Histoire de la Révolution de France, pendant les dernières années du règne de Louis XVI, Volume 11

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Chez Giguet, an 9-11, 1803 - 14 pagina's
 

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Pagina 54 - C'était une lettre ainsi conçue : Citoyen président. Ma santé depuis longtemps affaiblie me rend l'habitude de la vie d'une assemblée aussi orageuse que la Convention impossible. Mais ce qui m'est plus impossible encore, c'est de supporter la honte de m'asseoir dans son enceinte avec des hommes de sang, alors que leur avis, précédé de la terreur, l'emporte sur celui des gens de bien ; alors que Marat l'emporte sur Pétion. Si l'amour de mon pays m'a fait endurer le malheur d'être le collègue...
Pagina 310 - ... l'Assemblée nationale, oubliant qu'elle venait de déclarer que la commune de Paris avait sauvé la patrie, s'empressait de la destituer pour prix de son brûlant civisme. A cette nouvelle, les clameurs publiques élevées de toutes parts ont fait sentir à l'Assemblée nationale la nécessité urgente de s'unir au peuple et de rendre à la commune, par le rapport du décret de destitution, les pouvoirs dont il l'avait investie.
Pagina 329 - Vous n'êtes plus général : j'ordonne qu'on ne vous obéisse plus, et qu'on s'empare de vous. Je vais mettre le scellé sur vos papiers.
Pagina 38 - Ce n'est point ici une mort vulgaire ; les funérailles doivent porter également un caractère particulier. Que la superstition s'abaisse devant la religion de la liberté; que des images vraiment saintes, vraiment solennelles, parlent aux cœurs attendris; que le corps de notre vertueux collègue, découvert à tous les yeux, laisse voir la blessure mortelle qu'il a reçue pour la cause du Peuple ; qu'une inscription retrace avec une énergique simplicité le glorieux motif de sa mort; que le fer...
Pagina 203 - ... vos moyens de défense! Oui, frères et amis, c'est dans le sénat que de parricides mains déchirent vos entrailles! Oui, la contre-révolution est dans le gouvernement, dans la Convention nationale; c'est là, c'est...
Pagina 166 - ... nous-mêmes, et nos ennemis en profitent. » On vous flatte, on vous trompe, je vais achever de déchirer le bandeau. On a fait éprouver aux Belges tous les genres de vexations ; on a violé à leur égard les droits sacrés de la liberté ; on a insulté avec impudence...
Pagina 332 - Ce n'est point sur le territoire autrichien, c'est sur une terre francaise qu'ils ont été arrêtés ; ce n'est pas la force ou la ruse militaire , c'est le crime seul qui les a mis entre les mains de Cobourg : se croire en droit de les retenir , c'est vouloir légitimer la conduite de ceux qui les ont livrés ; c'est dire que les généraux ont le droit de vendre aux ennemis de leur pays ses ministres . ses magistrats , ses représcutans ! » Diront- ils qu'ils ne reconnaissent pas la République?
Pagina 75 - ... les calculs de vos ennemis sur le vide de vos magasins. Il faut que la grande famille des Français ne soit plus qu'une armée; que la France ne soit plus qu'un camp où l'on ne parle que de guerre, où tout tende à la guerre, où tous les travaux n'aient pour objet que la guerre. Il faut surtout s'attendre aux revers, se préparer à l'infortune par les privations, par une vie simple et frugale.
Pagina 75 - ... doivent tomber auparavant. Tous vos moyens sont donc dans vous, dans vous seuls : il faut que votre sol, votre industrie, votre courage, suppléent à tout ce que la nature et les circonstances vous refusent ; il faut que le commerçant oublie son commerce pour n'être plus qu'armateur ; que le capitaliste consacre enfin ses fonds à soutenir...
Pagina 57 - ... ainsi , puisque ma conduite particulière , mon administration publique , mes comptes exacts , mon courage , loin de détruire ces préventions , semblent les accroître encore ; puisque l'on a été jusqu'à dire que la vertu même devenait dangereuse , quand elle pouvait servir de point de ralliement autour d'un individu , il est temps de me soustraire aux regards du public et à l'inquiétude d'une partie de la Convention. Le ciel m'est témoin , la postérité le jugera , mon siècle même...

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