La politique naturelle, ou, Discours sur les vrais principes du gouvernement, par un ancien magistrat [P.H.D. von Holbach].

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Inhoudsopgave

LIgnorance source des vices et des maux de la Société
21
Origine de lInégalité entre les hommes
23
Remedes à cette Inégalité
26
De lAssistance réciproque
28
Séparation dés intérêts
30
Source du Mal moral page
32
Des Loix
35
Des Loix civiles ou positives
37
Les Loix doivent être utiles à tous
39
Du Droit des gens
40
Devoirs réciproques des Nations
42
Erreurs en Politique
44
Sanction des Loix universelleş
47
Du Droit
49
Ce qui rend le Droit juste
50
De ce qui est licite ou illicite
51
De la Propriété
53
Elle est nécessaire
54
De la Communauté des biens
56
Dangers de loisiveté
57
De la Justice
59
Des Peines et des Récompenses
60
De leur véritable mesure
61
Inégalité introduite par la Société
63
Des Vertus sociales
64
Elles sont nécessaires
67
Du Gouvernement et de son Objet
68
Source de lAutorité
69
Ce que cest que Gouverner page
71
Utilité du Gouvernement
74
Définition des Souverains et des Sujets
75
Origine du Gouvernement
76
a toujours subsisté
77
LUtilité première source de lAu torité souveraine
79
Origine des Aristocraties
81
De la Conquête Ibid X Des Républiques fédératives
82
Origine des Monarchies
84
Inconvéniens de la Monarchie
86
De la Démocratie
87
Ses Inconvéniens
88
Dangers de lAristocratie
91
Des Républiques mixtes
92
Du Gouvernement féodal
94
Du mobile des Républiques
96
De la Monarchie limitée
98
De lAutorité absolue
101
Nulle forme de Gouvernement nest parfaite
104
pas à tous les Peuples
106
La Tranquillité dun Etat nest pas le signe de la bonté dun Gouvernement
107
La Puissance et la Richesse ne prouvent pas le bonheur
108
Des Institutions primitives
110
Des Réformes ou Révolutions
112
En quoi consiste la bonté du Gouvernement page
115
Tolérance sociale
118
Définition du Souverain page
123
Motifs de la Soumission
127
Le consentement de la Nation fait le Souverain légitime
144
De la Théocratie
145
Abus de ce Gouvernement
147
La Licence ne peut être autorisée par la Divinité
150
Du Droit divin
152
La Possession ne peut légitimer labus du Pouvoir
154
Nation représentée
157
Dangers des Troubles
159
La Société est toujours maîtresse de la Souveraineté page
161
Questions naturelles
162
nature
169
De la vraie Souveraineté
172
Des Privileges
173
Droits du Souverain sur la propriété
176
Du Droit de faire la Guerre
178
Le Souverain est le garant de la conduite de ses Ministres
181
Le Souverain légitime protege la Liberté
183
Le Souverain doit être populaire
184
doit connaître le vœu de sa Nation
186
Des Corps intermédiaires
190
Le Souverain ne peut refuser dé couter sa Nation
193
Prétentions orgueilleuses de quel ques Souverains
194
Distinction du Souverain et de la Souveraineté
196
Prérogatives Royales
198
De lÉtiquette
199
Vraie grandeur des Rois
203
Sont soumis aux mêmes devoirs que les autres hommes
205
Des Vertus du Souverain
207
De lEducation des Princes
214
Ses effets sur le bonheur des Sujets
218
Esclaves page
225
De lObéissance
227
De ses Limites
228
Questions sur le même sujet
230
Du Vou de la Nation
231
Des Mécontentemens publics 332
235
De leurs Causes
237
Le Citoyen doit être patient
239
doit obéir aux Loix et se conformer au vœu public
241
De lInégalité entre les Citoyens
243
Origine des Rangs
245
Des Récompenses publiques
246
Des Représentans dune Nation
250
Quels ils doivent être
252
Doivent stiputer pour tous
255
Du Peuple
258
ne faut point laccabler
261
Est souvent trop négligé
263
De lInstruction du Peuple
265
De la Milice
268
Origine de la Noblesse
274
Aristocratie des Nobles sous le Gouvernement féodal
278
Chute de leur pouvoir page
279
nistres
305
De la Magistrature
312
Des Ministres de la Religion
319

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Populaire passages

Pagina 14 - ... parce que les incrédules abusent de tous les termes pour fonder une moralité de nos actions, indépendamment de la> loi de Dieu. Leurs raisonnements ne sont qu'un verbiage vide de sens , quand on l'examine de près. « Pour nous imposer des devoirs, disent-ils , pour nous prescrire des lois qui nous obligent, il faut sans doute une autorité qui ait droit de nous commander. Refusera-t-on ce droit à la nécessité? Disputera-t-on les titres de cette nature qui commande en souveraine à tout...
Pagina 24 - Par là les hommes sont invités et forcés à recourir les uns aux autres, à se prêter des secours mutuels. Chaque membre de la société se voit obligé de payer par les facultés qu'il a reçues celles dont les autres lui font part. Ainsi...
Pagina 319 - L'Etat doit être maître du clergé ; le clergé ne doit jamais être le maître de l'Etat. Si ces maximes paraissent révoltantes à ces hommes hautains dont les droits n'ont que la crédulité pour base , dont le préjugé seul fait récompenser l'oisiveté , on leur dira que la saine politique ne souscrit point à leurs prétentions fastueuses ; que les peuples guéris de leurs X 3 erreurs sont en droit de payer moins chèrement les prétendus services que leurs prêtres leur rendent.
Pagina 145 - Ainsi les droits des Souverains se changèrent en des Droits divins; leur autorité fut irrévocable, et leurs actions furent soustraites au tribunal des Nations : ces Nations aveuglées adoptèrent ces idées surnaturelles et sur la foi de leurs guides religieux eurent pour leurs Chefs une vénération aussi profonde, une soumission aussi peu raisonnée que pour les Dieux dont elles les crurent les images.
Pagina 316 - Lois faites par tous, à se séparer des intérêts d'une Société qui protège, qui fournit la subsistance, qui procure la sûreté, l'abondance, les honneurs. Dès qu'une Nation croit un culte ou des opinions nécessaires à son bonheur, elle veut, sans doute, que les hommes chargés d'en remplir les fonctions et d'annoncer ses dogmes soient payés de leurs services ; le salaire et les récompenses se proportionnent aux besoins que l'on croit en avoir, ou à l'idée que l'on se forme des avantages...
Pagina 59 - L'ON voit donc que la société , de même que la nature , établit une inégalité nécessaire et légitime entre ses membres. Cette inégalité est juste , parce qu'elle est fondée sur le but invariable de la société , je veux dire sur sa conservation et son bonheur.
Pagina 21 - Cessons donc de supposer une préterdue égalité que l'on croit avoir originairement subsisté entre les hommes. Ils furent toujours inégaux. Ne déclamons point contre cette inégalité qui fut toujours nécessaire.
Pagina 135 - Que la flatterie n'appelle point tacite , un pafte que la Nature proclame à haute voix; que la Tyrannie ne traite point de chimérique , ce titre primordial des Nations : il eft gravé pour toujours dans les cœurs de tous les hommes ; la raifon le fait lire à tous ceux qu'elle éclaire: ces archives facrées, à couvert des injures des âges , de la violence & de l'impofture fe conferveront éternellement.
Pagina 51 - Ainsi un champ devient en quelque sorte une portion de celui qui le cullive, parce que c'est sa volonté, ce sont ses bras, ses forces, son industrie, en un mot, ce sont des qualités propres à lui, individuelles, inhérentes à sa personne, qui ont rendu ce champ ce qu'il est. Ce champ, arrosé de sa sueur, s'identifie pour ainsi dire avec lui; les fruits lui appartiennent de même'que ses membres et ses facullés (2).
Pagina v - La sociabilité est dans l'homme un sentiment naturel, fortifié par l'habitude et cultivé par la raison. La nature en faisant l'homme sensible lui inspira l'amour du plaisir et la crainte de la douleur. La société est l'ouvrage de la nature, puisque c'est la nature qui place l'homme dans la Société... L'homme est sociable, parce qu'il aime le bien-être et se plaît dans un état de sécurité. Ces sentiments sont naturels, c'est-à-dire découlent de l'essence ou de la nature d'un être qui...

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