Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

ROMAINS.

VULGAIRES.

ROMAINS. VULGAIRES.

[ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors]
[merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small]

Après le nombre cent mille, les latins se servent des adverbes marqués dans la table suivante pour multiplier leurs supputations presqu'à l'infini.

[blocks in formation]
[blocks in formation]

CHI-KING. C'est un recueil de vers qui forme le deuxième livre canonique des chinois. Il renferme beaucoup de pièces mauvaises et extravagantes; ce sont des espèces d'odes on en voit une surtout qui est bizarre: on y attribue perte du genre humain à une femme, et l'on y annonce la destruction du monde, comme prochaine. Cet ouvrage est regardé comme très-suspect ; il passe même pour une interpolation rabbinique.

la

CHINOIS (écriture des ). Anciennement les chinois écrivaient avec un pinceau de fer sur des tablettes de bambou; sans doute que ce pinceau, ou pour mieux dire cette pointe, avait succédé aux cordelettes et aux koua (voyez ces MOTs).

Ensuite ils se servirent du pinceau pour écrire sur le satin; et enfin, sous la dynastie des hans, ils firent la découverte du papier, 160 ans avant Jesus-Christ, suivant le père Martini. Cette invention se perfectionna insensiblement, et leur procura différentes sortes de papier (voyez à l'article PAPIER PAPIER DE LA CHINE). Les chinois se servent encore du pinceau pour écrire, et ils font leur papier extrêmement uni, parce que le pinceau ne pourrait couler facilement sur un fond un peu raboteux, et y fixer certains traits délicats. Ils écrivent du haut en bas, en commençant par la droite. Leurs caractères, suivant quelques auteurs, ressemblent aux hiéroglyphes égyptiens: Kircher, Mairan, Needham sont de cet avis: de Guignes lui-même s'occupait d'un ouvrage dans lequel il se proposait de prouver que chacun des 214 caractères élémentaires des chinois répond aux hiéroglyphes égyptiens, et que tous les deux ont la même signification (1). L'anglais Hager combat l'opinion de ces savans dans un ouvrage qu'il vient de publier sur les caractères élémentaires des Chinois.

CHYROGRAPHE. On entend par ce mot, qui était très en usage dans les 11 et 12° siècles, un acte passé double entre plusieurs parties. Voici comment s'écrivait cet acte: on le commençait au milieu d'une page, ou, pour mieux dire, la première ligne de l'acte se trouvait un peu au-dessous du milieu, et on continuait jusqu'au bas de cette page; ensuite on retournait le papier du haut en bas, et on recommençait le même acte, en laissant un intervalle entre les deux lignes

(1) De Guignes, ainsi que les auteurs que nous venons de citer, ne voient dans les chinois qu'une colonie d'égyptiens qui sont allé s'établir à l'extrémité de l'Asie. Ce systême n'est pas généralement adopté. De Guignes vient de mourir.

per

qui commençaient chaque copie; en sorte que les deux sonnes en face pouvaient écrire et lire en même-temps le même acte dans l'intervalle qui se trouvait entre les deux copies, il y avait une ligne écrite en gros caractère, ou le plus souvent c'était le mot cyrographum ou chyrographum (ce qui a fait appeler cette forme d'expédition chyrographe); et cette ligne étant coupée par le milieu, on donnait une copie à chacune des deux parties (voyez CHARTES et SYNGRAPHE).

CHOU-KING. C'est le troisième livre canonique des chinois. On le regarde comme un recueil imparfait de traits de morale et de différentes superstitions. On suspecte beaucoup son authenticité, parce qu'il a été brûlé et rétabli depuis. Cependant M. de Guignes, dans la traduction de cet ouvrage (par le père Gaubil), qu'il a publiée, l'a ainsi intitulé Le Chou-king, un des livres sacrés des chinois, qui renferme les fondemens de leur ancienne histoire, les principés de leur gouvernement et de leur morale, ouvrage recueilli par Confucius, traduit et enrichi de notes par Gaubil, revu et corrigé par de Guignes, etc. Voici comme il s'explique dans la préface de ce livre : « Cet ouvrage est le livre sacré d'une nation sage, éclairée; il est la base de son gouver nement, l'origine de sa législation, le livre dans la lecture duquel ses souverains et ses ministres doivent se former, la source la plus pure et la moins équivoque de son histoire, le livre le plus important des livres sacrés des chinois, pour lequel ils ont un respect si singulier, qu'ils n'oseraient en changer un seul de ses caractères, qui sont tous comp tés (1)........ Ce livre renferme une morale austère; il prescrit par-tout la vertu, l'attachement au souverain, le

(1) Ils sont au nombre de vingt-cinq mille sept cents.

« VorigeDoorgaan »