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réveilla, demanda à manger, prit avec plaisir ce que le gardien lui présenta, et se mit ensuite à sommeiller de nouveau jusqu'au lendemain.

A la visite du matin, je le trouvai calme; il avait complétement recouvré l'usage de sa raison; il raconta, avec la plus parfaite lucidité intellectuelle, quelques épisodes de sa vie. Il était radicalement guéri. Sa sortie lui fut accordée quelques jours après.

Que s'est-il passé chez cet individu? Pouvons-nous, dans l'état actuel de nos connaissances sur cette matière, apprécier d'une manière rigoureuse quelles sont les modifications survenues dans son état mental qui ont pu produire une guérison si subite? Nous ne pouvons ici, comme dans l'emploi du bain de surprise, attribuer le succès à une secousse violente, à un ébranlement profond du moral, puisque ce bain s'administre avec la plus grande douceur et sans commotion aucune. Est-ce la crainte ou la frayeur qui a rétabli l'ordre dans l'exercice de ses facultés ? Cette interprétation nous paraît plus rationnelle. Ces impressions auraient-elles développé au plus haut degré, l'instinct de sa propre conservation, qui eût fonctionné seul, pendant quelques instants, dans sa plus grande énergie, de telle sorte, que la chaîne vicieuse de ses idées fùt brisée? Quoi qu'il en soit, le but que nous nous proposions fut atteint, l'harmonie se rétablit dans les fonctions de l'entendement.

Le bain d'immersion prolongée, tel que nous l'avons administré, consiste donc, l'aliéné étant placé dans un bain tiède, à lui relever les jambes de façon que la tête plonge dans l'eau, et à l'y laisser assez de temps (15 à 60 secondes), pour que la crainte s'empare de son esprit et qu'il soit disposé à faire toutes les concessions désirables.

Nous lui reconnaissons la propriété d'arrêter l'impétuosité du maniaque le plus fougueux. On n'est pas toujours assez heureux, il est vrai, pour le calmer sans retour, mais on a déjà beaucoup fait lorsqu'on est parvenu à courber, à fléchir, à briser son obstination, surtout lorsque le refus prolongé de prendre des aliments met sa vie en danger, comme chez le malade dont nous venons de relater l'observation. Ce moyen est violent, sans doute, plus violent que la douche, et c'est précisément quand la douche ne suffira pas, qu'on trouvera l'opportunité de son application. D'ailleurs, on ne doit y avoir recours qu'après que l'inefficacité des moyens plus doux est constatée ; et, dans tous les cas l'immersion ne doit pas être prolongée jusqu'à perte de connaissances. Au reste, l'expérience m'a prouvé son innocuité lorsqu'il est administré avec toute la prudence et les ménagements convenables. Il est inutile d'ajouter qu'on ne doit jamais abandonner aux gardiens l'emploi d'un tel mayen.

Chez notre malade, la circonstance de la cécité fut peut-être très-favorable au succès de l'opération, vu qu'il ne pouvait apprécier ce qui se passait autour de lui ni reconnaître le peu de danger qui le menaçait. S'il en était ainsi, on pourrait, dans tous les cas, reproduire les mêmes conditions, par la simple application d'un bandeau.

Le bain d'immersion prolongée ne peut certes pas être appliqué à toutes les manies furieuses, et on ne doit même les prescrire qu'avec réserve. Les cas qui nous paraissent réclamer son emploi. sont, quand des moyens plus doux ont été inutiles, ceux où il est urgent de dompter un aliéné qui présente une grande exaltation intellectuelle, une pétulence extrême, qui s'épuise à force de cris et de mouvements désordonnés, tout en refusant obstinément les aliments; dans ces circonstances, dis-je, l'indication est urgente, le malade succombe, si l'on ne parvient pas à lui faire prendre quelque nourriture; il faut nécessairement agir. Ce moyen trouve aussi ses contre-indications : il est évident qu'on ne pourrait rien en obtenir du malheureux dont la misère et les privations ont troublé la

raison. On ne peut l'appliquer dans la manie qui accompagne la grossesse, ou qui survient à la suite des couches; dans celle qui résulte d'accidents, de coups sur la tête; les malades à tempérament sec, ardent, ne pourraient être soumis à ce traitement; les aliénés plongés dans la tristesse, l'abattement, sont dans un état de dépression qui exclut encore ce moyen.

Depuis cette guérison si rapide, il ne s'est pas présenté un cas parfaitement identique, au dépôt des insensés de l'hôpital; cependant nous avons administré le bain d'immersion prolongée à différents maniaques chez lesquels la douche était inefficace pour obtenir des concessions, et, dans presque tous les cas, nous en avons retiré des effets avantageux.

Cette manière de voir et d'agir trouvera peut-être des détracteurs ; on s'écriera que nous voulons faire un retour vers ces temps de barbarie où l'on violentait les aliénés. Qu'on ne s'effraie pas, ce moyen n'est pas si cruel qu'on pourrait le croire, il ne l'est pas même autant que la douche, si généralement conseillée de nos jours. Leurs effets sont différents : la douche agit, le plus souvent, par la douleur qu'elle cause, c'est un moyen de répression, de contrainte; le bain d'immersion prolongée, au contraire, agit par la crainte, la frayeur, ou en provoquant une émotion forte; et nos maîtres n'ont-ils pas reconnu l'utilité, dans certains cas, de ces sortes d'ébranlements? S'il rencontrait quelque antagoniste. je voudrais lui dire : Si une persoune que vous affectionnez était atteinte d'aliénation mentale; si, depuis plusieurs jours, elle s'obstinait à refuser des aliments; si, enfin, son existence courait de grands dangers, et qu'il vous restât cette chance de la sauver, hésiteriez-vous un instant à en réclamer l'emploi ? Non, évidemment non, vous seriez le premier à fonder sur elle vos plus douces espérances,

ÉTUDES SUR LA MALADIE DE LA HANCHE; par le docteur A. V. Pigeolet, membre titulaire de la Société.

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(Suite. - Voir le cahier de février, p. 83.)

SECT. VII. Des eaux minérales. Bon nombre d'eaux minérales naturelles ont obtenu beaucoup de vogue dans les affections du système lymphatique et particulièrement dans les maladies des os et les rhumatismes chroniques. Celles qui fixeront surtout notre attention, sont celles de St.-Amand, de Bourbonne, de Plombières, de Bath, de Malvern, de Luxeuil et d'Ischia, parce qu'on en a recommandé l'usage dans l'affection de la hanche.

Les boues de St.-Amand (France) jouissent d'une certaine renommée contre les rhumatismes, la roideur des articulations, etc.; elles ont été depuis longtemps conseillées dans les maladies de la hanche (1). Elles sont hydro-sulfureuses, noirâtres, d'une odeur marécageuse et très-basses de température; pour ce motif, on n'en fait usage que dans les fortes chaleurs; Pallas en a donné l'analyse (2); Morand eut l'idée de faire des boues factices avec du charbon de terre et de l'eau, auxquelles il attribua les mêmes propriétés qu'aux boues naturelles (3). L'emploi de ces boues ne pourra procurer quelque avantage, que dans les affections légères à leur début, pour donner, conjointement avec les autres moyens thérapeutiques, plus d'essor

(1) Mémoires de l'Académie de chirurgie, t. V, p. 803.

(2) Pallas; Analyse des eaux et boues thermales de St.-Amand, Recueil des mémoires de médecine, chirurgie et pharmacie militaires, t. VI, p. 284.

(3) Morand; Mémoire sur les eaux minérales de St.-Amand. Mémoires de l'Académie royale des sciences. 1743, p. 1.

à l'économie, et, par ce moyen, détourner les effets d'un excès de vitalité dans une articulation; elles seront utiles encore après la guérison, qu'il y ait ou non ankylose, par leurs effets locaux et généraux, pour rendre aux tissus qui ont souffert, plus de vigueur, et les disposer ainsi à reprendre leurs fonctions d'une manière plus ou moins complète.

Les eaux et les boues de Bourbonne-les-Bains (France), connues depuis trèslongtemps, puisque des ouvrages imprimés dans le XVIe siècle, en vantent les vertus (I), sont des eaux thermales assez fréquentées encore de nos jours; elles contiennent des sels de chaux et de soude, quelques chimistes y ont trouvé de la magnésie, et récemment on y a rencontré du brômure de potassium (2); à certaines époques, les eaux et les boues exhalent une odeur légèrement sulfureuse ; parmi les affections contre lesquelles on a préconisé leur efficacité, se trouvent les rhumatismes anciens et les engorgements articulaires; leur chaleur est de 47° 1/2. Guyenot et Louis en conseillèrent l'usage dans un cas de maladie de la hanche avec luxation, afin de relâcher les muscles et les ligaments, et de pouvoir parvenir par ce moyen à réduire la luxation (3). Dans un exemple cité par Humbert, les eaux de Bourbonne n'eurent pas d'efficacité contre une affection de la hanche, par cause externe, chez un jeune homme de 15 ans (4).

Sue rapporte un fait important de guérison de maladie de la hanche, par cause interne, déterminée par l'usage continu des eaux de Bourbonne (5) ; cet exemple offre ceci de remarquable, qu'à deux reprises, pendant les premiers jours de l'emploi des eaux, la maladie sembla prendre de l'accroissement, pour s'améliorer d'une manière évidente et sensible, lorsqu'on eut insisté pendant quelque temps sur l'application du même moyen; au reste, Duverney, Lassus, Richerand, et beaucoup d'autres praticiens renommés (6) recommandent l'usage des eaux minérales chaudes boueuses, des eaux sulfureuses, etc., dans l'affection de la hanche. De même que celles de Bourbonne, les eaux de Plombières furent connues des Romains, et leurs vertus préconisées contre une infinité d'affections chroniques; leur température varie de 28° à 50° R. La plupart des alchimistes y ont rencontré des sels de soude, de chaux, et une matière animale analogue à l'albumine ou à la gélatine; plusieurs sources contiennent un peu de fer et peut-être un peu d'hydrogène sulfuré (7). Elles ont été conseillées à l'extérieur, dans le traitement des rhumatismes chroniques, des tumeurs articulaires, etc. La sixième observation de Humbert (8), concernant une jeune fille de douze ans, atteinte de luxation spontanée, par cause interne, met en évidence l'effet des eaux de Plombières, puisque la maladie existant depuis plus d'un an, la luxation put être réduite en huit jours, dans l'établissement de M. Humbert, où la malade se rendit à son départ des eaux. Les eaux de Luxeuil (France) jouissent des mêmes propriétés que celles de Plombières; outre divers sels de soude, de potasse, de magnésie, et une certaine

(1) Jacob; Traité des admirables vertus des eaux chaudes de Bourbonnes-les-Bains, etc. Lyon, 1570.

(2) Desfosses et Roumier; Journal de pharmacie, XIII, 533.

(3) Mémoires de l'Académie de chirurgie, t. 5, p. 803, in-4o.

(4) Humbert et Jacquier; ouvrage cité, p. 253.

(5) Sue; Observations, remarques et réflexions sur quelques maladies des os. Cours de clinique externe de Desault; t. II, p. 343.

(6) An rheumaticis, ischiadicisque doloribus aquæ thermales Borbonienses ? Thèse. Besançon, 1721.

(7) Fodéré; Journal complémentaire du Dictionnaire des sciences médicales. T. XXX, P. 302.

(8) Humbert; ouvrage cité, p. 262.

matière bitumineuse végétale (1), M. Braconnot a constaté dans le dépôt noirâtre qui recouvre les parois du bassin, l'existence de la baryte, du péroxyde de manganèse, de l'albumine et de l'oxyde de fer (2). On a vanté ces eaux également contre les affections rhumatismales anciennes et les maladies des articulations, etc. La personne qui fait le sujet d'une observation intéressante de maladie de la hanche, communiquée à l'Académie de chirurgie, éprouva du soulagement à ses douleurs par l'usage des bains de Luxeuil (3).

Bath, en Angleterre (Sommersetshire), possède des eaux thermales dont la réputation est très-ancienne, puisqu'elles étaient déjà connues des Romains ; elles sont très-fréquentées autant peut-être pour les plaisirs qu'on y rencontre, que par motif de santé. Les scrofules et la goutte sont des affections contre lesquelles leurs vertus ont été souvent mises à l'épreuve ; elles contiennent des sels de chaux et de soude, de la silice et du fer; leur température est de 27° R. (4). Dans les maladies des articulations, Charlton, Olivier, en ont vanté les vertus. Selon Robert Thomas (5), les eaux de Bath ne paraissent convenir que dans les rhumatismes non inflammatoires et où la chaleur du lit n'augmente point la douleur. Au dire de Falconer (6), les eaux de Bath à l'extérieur, ont eu du succès dans un grand nombre de sciatiques ou d'affections rhumatismales de la hanche.

Malvern, autre ville d'Angleterre (Worcestershire), a également des eaux minérales dont la renommée attire chaque année un grand nombre de malades; elles sont surtout mises en usage contre les affections scrofuleuses : « Les ulcérations » douloureuses et profondes, qui sont accompagnées d'une grande irritation locale, ont été soulagées par les eaux de Malvern. Appliquées à l'extérieur, elles » modèrent l'abondance de la suppuration, corrigent la fétidité qui caractérise la > carie, favorisent la marche des bourgeons charnus et l'exfoliation de l'os » carié (7). »

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Il existe aussi dans le royaume de Naples, un grand nombre d'eaux minérales, d'étuves naturelles et de sables chauds, en grande réputation dans les États des Deux-Siciles; une grande quantité de personnes s'y rendent chaque année dans le courant de l'été, et les médecins du pays y envoient ordinairement les malades atteints d'affections articulaires, qui peuvent faire le trajet; Valentin a indiqué toutes ces eaux (8).

La capitale elle-même possède plusieurs sources: celles de Sainte-Lucie (9), sur le quai du même nom, contient, d'après Ricci (10), du gaz acide carbonique, de l'hydrogène sulfuré, du sulfate et du muriate de soude, du sous-carbonate de

(1) Journal universel des sciences médicales, t. XV, p. 323.

(2) Braconnot; Précis des travaux de la Société des sciences, arts et lettres de Naucy, 1819, page 91.

(3) Mémoire de l'Académie de chirurgie, t. V, p. 803.

. (4) Murray; Annales de chimie, t. 46.

(5) Robert Thomas; Nouveau traité de médecine pratique, t. I,
(6) Falconer; Memoirs of the medical Society of London. Vol. VI.
(7) Robert Thomas; ouvrage cité, t. II, p. 344.

p. 336.

(8) Valentin; Voyage médical fait en Italie, en 1820 et 1824. Paris, 1826.

(9) Pendant la saison des chaleurs à Naples, il est peu de personnes qui ne fassent usage de quelque eau minérale ; celle de Sainte-Lucie est une des plus recherchées; la foule s'y porte continuellement, et on la boit en mangeant de petits biscuits parsemés de grains de coriandre; c'est la boisson qui nous parut la plus convenable pour obvier aux inconvénients de la chaleur élevée qui règne dans le midi de l'Italie, pendant les mois de juillet et d'août. (10) Ricci; Analisi chimica dell'acqua ferrata e solfurea di Napoli, Napoli, in-8”.

soude et de chaux, et de la silice. Le professeur Sementini y a rencontré également de l'oxyde de magnésie; Covelli y a constaté la présence d'un hydriodate alcalin (1); et Ronchi y a trouvé un peu d'iode (2).

Il existe encore plusieurs autres sources analogues dans les provinces, et qui sont indiquées dans l'ouvrage de Guarini.

Dans la ville, on emploie aussi l'eau qui coule au pied du promontoire de Pizzo Falcone ; il y a en outre les eaux de Bagnoles, puis celles de Pouzroles, qui comprennent la source de Pisciarelli, celles de Subveni homini et du temple de Sérapis. Mais les plus célèbres de toutes sont dans l'ile d'Ischia, dans le golfe de Naples; Castellamare, à deux lieues de Naples, possède également d'excellentes sources. Pendant notre séjour à Naples, en 1840, nous avons souvent entendu faire l'éloge des eaux d'Ischia, et plusieurs médecins nous ont assuré qu'elles produisaient quelquefois des guérisons inespérées de maladies articulaires; aussi, rarement mettent-ils l'amputation en pratique dans ces circonstances.

Pour pouvoir profiter de l'avantage de l'une ou l'autre de ces eaux minérales, on devra s'en trouver à une certaine portée, car si le mouvement est permis par l'application du bandage amidonné, on ne franchirait cependant pas de trèsgrandes distances, sur des routes empierrées surtout, sans courir quelques risques d'amener une réaction, les secousses étant toujours quelque peu pénibles, malgré l'exactitude avec laquelle le bandage a été confectionné ; on devra donc s'y rendre à petites journées, autant que possible par des chemins de terre, et prendre la précaution de prolonger et multiplier les repos suffisamment, pour que ce déplacement soit favorable au malade et ne lui cause aucun préjudice.

et

L'usage des bains minéraux, des eaux thermales et des boues sera appliqué d'après les principes que nous avons exposés plusieurs fois, en prenant en considération la cause première du mal, pour donner à telles eaux la préférence, nous renvoyons aux traités spéciaux pour les détails d'application et de coutumes, que les limites de notre travail ne nous permettent point de traiter assez longuement. Il nous reste, pour terminer cet article, à indiquer les précautions à prendre quant à l'enlèvement momentané du bandage que nécessite l'usage des bains. Hormis la circonstance dans laquelle le fémur déplacé a été récemment fixé sur un point où l'on désire qu'il contracte adhérence, et celle dans laquelle, la luxation ayant été déterminée par perte de substance de la cavité cotyloïde ou gonflement de la glande, le fémur abaissé ne se maintient qu'à l'aide du bandage, il sera toujours possible de l'enlever momentanément pour permettre l'usage d'un bain général. A cet effet, un lit doit être disposé à côté de la baignoire, dans lequel on fera prendre au patient la position convenable et qu'on désire lui faire conserver tout le temps de l'immersion; on place également dans le même but, dans la baignoire, un coussin pour le tronc et un autre pour les membres, en balle d'avoine et fixés sur des plaques de plomb, de telle sorte que la position soit la même que sur le lit; si toutefois il y a quelque déplacement du membre à craindre par suite de mouvement, deux ou trois personnes déposeront alors le malade dans la baignoire avec précaution, et le remettront au lit après le bain, pour lui replacer son bandage.

L'usage des eaux sera généralement plus avantageux, lorsque la maladie n'aura pas fait de grands ravages, et sera toujours à conseiller, quand le mal enrayé après quelques prodromes, la constitution du sujet donnera des craintes pour une récidive; ce n'est, du reste, qu'un moyen accessoire et auquel il serait souvent

(1) Guarini; Dizionario pharmaceutico magistrale ed officinale. Napoli, 1837.

(2) Ronchi; Note sur les usages médicinaux des principales eaux minérales du royaume de Naples; Osservatore medico, 1827.

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