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Les premiers remèdes auxquels il eut recours, furent des lotions d'eau froide, qui adoucirent un peu son mal.

Une heure après l'accident, les parents vinrent me prier de me rendre le plus tôt possible près de leur fils.

- Le 25 août 1844, trois heures après l'événement, je vis le malade pour la première fois. Les symptômes qui se présentèrent d'abord à mon investigation, furent les suivants : agitation générale, pouls plein et accéléré; paupières de l'œil gauche fermées, légèrement gonflées et rougeâtres; les cils de la partie centrale de la paupière supérieure de l'œil affecté, étaient racornis, crispés sur eux-mêmes et dirigés vers le globe oculaire; l'écartement des voiles membraneux laissait ruisseler des larmes chaudes et en grande quantité.

Presque toute la surface de la cornée était d'un gris cendré, offrant une cupule à son centre, dont le fond laissait apercevoir une légère trace de corps étrangers. Les vaisseaux de la conjonctive et de la sclérotique étaient totalement injectés ; la fonction visuelle était suspendue.

La pupille, à peine visible, était fortement contractée.

La face interne des paupières se trouvait d'un rouge foncé ; le cul-de-sac conjonctival contenait encore quelque portion de cendre.

Traitement.-Extraction des cils déviés, et abstersion des corps étrangers pulvé rulents à l'aide d'un pinceau imprégné d'huile fine.

Saignée générale de 18 onces.

Application continuelle, sur l'œil, d'une solution résolutive.

Emploi des dérivatifs sur le tube intestinal et les membres pelviens.

Diète et repos absolus.

Le lendemain matin, 26 août, mon client avait de la fièvre, la peau était chaude et sèche; il avait passé une mauvaise nuit, dans le cours de laquelle il avait eu cinq selles liquides.

Les paupières étaient œdématiées, immobiles et laissaient échapper, pendant leur écartement, un flot de larmes légèrement muqueuses. La cornée était blanchâtre et staphylomateuse, la pupille invisible.

Il était survenu un chémosis séro-inflammatoire de toute la conjonctive bulbaire, s'élevant un peu sur le pourtour de la cornée, sans cependant la cerner étroitement.

Aucune injection caractéristique ne se révélait.

Le malade ressentait des douleurs mordicantes dans tout le bulbe de l'œil.
Prescription. - Une nouvelle saignée de 12 onces.
Applications de 15 sangsues à la tempe gauche.

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Scarification du chémosis, qui produisirent à chaque solution de continuité, un suintement de liquide séro-sanguinolent.

Continuation des réfrigérants localement, avec addition d'une forte dose de laudanum de Sydenham.

Reprendre un purgatif salin.

Un bain de pieds le soir.

Le 27, le purgatif ordonné et pris la veille, avait produit de bons effets; le pouls était faible, la peau moite. Le malade me dit qu'il était considérablement soulagé depuis quelques heures.

Les paupières étaient douloureuses au toucher, leur disjonction donnait issue à une quantité de larmes mélangées de pus et de sang, et laissait voir un œil déformé et méconnaissable, dont la cornée s'était rompue pendant la nuit et avait livré passage à d'abondantes humeurs ; il était rétracté et plissé sur lui-même, et avait perdu la moitié de son volume normal. Le chémosis avait diminué beaucoup. En posant les doigts sur la paupière inférieure pour compléter mes moyens d'inves

tigation, je sentis un corps dur et mobile derrière ce voile que j'écartai de mon mieux, et sous lequel je trouvai le cristallin très-transparent, de forme naturelle, logé vers le grand angle de l'œil, dont il n'avait pû s'échapper.

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Ecarter avec précaution les paupières, deux ou trois fois pendant la journée, afin d'empêcher le séjour de liquides nuisibles.

Fomentations émollientes locales.

Faire trois frictions par jour sur le front et à la tempe gauche, avec l'onguent suivant.

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Le 28, l'état général du sieur B. K. était amélioré, son sommeil avait été calme, il demanda à manger, ne se plaignit plus de douleur, ni dans l'orbite ni dans la tête.

En inspectant le moignon, je m'aperçus qu'il conservait sa mobilité, qu'il était plus informe, irrégulièrement strié, dans la direction des muscles droits de l'œil; celui-ci donnait peu de suppuration; à peine voyait-on quelque vestige de la cornée, derrière laquelle on ne pouvait rien distinguer. Une injection grossière remplaçait le chémosis; enfin les paupières étaient moins tendues et moins rougeâtres. Prescription. Continuer les frictions mercurielles, et les fomentations cal

mantes.

Deux bouillons par jour avec des légumes.

Un bain de pieds alcalin le soir.

Le 29, le malade se plaignait du régime, le pouls avait repris de la force, la peau était halitueuse; les deux paupières étaient relâchées, l'inférieure avait une tendance à se renverser en dehors, tandis que la supérieure pendait comme un rideau devant l'orbite.

Au milieu du moignon, on apercevait une tache noire qui était probablement due à une procidence iridienne; de cette tache partait une ligne blanchâtre se dirigeant, en zig-zag, vers la partie inférieure du reste de la cornée', jusqu'à sa jonction avec la sclérotique, etc. Celle-ci reprenait sa blancheur dans quelques points de son étendue, et était sillonnée dans d'autres points, par une injection vasculaire, d'un rouge briqueté, à laquelle il me fut impossible d'assigner un caractère véritable.

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Le 30, B. K. se leva et mangea avec goût; il dormait de mieux en mieux, ne ressentait plus de douleurs nulle part, sinon un embarras dans les mouvements des paupières, par suite du défaut de résistance que leur fournissait le globe de l'œil.

Prescription. Remplacer les fomentations émollientes, par l'usage d'un collyre laudanisé et un peu astringent en instiller quelques gouttes entre les paupières, trois à quatre fois par jour.

Recouvrir l'œil d'un bandeau monocle.

Continuer l'emploi de l'onguent mercuriel, mais ne faire qu'une seule friction dans le courant de la journée.

Prendre trois gros de crème de tartre dans de la tisane.

Le 1er septembre, le moignon jouissait de tous ses mouvements musculaires, il avait une forme ronde, occupait le fond et le centre du cône orbitaire.

Prescription. Continuation des mêmes moyens.

--

Le 6, la maladie n'offrait rien d'essentiel à noter ; le moignon se réduisait de plus en plus; il était d'un blanc jaunâtre.

L'injection était peu visible.

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Le 10, la marche que suivent ordinairement ces sortes d'infirmités, était régulière.

Le 17, le malade pouvait être considéré comme guéri, en attendant l'époque convenable pour la prothèse oculaire.

Remarques. Cette observation me paraît intéressante sous plusieurs rapports : 1. Par la cause qui l'a occasionnée ;

2° Par l'abolition de la vision au même instant ;

3. Par le ramollissement soudain de la cornée;

4° Par la couleur cendrée et leucomateuse de cette même membrane;

5. Par la forme staphylomateuse qu'elle a revêtue;

6o Par sa rupture brusque, en livrant passage aux humeurs et au cristallin ;

7° Par l'apparition d'un chémosis séro-inflammatoire de toute la conjonctive scléroticale;

8 Par le logement du cristallin dans le cul-de-sac conjonctival;

9° Par le développement rapide de tous les phénomènes morbides, malgré le traitement employé ;

10° Par l'absence d'accidents secondaires du côté de l'encéphale et de ses membranes ;

11. Enfin, par la constriction de la pupille immédiatement après l'événement (car quand on passe la pierre infernale sur la surface cornéale, on sait que la pupille se dilate; c'est aussi une brûlure, mais à un degré beaucoup moindre).

Il est probable que, pour déterminer des accidents aussi graves, aussi prompts, particulièrement au tissu de la cornée, la brûlure à dû en attaquer la substance d'une manière toute spéciale. Car on ne peut croire que sa rupture ait été occasionnée par l'étranglement résultant du chémosis, attendu que l'action de celui-ci a été paralysée par le grand nombre de scarifications pratiquées aussitôt son apparition.

Quoi qu'il en soit, cette même cause, 19 fois sur 20, ne conduirait pas à de semblables résultats. On peut la classer au nombre de celles qui peuvent déterminer la rupture de la cornée, pour ne laisser le plus souvent qu'un moignon hideux et impropre à supporter un œil artificiel.

Le 15 novembre, il a été remédié à la difformité qu'offrait la physionomie du sieur B. K., par un œil en émail, que je lui ai posé, et en tout conforme à son congénère.

Cet homme, depuis ce jour, ne s'est plaint que d'une légère démangeaison, provoquée par le défaut d'habitude.

Heureusement que les infirmités de cette espèce sont aujourd'hui masquées, grâce aux progrès de la science.

II. REVUE ANALYTIQUE ET CRITIQUE.

Médecine et Chirurgie.

Note sur la structure et sur quelques maladies des poumons; par M. RocHoux. -L'auteur pose d'abord en principe que, jusqu'à présent, Malpighi est, de tous les anatomistes, celui qui a le mieux décrit et

connu la structure du poumon. Cet organe,
selon lui, est essentiellement membraneux;
son tissu est exsangue par lui-même, bien
que
livrant passage
à tout le sang en circu-
lation, et se trouve disposé de manière à

former un très-grand nombre de petites cellules ou vésicules communiquant entre elles par des ouvertures proportionnellement très-larges et au milieu desquelles se terminent les divisions beaucoup moins nombreuses des bronches. Des nerfs, des vaisseaux se ramifient sur les parois et surtout dans les angles que forment entre eux les petits plans ou plutôt les petites surfaces courbes dont se composent les cellules. Ces points fondamentaux établis, l'auteur arrive aux additions que l'observation microscopique l'a mis à même de faire sur ceux d'entre eux qui lui ont paru devoir être étudiés de nouveau. Après avoir mentionné les opinions contraires d'Helvétius, Haller, Reissessen et même Duvernoy, M. Rochoux examine ce que la structure du poumon offre de réel. Or, il résulte de cette première étude que les poumons donnent en volume 4,553,000 millimètres cubes; en poids, 952,500 millimètres cubes. Cette quantité, plus 199,800 millimètres cubes pour le volume des bronches, ôtés de la première, il reste 3,400,000 millimètres cubes, qui, pour les deux poumons donnent 583,900,00 cellules, en portant le diamètre de chacune d'elles à millimètre 0,14. Maintenant, comme les bronches ne sont pas soumises à plus de quinze divisions dichotomiques, après la dernière desquelles elles ont environ millimètre 0,26 de diamètre, leur nombre s'élève donc à 32,768. Ce nombre, dans l'hypothèse de Reissessen, scrait celui des cellules; lequel, étant au licu de cela de près de six cents millions, met à même de constater qu'il y a 17,790 cellules groupées autour de chaque bronche terminale, occupant à elles toutes un cube de millimètres 5,102 de côté. Dans le der nier millimètre environ de son trajet, chacune de ces divisions bronchiques reçoit tout autour les ouvertures de plusieurs cellules, puis se termine en s'abouchant directement dans trois ou quatre à la fois : d'où l'auteur conclut que l'air se répartit avec une admirable égalité dans tous les points des poumons, que les canaux labyrinthiques de M. Bourgery ne sont qu'une masse très-considérable de cellules s'ouvrant les unes dans les autres; que toute la surface de l'organe respiratoire en contact avec l'air offre trente fois plus d'étendue que la peau; qu'enfin l'homme a proportionnellement cent fois plus de vaisseaux sanguins pulmonaires que la grenouille, et qu'il respire ou hématose plusieurs centaines de fois autant que cet animal.

L'auteur, passant ensuite aux maladies des poumons, conclut que l'hypothèse de l'emphysème par dilatation ne peut souffrir le contrôle du calcul appliqué aux données

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les plus élémentaires de la physique; que l'hypertrophie ou l'atrophie des parois des cellules pulmonaires est encore à démontrer. Il n'y a selon lui de bien démontré jusqu'ici que l'emphysème par infiltration de l'air dans le tissu des poumons: que les tubercules consistent en un tissu d'abord filamenteux singulièrement entrelacé, et alors d'une couleur oranger pâle, lequel, ne tarde pas à passer par tous les degrés de dégénération décrits par les auteurs à partir de l'état dit miliaire: que l'existence d'une membrane fibreuse ou au moins la texture toute particulière du tissu membraneux dont le poumon est essentiellement formé est la cause principale de retrait presque toujours irremédiable que cet organe éprouve dans les épanchements inflammatoires qui ont principalement pour source la plèvre viscérale, d'où l'on tire le précepte d'opérer promptement, dans ces cas, et avant que le tissu pulmonaire ait subi cette espèce de recoquillement qui ne lui permet plus de revenir à son état primitif quoique débarrassé du liquide qui le comprimait.(Comptes-rendus de l'Institut.)

De l'extrait de brou de noix conlre l'engorgement chronique des tonsilles. On trouve dans la Medicinische zeitung la formule d'une préparation que M. le docteur Becker, de Mulhausen, a employée avec succès chez un jeune garçon affecté d'engorgement des tonsilles. La tuméfaction des amygdales datait de plusieurs années et avait acquis une telle importance que l'articulation des paroles était devenue très-difficile et la respiration souvent impossible pendant la nuit. M. Becker conseilla d'appliquer avec un pinceau sur les organes malades la solution suivante: 2 Extrait de brou de noix, 4 grammes; Eau distillée, 60 grammes: M. et F. dissoudre S. A. Cette médication eut des résultats tellement prompts, que l'engorgement des amygdales disparat complétement avant l'emploi de la totalité de la solution.

(J. de méd. et de chir. prat., janv. 1845.)

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Action du sulfate de quinine sur la rate; par M. GoUraud. On sait que M. le professeur Piorry, dans un mémoire présenté il y a deux ans à l'Académie des sciences, a avancé que le sulfate de quinine dissous dans quelques gouttes d'acide sulfurique et pris à des doses modérées, telles que 1 gramme ou 50 centigrammes, exerce sur la rate une action si rapide, qu'il suffit de quarante secondes pour obtenir une diminution considérable du volume de cet organe. On sait encore que c'est par la percussion que M. Piorry a cru constater le fait. Ainsi la région splénique qui tout à

l'heure rendait un son mat dans une étendue plus ou moins considérable, après trentecinq ou quarante secondes de l'administration du sulfate de quinine, donnait un son clair dans cette même étendue. M. Gouraud, frappé de ces résultats extraordinaires, dont il avait d'ailleurs été témoin à la clinique de M. Piorry, a voulu les vérifier lui-même dans le service dont il a été temporairement chargé à l'Hôtel-Dieu. D'accord avec M. Piorry sur le fait, il diffère complétement avec ce professeur sur son interprétation.

Ainsi, il a bien reconnu que si on administre le sulfate de quinine dissous à un malade dont l'hypocondre gauche est occupé par une rate volumineuse et rend un son mat, il suffit, en effet, de quarante secondes et même de moins de temps, pour que cette région acquière une sonorité très-marquée. Mais ce n'est pas, d'après M. Gouraud, et comme on serait porté à le croire, à la disparition de la rate qu'est dû le phénomène, mais bien au gonflement subit de la portion splénique de l'estomac par un développe ment gazeux. M. Gouraud fit mettre dans la même quantité d'eau distillée quelques gouttes d'acide sulfurique sans sulfate de quinine, le résultat fut le même qu'avec le sulfate de quinine: disparition de la matité splénique. Il répéta l'expérience avec l'eau distillée seule, avee la limonade, avec l'eau vineuse, avec la tisane commune; toujours même résultat qu'avec le sulfate de quinine dissous : disparition de la matité splénique. D'où il est clair pour M. Gouraud qu'il saffit de l'ingestion d'une très-petite quantité de liquide pour produire dans l'estomac un développement gazeux assez considérable, et pour donner presque immédiatement, et en quarante secondes et moins, au moyen de la percussion, dans la région splénique, une sonorité marquée et presque tympanique. En appliquant l'orcille sur la matité gastro-splénique au moment où le malade boit une gorgée d'eau, on est frappé du bruit considérable, du glou-glou sonore produit par cette gorgée d'eau tombant dans un estomac vide.

M. Gouraud pense que la matité considérable et étendue qu'on observe souvent dans la région splénique, n'est pas toujours due à un développement anormal de la rate; qu'on ne l'observe que lorsque les malades n'ont pas bu depuis quelque temps, et qu'elle est le résultat de la vacuité de l'estomac et du colon transverse dont les parois, appliquées l'une contre l'autre, peuvent ne donner aucune sonorité. La sonorité qui succède avec rapidité à cette matité est le résultat d'un développement gazeux produit par l'injection de quelque liquide dans l'estomac.

Sans nier absolument que le sulfate de quinine ait une influence aussi rapide que l'a dit M. Piorry sur l'hypertrophie de la rate, M. Gouraud conclut de ces faits que cette action en quarante secondes n'est pas constante, qu'elle n'est pas ordinaire, qu'elle est même rare si elle existe; que dans les expériences présentées par M. Piorry, il n'a pas tenu compte d'un phénomène qui complique la question. Les faits de M. Piorry sont vrais : la matité disparaît. L'explication en est fausse; la disparition de la matité ne tient pas à la diminution du volume de la rate.

(Journal des Connaissances médicochirurgicales, novembre 1844.)

Des causes qui amènent la mort à la suite des blessures et des opérations chirurgicales, et indication de quelques prophylactiques; par le Dr NORMAN CHE

VERS.

Bien que dans ces derniers temps on ait étudié les opérations chirurgicales tant sous le rapport pratique que théorique, on a presque complétement négligé l'étude de ces circonstances graves, de ces formes cachées de maladies internes qui font échouer l'opération la mieux faite et rendent souvent les blessures promptement mortelles. Ces cas sont nombreux dans les annales de la chirurgie, mais on n'a pas encore soumis à un examen approfondi les causes qui les produisent, ni cherché les moyens d'éloigner ces causes ou de les rendre inoffensives. Quoique le nombre des opérations ait diminué dans ces dernières années, par suite de l'introduction dans la pratique de médications plus rationnelles, quoique d'importantes améliorations aient été apportées aux hòpitaux, le danger reste à peu près le même et il meurt toujours encore un nombre assez considérable d'opérés. On a tâché d'en trouver la raison, et les recherches statistiques ont appris que l'opérateur doit surtout s'attacher à préparer le patient à l'opération et à prévenir les suites de celles-ci. Mais les données de la statistique sont ici peu utiles: elles se rapportent d'ordinaire à des circonstances locales ou individuelles, et ne présentent aucun résultat applicable à la généralité. Ainsi, dans les différents grands hôpitaux de Paris, quoique le service soit confié aux mêmes chirurgiens, le rapport de la mortalité au nombre d'opérés varie tellement, d'après Malgaigne, que dans un hôpital on compte 4 décès sur 5 opérés, tandis que dans un autre it n'y a qu'un décès sur 9 ou 10 opérés. Cette différence importante ne peut être attribuée qu'à des circonstances locales propres aux différents hôpitaux, ou à des dispositions individuelles chez les malades. Laissons-là pour le moment la mor

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