Dictionnaire des sciences naturelles,... suivi d'une biographie des plus célèbres naturalistes..., Volume 24F.G. Levrault, 1822 |
Expressions et termes fréquents
Adanson alongé anthères arbre arbrisseau arrondies avoit axillaires blanc bords botanistes Brésil Buffon Burmann calathides calice capsule Ceilan CH.D cinchonine cinq Clinanthe composée corolle corvus corymbes couleur courtes cultive au Jardin cylindriques dentées dicotylédones divisions donne ce nom drupe Encycl Erpétol espèce étamines fleurs folioles Forskal fruit garnis de feuilles Genre de plantes glabres graines herbacée Hibiscus Ichthyol inférieure Ixora jabiru jacamar jacana jacea jacinthes JASMIN jaspes jaune jungermannia jusquiame Juss Kalanchoe kinine Kunth L'oiseau l'ovaire Lamk lancéolées Lath limbe linéaires Linn Linnæus lobes longues måles Mamm Marcgrave membraneuses monoécie nom arabe nom malabare nommé noms japonois oblongues obtuses offrant pour caractère oiseau Ornith ovaire ovales panicule paroît pédicelles pédoncules péricline pétales pétiolées petites pieds plante croît POIR pouces presque racine rameaux rameuse Rheede semences Serratula sessiles sommet Spec squames stigmate style supérieure terminales Thunberg tiges tube valves variété velues vert Voyez Сн
Fréquemment cités
Page 258 - IV, 177. ils ne font aucun choix des fruits qu'ils destinent à la nourriture des esclaves; mais ils choisissent ceux qui sont de meilleure qualité pour les hommes libres. On les mange ainsi préparés ; leur saveur approche de celle des figues ou des dattes. On en fait aussi une sorte de vin en les mêlant avec de l'eau. Cette liqueur est très-bonne, mais elle ne se conserve pas au delà de dix jours.
Page 258 - du voisinage du désert recueillent encore les fruits de ce « jujubier; ils les vendent dans les marchés, les mangent « comme autrefois, et en nourrissent même leurs troupeaux ; « ils en font aussi une boisson , en les broyant et les mêlant « avec de l'eau. Enfin, la tradition que ces fruits servoient « anciennement de nourriture aux hommes, s'est conservée « parmi ces peuples. C'est encore ce même lotos dont Ho...
Page 258 - C'est le sort qu'éprouvèrent les compagnons d'Ulysse, qu'il fallut arracher avec violence de ces côtes étrangères. Les fruits du lotos étaient sans doute une ressource pour des peuples qui...
Page 142 - On le compose avec des cassaves récemment cuites qu'on amoncelé pour qu'elles se moisissent, qu'on pétrit ensuite avec quelques patates , et auxquelles on ajoute une quantité d'eau suffisante. Il faut que ce mélange fermente pendant deux jours. » Enfin, le voua-paya est une quatrième liqueur analogue aux précédentes. Pour la faire, on prépare la cassave plus épaisse qu'à l'ordinaire, et quand cette cassave est cuite à moitié , l'on en forme des mottes qu'on, empile les unes sur les...
Page 158 - Toute la préparation qu'on lui donne consiste à le couper en quelques tranches et à le faire rôtir ou griller sur les charbons ardens , ou bien à le faire cuire en entier dans un four , jusqu'à ce que l'écorce soit noire ; alors on le ratisse , et on mange le dedans qui est blanc et tendre , comme...
Page 142 - On le prépare en faisant bouillir ensemble, dans de'l'fan, la rapure fraîche d'une variété particulière de manioc, dile cachiri , quelques patates , et souvent un peu de jus de canne à sucre ; puis en laissant fermenter ce mélange durant quarante-huit heures, cette boisson, prise avec modération , passe pour apéritive et diurétique. » Le paya est une boisson fermentée que son goût rapproche du vin blanc. On le compose avec des cassaves récemment cuites qu'on amoncelé pour qu'elles...
Page 257 - Lotophages , dit cet historien , » est un arbrisseau rude et armé d'épines. Ses » feuilles sont petites , vertes et semblables à » celles du Rhamnus. Ses fruits, encore tendres, » ressemblent aux baies du Myrte ; lorsqu'ils sont » mûrs , ils se teignent d'une couleur rousse; ils » égalent alors en grosseur les olives rondes , et » renferment un noyau osseux dans leur in
Page 143 - ... connoître que le suc de ce végétal est un des poisons le plus violent, qui tue en peu de minutes les animaux et les hommes qui n'ont pu s'en préserver. La mort qu'il occasionne est longue, affreuse, et n'arrive qu'au milieu des douleurs les plus aiguës. Les symptômes qui la précèdent sont les envies de vomir, des anxiétés, des mouvemens convulsifs, la salivation et une évacuation abondante d'urine et d'excrémens. En ouvrant les cadavres des animaux qui ont péri ainsi, on n'aperçoit...
Page 143 - Souvent on se contente, ainsi que pour le vicou, de préparer la pâte et de la délayer dans de l'eau, quand on a besoin de se désaltérer. Ou peut faire provision de cette pâte pour un voyage de trois semaines. » C'est, ajoute Aublet, le suc de manioc qui fait la base d'une sorte d'assaisonnement qu'on connoît dans le même pays sous le nom de...
Page 260 - J'ai mangé du pain de lotus , et je crois qu'une armée peut fort bien avoir vécu d'un pareil pain , comme Pline rapporte qu'en ont vécu les ly biens.