Discours sur la philosophie de Leibnitz, prononcé a la Sorbonne le 19 janvier 1857 ...

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Typ. de H. Plon, 1857 - 32 pagina's
 

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Populaire passages

Pagina 30 - L'amour est cette affection qui nous fait trouver du plaisir dans les perfections de ce qu'on aime, et il n'ya rien de plus parfait que Dieu ni rien de plus charmant.
Pagina 24 - ... m'aperçus qu'il est impossible de trouver les principes d'une véritable unité dans la matière seule, ou dans ce qui n'est que passif, puisque tout n'y est que collection ou amas de parties à l'infini.
Pagina 27 - Car tout est réglé dans les choses une fois pour toutes avec autant d'ordre et de correspondance qu'il est possible; la suprême Sagesse et Bonté ne pouvant agir qu'avec une parfaite harmonie...
Pagina 13 - ... de l'imiter en faisant des découvertes; c'est la véritable manière de suivre les grands hommes et de prendre part à leur gloire sans leur rien dérober 1.
Pagina 17 - Ce système parait allier Platon avec Démocrite, Aristote avec Descartes, les scolastiques avec les modernes, la théologie et la morale avec la raison. Il semble qu'il prend le meilleur de tous côtés, et que puis après il va plus loin qu'on n'est allé encore.
Pagina 28 - Il n'est pas seulement un miroir de l'univers des créatures, mais encore une image de la divinité. L'esprit n'a pas seulement une perception des ouvrages de Dieu ; mais il est même capable de produire quelque chose qui leur ressemble, quoique en petit.
Pagina 17 - J'ai tâché de déterrer et de réunir la vérité ensevelie et dissipée sous les opinions des différentes sectes des Philosophes ; et je crois y avoir ajouté quelque chose du mien pour faire quelques pas en avant.
Pagina 30 - Pour l'aimer, il suffit d'en envisager les perfections, ce qui est aisé, parce que nous trouvons en nous leurs idées. Les perfections de Dieu sont celles de nos âmes, mais il les possède sans bornes : il est un océan dont nous n'avons reçu que des gouttes; il ya en nous quelque puissance, quelque connaissance, quelque bonté; mais elles sont tout entières en Dieu.
Pagina 24 - Il fallut donc rappeler et comme réhabiliter les formes substantielles, si décriées aujourd'hui; mais d'une manière qui les rendît intelligibles, et qui séparât l'usage qu'on en doit faire de l'abus qu'on en a fait. Je trouvai donc que leur nature consiste dans la force, et que de cela s'ensuit quelque chose d'analogique au sentiment et à l'appétit ; et qu'ainsi il fallait les concevoir à l'imitation de la notion que nous avons des âmes.
Pagina 29 - Ainsi Dieu seul est l'unité primitive ou la substance simple originaire, dont toutes les monades créées ou dérivatives sont des productions, et naissent, pour ainsi dire, par des fulgurations continuelles de la divinité de moment à moment, bornée par la réceptivité de la créature à laquelle il est essentiel d'être limitée.

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