La politique naturelle, ou, Discours sur les vrais principes du gouvernement, par un ancien magistrat [P.H.D. von Holbach]. |
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abus autorité avan avantages aveugle besoins bien-être bienfaits bonheur bornes bres caprices cesse chefs ciété citoyens clavage concitoyens consentement conserver courtisans desirs despotisme devient devoirs Divinité doit doivent enfans état état de nature facultés félicité force force centrale galité gouver gouvernemens gouvernement gouvernent guerre guider hommes humaine inconvéniens individus injuste intérêts jamais jouir juste justice l'amour l'association l'autorité souveraine l'équité l'état l'homme l'intérêt l'utilité législateurs légitime liberté loix naturelles lorsqu'il lui-même maîtres malheureux maux membres ment mentanée ministres monarchie monarque nable nation nature néces nécessaires nuire nuisibles objet obligé pables passions patrie peuples peuvent pouvoir préjugé princes priver procure propre propriété puissance puissance suprême qu'un raison raison publique récompenses remedes rend représentans reux rien rois sance sentir serait seul sions sociale société source souvent souveraineté subjuguer sujets suprême sûreté tages talens téger tems tion toyens tyran utiles vail verain vertueux vertus vices violence volonté volonté générale
Populaire passages
Pagina 14 - ... parce que les incrédules abusent de tous les termes pour fonder une moralité de nos actions, indépendamment de la> loi de Dieu. Leurs raisonnements ne sont qu'un verbiage vide de sens , quand on l'examine de près. « Pour nous imposer des devoirs, disent-ils , pour nous prescrire des lois qui nous obligent, il faut sans doute une autorité qui ait droit de nous commander. Refusera-t-on ce droit à la nécessité? Disputera-t-on les titres de cette nature qui commande en souveraine à tout...
Pagina 24 - Par là les hommes sont invités et forcés à recourir les uns aux autres, à se prêter des secours mutuels. Chaque membre de la société se voit obligé de payer par les facultés qu'il a reçues celles dont les autres lui font part. Ainsi...
Pagina 319 - L'Etat doit être maître du clergé ; le clergé ne doit jamais être le maître de l'Etat. Si ces maximes paraissent révoltantes à ces hommes hautains dont les droits n'ont que la crédulité pour base , dont le préjugé seul fait récompenser l'oisiveté , on leur dira que la saine politique ne souscrit point à leurs prétentions fastueuses ; que les peuples guéris de leurs X 3 erreurs sont en droit de payer moins chèrement les prétendus services que leurs prêtres leur rendent.
Pagina 145 - Ainsi les droits des Souverains se changèrent en des Droits divins; leur autorité fut irrévocable, et leurs actions furent soustraites au tribunal des Nations : ces Nations aveuglées adoptèrent ces idées surnaturelles et sur la foi de leurs guides religieux eurent pour leurs Chefs une vénération aussi profonde, une soumission aussi peu raisonnée que pour les Dieux dont elles les crurent les images.
Pagina 316 - Lois faites par tous, à se séparer des intérêts d'une Société qui protège, qui fournit la subsistance, qui procure la sûreté, l'abondance, les honneurs. Dès qu'une Nation croit un culte ou des opinions nécessaires à son bonheur, elle veut, sans doute, que les hommes chargés d'en remplir les fonctions et d'annoncer ses dogmes soient payés de leurs services ; le salaire et les récompenses se proportionnent aux besoins que l'on croit en avoir, ou à l'idée que l'on se forme des avantages...
Pagina 59 - L'ON voit donc que la société , de même que la nature , établit une inégalité nécessaire et légitime entre ses membres. Cette inégalité est juste , parce qu'elle est fondée sur le but invariable de la société , je veux dire sur sa conservation et son bonheur.
Pagina 21 - Cessons donc de supposer une préterdue égalité que l'on croit avoir originairement subsisté entre les hommes. Ils furent toujours inégaux. Ne déclamons point contre cette inégalité qui fut toujours nécessaire.
Pagina 135 - Que la flatterie n'appelle point tacite , un pafte que la Nature proclame à haute voix; que la Tyrannie ne traite point de chimérique , ce titre primordial des Nations : il eft gravé pour toujours dans les cœurs de tous les hommes ; la raifon le fait lire à tous ceux qu'elle éclaire: ces archives facrées, à couvert des injures des âges , de la violence & de l'impofture fe conferveront éternellement.
Pagina 51 - Ainsi un champ devient en quelque sorte une portion de celui qui le cullive, parce que c'est sa volonté, ce sont ses bras, ses forces, son industrie, en un mot, ce sont des qualités propres à lui, individuelles, inhérentes à sa personne, qui ont rendu ce champ ce qu'il est. Ce champ, arrosé de sa sueur, s'identifie pour ainsi dire avec lui; les fruits lui appartiennent de même'que ses membres et ses facullés (2).
Pagina v - La sociabilité est dans l'homme un sentiment naturel, fortifié par l'habitude et cultivé par la raison. La nature en faisant l'homme sensible lui inspira l'amour du plaisir et la crainte de la douleur. La société est l'ouvrage de la nature, puisque c'est la nature qui place l'homme dans la Société... L'homme est sociable, parce qu'il aime le bien-être et se plaît dans un état de sécurité. Ces sentiments sont naturels, c'est-à-dire découlent de l'essence ou de la nature d'un être qui...