Essai historique sur la musique en Russie

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Fischbacher, 1904 - 274 pagina's
 

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Populaire passages

Pagina 161 - Il suffit, pour s'en convaincre, de jeter un coup d'œil sur les trente et quelques opéras italiens de Rossini, sur les soixante-dix et plus de Donizetti.
Pagina 15 - Il y avait dans ce tissu d'harmonie des enchevêtrements de parties qui semblent impossibles, des soupirs, de vagues murmures comme on en entend parfois en rêve, et de temps en temps de ces accents qui, par leur intensité, ressemblent à des cris, saisissent le cœur à l'improviste, oppressent la poitrine et suspendent la respiration. Puis tout s'éteignait dans un decrescendo incommensurable, vaporeux, céleste; on eût dit un chœur d'anges partant de la terre et se perdant peu à peu dans les...
Pagina 52 - Faut-il tout te dire?... Je pense que je pourrais, moi aussi, donner à notre théâtre un ouvrage de grandes proportions. Ce ne sera pas un chef-d'œuvre, je suis le premier à l'admettre, mais enfin ce ne sera pas si mal!... Qu'en dis-tu? L'important est de bien choisir le sujet. De toute façon, il sera absolument national. Et non seulement le sujet, mais la musique : je veux...
Pagina 111 - Lvow, c'est sa composition de l'Hymme national russe, dont il a raconté lui-même en ces termes l'enfantement dans ses Mémoires : J'accompagnais en 1833 l'Empereur Nicolas dans son voyage en Prusse et en Autriche. De retour en Russie, je fus informé par le comte de Benkendorf que le souverain, regrettant. que nous autres Russes nous n'eussions pas d'hymne national, et fatigué de l'air anglais qui y avait suppléé pendant de longues années, me chargeait d'essayer d'écrire un hymne russe. Le...
Pagina 52 - Et non-seulement le sujet, mais la musique : je veux que mes chers compatriotes se trouvent là comme chez eux, et qu'à l'étranger on ne me prenne pas pour un glorieux, un présomptueux qui se pare, comme le geai, des plumes d'autrui. Je commence à m'apercevoir que je pourrais t'ennuyer en prolongeant outre mesure une description de ce qui est encore dans les limbes de l'avenir. Et qui sait si je trouverai en moi la force etle talent nécessaires pour remplir la promesse que je me suis faite!...
Pagina 113 - SaintPétersbourg il ya quatre ans, l'opéra â'Ondine, dont M. de Saint-Georges vient de traduire le livret en français, contient des beautés de l'ordre le plus élevé, fraîches, vives, jeunes et d'une originalité charmante. Depuis qu'il dirige le chœur des chantres de la cour, tout en suivant la même voie que ses devanciers, en ce qui concerne le perfectionnement de l'exécution, il s'est appliqué à augmenter le répertoire déjà si riche de cette chapelle, soit en composant des pièces...
Pagina 17 - Église, attribuent à saint Jean de Damas la restauration de ce chant et la composition d'un grand nombre d'hymnes et de cantiques qui sont encore en usage. Il est certain que, prenant pour base de son travail le Typique, formulaire le plus ancien de l'office, dont l'original existait de son temps au monastère de...
Pagina 6 - Laroche, avec sa marche piquante et imprévue, ses fantaisies et ses soubresauts, ses dessins de fioritures gracieuses; cette harmonie, avec son système d'accords d'une transparence cristalline, avec ses cadences plagales et phrygiennes qui ouvrent à l'âme de si vastes perspectives ; ce rythme qui prend si franchement ses aises et dans sa liberté illimitée déroule si capricieusement les diverses formes du mouvement, tout cela ne nous peintil pas le peuple russe ? Ne voyons-nous pas se refléter...
Pagina 111 - ... depuis le savant jusqu'à l'ignorant. Cette pensée m'absorbait, les conditions du travail dont j'étais chargé me rendaient perplexe. Un soir, rentrant très tard chez moi, je composai et écrivis en quelques instants la mélodie de l'hymne. Le lendemain, j'allai chez Joukovsky pour lui demander les paroles; mais il n'était pas musicien et eut beaucoup de mal à les adapter à la conclusion mineure de la première cadence de la mélodie. J'annonçai enfin au comte de Benkendorf que l'hymne...
Pagina 15 - France musicale, juillet 1840. de Leuchtenberg m'ayant fait un jour, à Saint-Pétersbourg, l'honneur de m'inviter à entendre une messe chantée à mon intention dans la chapelle du palais, j'ai pu juger de l'étonnante assurance avec laquelle ces choristes, ainsi livrés à eux-mêmes, passent brusquement d'une tonalité à une autre, d'un mouvement lent à un mouvement vif, et exécutent jusqu'à des récitatifs et des psalmodies non mesurées avec un ensemble imperturbable. Les quatre-vingts...

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