymphatiques, etc. Journal complémentaire, janvier 1824, et t. XVIII, p. 126.

(15) Manson; Recherches sur les effets de l'iode dans le bronchocele, etc., les scrofules, les tumeurs blanches, etc., Londres, 1825, in-8°.

Buisson (1), Delisser (2) · Bayle (3) Clendinning (4) Cabisot (5) en ont publié de nombreux succès et dans les maladies vénériennes invétérées, Richond (6) Eusèbe de Salle (7) Wallace (8) Bullock (9) Ricord (10) Dietrick (11) etc., tc., en ont retiré des avantages tels qu'on peut regarder l'iode comme un des agents les plus précieux que possède la matière médicale.

L'hydriodate de potasse ayant acquis sur toutes les autres préparations d'iode une préférence justement méritée, ce sont ses effets que nous nous attacherons particulièrement à étudier. L'hydriodate de potasse ne peut jamais être administré lorsque la maladie est accompagnée de forte réaction; aussi n'entraîne-t-il aucune restriction dans la règle alimentaire de l'individu qui y est soumis; au contraire, il semble donner plus de vigueur à l'estomac, et cet organe se trouve bien d'une diète animale assez prononcée, quand il est sous l'empire de l'action de ce médicament; le sel est alors mieux supporté par les voies digestives, et comme il importe surtout d'éviter la fatigue de ces organes, leur phlogose, qui survient quelquefois par l'administration intempestive, une trop forte dose ou l'usage trop prolongé du médicament, on y parvient en évitant autant que possible sou ingestion dans les moments de vacuité de l'estomac ; aussi est-il pour ce motif avantageux de savoir le combiner à propos avec d'autres substances végétales ou minérales, telles que les ferrugineux, les mercuriaux, les opiacés, les diurétiques, les amers, les astringents et même les excitants diffusibles pour en mitiger ou modifier l'action selon les circonstances.

C'est dans ce but que Wallau (12) lui associait, dans certains cas, le sulfate de quinine, qui, selon lui, est le meilleur moyen pour combattre le mal de gorge qui résulte quelquefois de l'ingestion de ce sel d'iode; Bullock le donnait dans une mixture de camphre, et prescrivait à ses malades, qui en faisaient usage, un grain d'opium le soir des bouillons et du porter (13); d'autres praticiens emploient pour correctif, le sirop diacode; Ricord (14), par exemple, le donne à la dose de dix

(1) Buisson; Essai sur l'iode et son usage en médecine; thèse. Paris, 1825, in-4°.

(2) Delisser; Observations de scrofules et de cancer traités par l'iode; the Edinburgh journal, t. XXI, p. 231.

(3) Bayle; Mémoire sur l'emploi de l'iode contre les tumeurs blanches; Revue médicale, 1829, t. 1, p. 223.

(4) Clendinning; Mémoire sur l'emploi de l'hydriodate de potasse dans le traitement de la périostite et du rhumatisme articulaire chronique. Extrait de la Gazette médicale de Londres; Gazette médicale de Paris, août 1835.

(5) Cabisol;

De l'emploi de l'iode dans l'hygroma; Bulletin de thérap., 1838.

(6) Richond; Emploi de l'iode dans la bleunorrhagie, etc.; Archives générales de médecine, t. IV, p. 321.

(7) Eusède de Salle; De l'emploi de l'iode contre les engorgements vénériens chroniques des testicules; Journ. compl. du Dict. des sc. méd., t. XIX, p. 193.

(8) Wallace; Leçons cliniques sur les effets de l'hydriodate de potasse (the Lancet, mars 1836).

(9) Bullock; Observations relatives à l'emploi de l'hydriodate de potasse contre la syphilis secondaire (the Edinburgh medical and surgical journal, 1836).

(10) Ricord; Quelques considérations thérapeutiques sur les accidents primitifs et généraux des maladies vénériennes et sur l'emploi de l'iodure de potassium dans le traitement des accidents tertiaires (Bulletin général de thérapeutique, juillet 1839).

(1) Dietrich; Journal der Chirurgie und augenheilkunde, Grœfe und Walther.

(12) Wallau; The laucet, mars 1839.

(13) Bullock; Edinburgh medical journal, 1836.

(14) Ricord; Bulletin de thérapeutique, juillet 1839. .

grains dans trois onces d'eau et une once de sirop diacode, à prendre en trois fois dans la journée, dans un verre de décoction de salsepareille, de houblon ou de saponaire.

Dans les cas de syphilis, tous les auteurs ne se sont pas accordés sur la nature des accidents qui nécessitaient l'emploi de l'hydriodate de potasse, les Anglais l'ent administré à toutes les époques de la maladie; Ricord (1) n'en fait un usage avantageux, dit-il, que dans les accidents tertiaires, c'est-à-dire, qui ne peuvent ni s'inoculer, ni se transmettre par voie d'hérédité avec leurs caractères spécifiques, et selon Dietrich (2), praticien allemand, le sel d'iode ne serait que le complément des mercuriaux : « C'est au mercure, dit-il, qu'il faut toujours s'adresser • pour attaquer dans ses conditions, la cause essentielle de l'intoxication; mais ⚫ s'il ne résulte pas une guérison complète de cette première période thérapentique du traitement, les préparations d'iode peuvent en finir avec tous les symptômes.

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Nous avouons n'avoir point devers nous, des données suffisantes pour décider cette question, nous croyons que l'efficacité des mercuriaux, dans les cas d'accidents syphilitiques primitifs, est maintenant chose jugée, qu'il serait pour le moins inutile de tenter d'autres moyens, quand ils suffisent, et qu'à l'exemple de Dietrich? les composés d'iode ne doivent être mis en usage que comme complément d'un traitement mercuriel. Nous avons vu faire un fréquent usage de l'hydriodate de potasse, à l'hôpital St.-Pierre de Bruxelles, où le docteur Seutin en retirait des effets qui tenaient presque du merveilleux ; nous-même y avons souvent eu recours dans notre pratique de la paroisse, et dans un grand nombre de cas, ce médicament nous a procuré des avantages signalés; entre autres, nous citerons : une femme qui souffrait de douleurs ostéocopes à la tête, affectée de périostoses nombreuses du crâne; quelques jours d'usage du sel d'iode les calmèrent presque complétement, quoiqu'elles existassent depuis plus de deux ans. Un jeune homme de 18 ans, atteint de carie du tarse, de l'os de la pommette droite, et couvert de tubercules scrofuleux sous-cutanés. vit ses plaies s'améliorer dès qu'il commença l'usage de l'hydriodate de potasse, et après quelques mois d'un emploi modéré de la médication qu'il suivit, non-seulement ses plaies s'étaient cicatrisées, mais il avait acquis des forces et sa constitution s'était de beaucoup améliorée. Enfin. un enfant de 4 ans, qui, atteint de carie du tarse, avait subi plusieurs traitements, entre autres par l'huile de poisson, et dont on se proposait d'enlever le mal par l'amputation, au rapport de la mère, guérit complétement par l'usage de l'hydrio4 date de potasse et l'emploi d'une compression méthodique par des bandelettes de diachylon. Par suite de l'action que nous avons vu souvent survenir sur l'organe gastrique de la simple solution de l'hydriodate de potasse, administrée dans l'état de vacuité, et qui obligeait d'en suspendre l'emploi pendant un temps plus ou moins long, nous avons pris l'habitude de ne le prescrire qu'à des doses très-modérées, en liti associant l'extrait de gentiane, la teinture d'absinthe, le sirop de salsepareille, et faisant prendre conjointement des décoctions de fumeterre, taraxacum, salsepareille, absinthe, centaurée, houblon, saponaire, etc.; notre choix entre ces diverses plantes, était dicté par les goûts du malade et les préférences de l'estomac, qu'ip faut toujours avoir soin de respecter quand on veut obtenir l'accomplissement exact de toutes les exigences d'un traitement assez long (3). Nous employons en

(1) Ricord; Ouv. cité.

(2) Dietrich; Journal der chirurgie, etc.

(3) Notre manière de prescrire l'hydriodate de potasse chez les ouvriers, est la suivante : 2. Hydriodat. potass. Jii; extract. gentian. lut. Jij; alcool absint. 3s; aq, distil. Zviii. Cette potion doit être prise en huit jours; ils en mettent chaque matin deux fortes cuillerées

même temps l'usage de la bière d'orge, qui se rapproche assez de la bière anglaise, dite porter, un régime animal, la promenade et l'abstention autant que possible, d'une profession sédentaire ou qui exige un séjour trop prolongé dans un appartement.

Nous avons annoncé déjà les effets sur l'économie qui sont la conséquence de l'usage du sel d'iode à dose légère prolongée et à haute dose, les faits observés ét les résultats d'expériences que la science possède, nous permettent d'établir encore les données suivantes : quand on a soin de débuter par des doses légères, graduées, l'estomac supporte l'hydriodate de potasse avec facilité, dans le cas contraire, ou même quelquefois après la prise d'une quantité qui n'est pas très-élevée, le malade se plaint d'une douleur à l'épigastre, d'une gêne, d'une sorte de pesanteur dans cette partie; nous avons même été témoin de vomissements chez un enfant de 6 ans, avec ardeur à la gorge et mouvement de succion, suite de l'ingestion d'une dose bien légère de sel, quatre grains seulement en six heures; la douleur, dit Ricord (1), a lieu dans le grand cul-de-sac de l'estomac et présente, dans certains cas, de l'analogie avec la pleurodynie avec cette différence que la sensation est plus profonde. Nous avons observé, mais rarement, la diarrhée, et seulement lorsque de fortes doses de sel étaient ingérées. Une fois nous avons rencontré la production d'une affection de la peau, sous forme de purpura hemorragica, à la peau de la poitrine et de l'abdomen; était-elle la conséquence de la médication? Dietrich (2), dans les expériences qu'il fit sur lui-même, ent ine éruption papuleuse aux extrémités et sur le cou, quand la dose du médicament fut portée à 30 grains par jour. Ricord (1) dit avoir souvent observé des éruptions analogues à l'acné et à l'ecthyma. Les voies urinaires sont ordinairement influencées et quelquefois d'une manière remarquable; un malade de Ricord (1), eut sous Pinfluence du sel d'iode (50 grains par jour), un diabète artificiel (les urines ne contenaient point de sucre) et rendit pendant plusieurs jours, cinquante litres d'urine; beaucoup d'observateurs ont signalé l'action spéciale de l'iode sur les reins. Ce médicament semble également porter son action sur les organes géniLaux, car Dietrich (2), lors de ses expériences, éprouva de fortes érections avec pollution pendant la nuit. Parmi les effets de l'hydriodate de potasse, l'un de ceux qui nous paraissent les plus remarquables, est celui qu'il produit sur la matrice; plusieurs personnes scrofuleuses. dont la menstruation était irrégulière, où chez lesquelles existait l'aménorrhée, ont vu cette fonction se régulariser ou se rétablir après quelque temps d'usage du médicament; le fait le plus prompt de ce genre que nous ayons eu sous les yeux. est celui d'une femme présentant bon nombre d'abcès scrofuleux sous-cutanés et une carie du tarse au pied droit, dont La menstruation, en retard depuis deux ans, se reproduisit lorsqu'elle se trouvait depuis quinze jours seulement sous l'influence de la médication. Ainsi, l'hydriodate de potasse augmente toutes les sécrétions, et en le prenant à fortes doses, il déter mine l'amaigrissement parce que le mouvement de composition, malgré l'usage d'une forte nourriture, ne peut pas suivre la progression du mouvement de décomposition; au contraire, son administration sera suivie d'embonpoint si, donné à une dose légère, l'action stimulante qu'il exerce sur l'estomac, favorise la dans un façon d'eau de pluie, contenant du sucre, d'environ huit onces, pour en prendre chaque heure une gorgée. Tous les huit jours la dose d'hydriodate de potasse est augmentée de 10 ou 15 grains et celle de gentiane de quelques grains. Nous recommandons ce mode de prescription à l'égard des ouvriers, car il nous a toujours parfaitement réussi, sans occasionner d'intolérance.

(1) Ricord; Bulletin de thérapeutique, juillet 1839. (2) Dietrich; Journal der chirurgie, 1. e.

digestion et l'élaboration des substances nutritives qui forment l'alimentation du sujet, en maintenant le mouvement de décomposition dans certaines limites ; et suivant les cas qui se présenteront au thérapeutiste, il pourra obtenir ces effets variés selon qu'il le jugera à propos. Dans l'affection de la hanche, nous avons eu plusieurs fois l'occasion de le mettre en usage et d'en retirer de forts bons résultats; il faut cependant pour que la tolérance ait lieu, ou que les voies digestives n'aient subi encore aucune altération, ou que les doses soient assez légères. Nous ferons plus spécialement mention dans le détail des observations, des doses employées et du temps pendant lequel les malades ont été soumis à l'influence de l'iodure de potassium. (La suite au prochain cahier.)

Considérations sur l'instinct machine, l'instinct sentiment et la raison; par le docteur PUTEGNAT, de Lunéville (Meurthe), membre de plusieurs Sociétés savantes, etc.

Hélas! tout est mystère et l'on veut tout comprendre!
(FRANCOIS DE NEUCHATEAU; le corps et l'âme. }

Quelque intérêt que nous ayons à nous connaître nous-mêmes, je ne sais, dit Buffon, si nous ne connaissons pas mieux tout ce qui n'est pas nous Le premier pas et le plus difficide que nous ayons à faire pour parvenir à la connaissance de nous-mêmes, est de reconnaître nettement la nature des deux substances qui nous composent. Dire simplement que l'une est inétendue, immatérielle et immortelle, et que l'autre est étendue, matérielle et mortelle, se réduit à nier de l'une ce que nous assurons de l'autre ; quelle connaissance pouvous-nous acquérir par cette voie de négation?

Ce travail a pour but la recherche de la nature de la substance que l'on regarde comme indivisible et immortelle.

La matière, disent les uns, est soumise à des règles générales, immuables, qui sont connues en grande partie, car elles sont celles de la physique et de la chimie ‣ or l'homme n'est que matière, donc les lois qui le régissent pourront unjour être saisies puisqu'elles sont des lois de physique et de chimie.

Les autres, tout en ne niant pas les lois physiques et chimiques, admettent quelque chose d'insaisissable, d'indestructible, qui est l'âme sensitive d'Aristote, de Platon, d'En pédocles; le v. Our d'Hippocrate, l'archæus de Van Helmont ; les natures plastiques de Cudworth; le quid divinum, de Baillou, de Baglivi, de Sydenham, le.. ..

Voyons de quel côté se trouve la vérité; et, pour cela, procédons par comparaison. L'on sait que tout ce qui est susceptible de comparaison, que tout ce qui peut être considéré relativement peut toujours être du ressort de nos connaissances. Plus nous aurons de sujets de comparaison, dit Buffon, de côtés différents, de points particuliers, sous lesquels nous pourrons envisager notre objet, plus aussi nous aurons de moyens de le connaître, et de facilité à réunir les idées sur lesquelles nous devons fonder notre jugement.

Notre corps est un composé de gaz. de liquides et de solides, il est sous l'influence des lois physiques et chimiques; tout ce qui se passe en lui est un résultat de ces lois, il comprend donc la réunion d'un nombre infini de piles qui composent et décomposent les différentes parties solides, et gazeuses qui constituent son tout. En effet, Davy et Berzelius ont découvert et prouvé que la cause secrète des affinités chimiques n'est rien autre chose que l'électricité.

Que l'on vienne à détruire un élément d'une simple pile, ou l'un de ses fils

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