D'après une des lois providenlielles qui régissent le monde, rarement es cuvres au-dessus de l'ordinaire se font sans contradictions plus ou moins fortes et nombreuses. Les Aleliers Catholiques ne pouvaient guère échapper à ce cachel divin de leur utilité. Tantôt on a nié leur existence ou leur importance; tantôl on a dit qu'ils étaient fermés ou qu'ils allaient l'être. Cependant ils poursuivent leur carrière depuis 23 ans, et les productions qui en sorlent deviennent de plus en plus graves el soignées: aussi parait-il certain qu'à moins d'événenients qu'aucune prudence humaine ne saurait ni prévoir ni empêcher, ces Aieliers ne se fermeront que quand la Bibliothèque universelle du Clergé sera terminée en ses 2,000 volumes io-4o. Le passé parait un assez sûr garant de l'avenir, pour ce qu'il y a à espérer ou à craindre. Cependant, parmi les calomnies auxquelies ils se sont trouves en bulle, il en est deux qui ont élé continuellement répétées, parce qu'étant plus capitales, leur eifet entrainait plus de conséquences. De petits el ignares concurrents se sont donc acharnés, par leur correspondance ou leurs voyageurs, à répéter partout que nos Editions étaient mal corrigées el mal inprimées. Ne pouvant allaquer le foud des Ouvrages, qui, pour la plupart, ne sont qua les chefs-d'auvre du Calliolicisme reconnus pour les daus tous les temps et dans tous les pays, il fallait bien sc rejetir sur la forme dans ce qu'elle a de plus sérieux, savoir, la correction et l'impression; en effet, les chessd'ouvre même n'aur.ient qu'une demi-valeur, si le texte en élait inexact ou illisible. Il est très-vrai que, dans le principe, un succès invui dans les fastes de la Typographie ayant forcé l'Editeur de recourir aux mécaniques, alin de marcher plus rapidement et de douner les ouvrages à moindre prix , quatre volumes du double Cours d'Ecriture scrinic ct de Théologie furent tirés avec la correction insuftisante donnée dans les imprimeries à presque tout ce qui s'édile; il est vrai aussi qu'un certain nombre d'autres volumes, apparienant à diverses Publications, furent imprim's ou lrop noir ou trop blanc. Mais, depuis ces lemps éloignés, les mécaniques ont cédé le travail aux prosses à bras, ei l'impression qui en sort, sans élre du luxe, attendu que le luxe jurerait dans des ouvrages d'une telle nature, esi parfaitement convenable sous tous les rapports. Quant à la correction, il est de fait qu'elle n'a jamais été portée si loin dans aucune édition ancienne ou coniemporaine. El comunent en scrail-il autrement, après loutes les peines et toutes les dépenses que nous subissons pour arriver à purger nos épreuves do loutes fautes ? L'habitude, en typographie, même dans les meilleures maisons, est de ne corriger que deux épreuves et d'en conférer une troisième avec la seconde, sans avoir préparé en rien le manuscrit de l'auteur. Dans les Ateliers Catholiques la différence est presque incommensurable. Au moyen de correcteurs blanchis sous Je harnais et dont le coup dweil typographique est sans pitié pour les fautes, on commence par préparer la copio d'un bout à l'autre sans en excepler un seul mol. Ou lit ensuito en première épreuvo avec la copie ainsi préparée. Ou lit en seconde de la même manière, mais en collationnant avec la première. On fait la même chosa en tierce, en collationnant avec la seconde, Ou agil de même en quarte, en collationnant avec la tierce. On renouvelle la même opération en quinte, en collationnant avec la quarle. Ces collationnements ont pour but de voir si aucune des faules signalées au bureau par MM. vês correcteurs, sur la marge des épreuves, n'a échappé à MM. les corrigeurs sur le marbre et le mélal. Après ces cinq lectures entières contrôlées l'uine par l'autro, el en dehors de la préparation ci-dessus mentionnée, vient l'ujours une révision et souvent il en vient deux ou trois, puis l'on cliche. Le clichage opéré, par conséquent la pureté du lexlo se trouvant iinmobilisée. on fait, avec la copie, une nouvelle lecture d'un bout de l'épreuve : l'autre, on se livre à une nouvelle révision, et le tirage n'arrive qu'après ces innombrables précautions. Aussi y a-l-il à Montrouge des correcteurs de loutes les valions et en plus grand nombre que dans vingt-cinq imprimeries de l'aris réunies! Aussi encore, la correction y coûle-l-elle autant que la composition, landis qu'ailleurs ello he coule que le dixième! Aussi enliu, bien que l'assertion puisse parallre téméraire, l'exaciilude obtenue par tant do frais ei de soins, fail-elle que la plupart des Editions des Aleliers Catholiques laissent bien loin derrière elies celles même des célèbres Bénédictins Mabillon et Montfaucon et des célèbres Jésuites Petau et Sirmond. Que l'on compare, en effet, n'importe quelles feuilles de leurs éditions avec celles des nôtres qui leur correspondent, en grec comme en latin, on se convaincra que l'invraisemblable est une réalité. D'ailleurs, ces savants éminents, plus préoccupés du sens des textes que de la partie typographique et n'étant point correcteurs de profession, lisaiext, non ce que portaicot les épreuves, mais co qui devail s'y trouver, leur haute intelligence suppléant aux fautes de l'édition. De plus, les Bénédiciins, comme les Jésuites, opéraient presque toujours sur des manuscrits, cause perpétuelle de la multiplicité des fautes, pendant que les Aieliers Crittioliques, dont le propre est surtout de ressusciter la Tradition, ui'opèrent, le plus souvent, que sur des imprimés. Le R. P. De Buch, Jésuite Bollandiste de Bruxelles, nous écrivait, il y a quelque temps, n'avoir po trouver, en dix-huit mois d'éludes, une seule faule dans notre Patrologie latine. M. Denzinger, professeur de 'Theologie à l'Université de Wurzbourg, el M. Reissmano, Vicaire Générai de la même ville, nous mandaient, à la date du 19 juillet, n'avoir pu également surprendre une seule faule, soit dans le lain, soit dans le grec de notre double Palrologie. Eotin, le savant P. l'itra, Bénédictiu de Solesmes, el M. Bonnelly, directeur des Annales de Philosophie slrélienne, mis au dél de nous convaincre d'une seule e reur lypographique, ont été forcós d'avouer que nous l'avions pas trop présumé de notre parfaite correction. Dans le Clergé se trouvent très-certainemont de bous latinistes et de bons hollénistes, et, ce qui est plus rare, des hommes très-positifs el très-pratiques. Eb bien! nous leur promelions une prime de 23 ceniimes par chaque vérilable faule qu'iis découvriroul dalis n'importe lequel te nos volumes, mais surtout dans les grecs. Malgré oe qui précède, l'Editeur des Cours complets, sentant de plus en plus l'importance et même la nécessité d'une correction parfaite pour qu'un ouvrage soit véritablement utile et estimable, se livre depuis plus d'un an, el est résolu de se livrer jusqu'à la fin à une opération longue, pénible el coûteuse, savoir, la révision enlière et universeile de ses innombrables clichés. Ainsi chacun de ses volumes, au fur et à mesure qu'il les remet sous presse, est recorrigó mol pour mot d'un bout à l'autre. Quarantc hommes y sont ou y seront occupés pendant 10 ans, et une sonime qui ne saurait être moindre d'un demi-million de francs est consacrée à cet important controle. De celle manière, les Publications des Aleliers Catholiques, qui déjà se distinguaient entre loutes par la supe. rrorité de leur correction, n'auront de rivales, sous ce rapport, daus aucun temps ui dans aucun pays; car, que! est l'éditeur qui pourrait et voudrait se livrer APRES COUP à des travaux si giganiesques et d'un prix si exorbitant? Il faut certes èire bien pénétré d'une vocation divine à cet effet, pour ne reculer ni devant la peine ni devant la dépense, surioul lorsque l'Europe savanle proclame que jacrais volumes n'ont été évités avec lant d'exactitude que ceux de la Bibliothèque universelle du Clergé. Le présent volume est du nombre de ceux révisés, et lous ceux qui le seront à l'avenir porteront celle note. En conséquence, pour juger les productions des Ateliers Catholiques 6018 le rapport de la correction, il ne faudra prendre que ceux qui porteront en tète l'avis ici tracé. Nous ne reconnaissons que cette édition et celles qui suivront sur nos planches de métal ainsi corrigées. On croyait autre ois que Ja stéréotypie immobilisait les fautes, altendu qu'un cliché de métal n'est point élastique; pas du tout, introduit la perfection, car on a trouvé le moyen de le corriger jusqu'à extinction de fautes. L'llébreu a été revu par M. le chevalier Drach, le Grec par des Grecs, le latin et le français par les premiers correcleurs de la capitale cu ces langues, CURSUS COMPLETUS, EX TRACTATIBUS OMNIUM PERFECTISSIMIS UBIQUE HABITIS, ET A MAGNA UNICE CONFLATUS, PLURIMIS ANNOTANTIBUS PRESBYTERIS AD DOCENDOS LEVITAS PASCENDOSVE POPULOS ALTE POSITIS. ANNOTAVIT VERO SIMUL ET EDIDIT J.-P. MIGNE, SIVE CURSUUM COMPLETORUM IN SINGULOS SCIENTIÆ ECCLESIASTICÆ RAMOS EDITOR. TOMUS SECUNDUS. TRACTATUS DE VERA RELIGIONE. VARIÆ APPENDICES. CENSURE DE L'ÉMILE PAR LA SORBONNE. 28 VOLUMINA : 139 FRANCIS. EXCUDEBATUR ET VENIT APUD J.-P. MIGNE EDITOREM, NOMINATAM, SEU PETIT-MONTROUGE, NUNC VERO INTRA MOENIA PARISINA 1862 AUCTORUM ET OPERUM QUI IN HOC TOMO II CONTINENTUR. HOOKE. col. 11. 9 9 9 204 306 385 Vila Hooke (vide ad calcem voluminis). De Natura et Attributis Dei. De Providentia Dei. late, utilitale et necessitate, Supernaturalis Dei in Judæos providentia. Notis internis divinæ originis in ipsa constitutione conspicuis. sapientissima institutione. 465 507 565 597 597 597 638 738 794 831 APPENDICES. VALSECCHI. THEOLOGIA ROTOMAGENSIS ET TOLOSANA. FACULTÉ THÉOLOGIQUE DE LA SORBONNE. l'Education. Index Rerum. 859 868 883 963 978 1035 1094 1100 1247 Parisiis. - Ex Typis J.-P. MIGNE. DE VERA RELIGIONE. Per religionem naturalem intelligimus colleclionem officiorum omnium, sive erga Deum, sive erga seipsum et alios homines, quæ ex consideratione divinæ naturæ et conditionis humanæ, ratione investigari et concludi possunt (1). Oportet itaque in hoc opere de religionis naturalis principiis, 1° Dei naturam et ejus nobiscum relationes explicare ; 2° hominis dotes, vires et conditionem naturalem exponere; 3° ofticia ex hominis cum Deo , seipso et aliis hominibus naturali necessitudine profluentia evolvere. Prima pars theologiam naturalem, secunda moralem philosophiam, tertia universi juris naturalis elementa continebit. Pars prima. THEOLOGIA NATURALIS. Hæc de Deo disquisitio tota tribus quæstionibus continetur : an sit? quis sit? quid agat? Quas tribus sectionibus de Dei existentià, naturà, et providentià explicabimus. SECTIO PRIMA: intelligendi vim, non à providá quâdam natura profectam, sed per naturalem commotionem, seu efficientiam æternæ et ratione carentis materiæ, generatam fuisse. Verùm in definienda materiæ naturà, et rerum originibus explicandis magna inter illos dissensio est. 1° Anaximander, philosophorum qui Deum sustulêre, forsan antiquissimus, materiam æternam et infinitam esse statuebat , atque in se spectatam, nec generationi, nec corruptioni obnoxiam : partes quidem ejus mutari, totum esse immutabile. Ex hujus materiæ naturali motu et qualitatibus, nimirùm frigore, calore, humiditate, siccitate, etc., quas et gigni posse et des DE EXISTENTIA DEI. Erpositio Atheismi. Commune est hoc omnium atheorum principium, universitatem rerum, sensum quoque et (1) In sensu generaliori Religio exprimit socielatem Deum inter et hominem, quorum muluas complectitur relationes. Quippe Religio notionem legis essentialiter implicans, eo ipso Legislatoris, nempè Dei existentiam atque subditorum arguit, determinatque tum superioris jura, lum officia inferiorum. Intelligenda est ergo Religio veluti hujus societatis constitutio, eas relaliones, jura scilicet prxdicta et officia exhibens, definirique potest : Legislatio divina societatis inter Deum el hominen, suâ eorum relationes constiIntione exprimens, suis legibus jura determinans et officia. Porrò ex istis relationibus, juribus et officiis,aliæ rationi proportionatá ejus lumine perspiciuntur, legemque constituunt naturalem, aliæ verò nativum ejusdem rationis captum superanles, nonnisi revelatione seu divina externâ innotescunt manifestatione: neque indè concludas duplicem ideò religiovem, aliam naturalem existere, aliam supernaturalem; namque reverà partes sunt ejusdem Religionis, diversi verò quoad intellectum humanum generis; quod sedulò notat evolvitque Theologus Lugdunensis : « Notandum, inquit, legem naturalem seorsim sumptam, non posse dici Religionem, ita ut duæ sint religiones, quarum altera lege naturali, altera revelatione contineatur, altera naturalis..... altera supernaturalis, seu revelata ; sed unicam essc Religionem, quæ ex lege naturali simul et revelatione coalescit : adcò ut, sive legem naturalem observet liomo, sive vcrilates solà revelatione cognitas firmâ fide teneat, unius ei cjusdem Religionis actus exerceat. : 1° Enim vera quælibet Religio eum omnem cultum compiectitur, quem Deus nobis præscri. bit, ut ipsi grali simus, vitamque æternam con frui dicebat, cuncta, qux' conspicimus aut expe mos omnis generis, angulares, rotundas, læves, rimur, prognata affirmabal. Istas autem formas asperas, hamatas, curvatas, aduncas sccuerunt; seu qualitates, entia realia esse docebat, à ma quas ex infinito tempore in immenso et inani gnitudine, figurâ, situ, molii, quiete, aliisque spatio volitásse el concursåsse asserebant : er 11ateria primariis affectionibus realiter diversa; quo factum est, ut multiplici ratione cohæserint atque ad harum formarum classem, vitam quo inter se, et post varios impetus, factà quasi conque animalem, sensum atque rationem refere spiratione, in unum aut plures vortices coivebat : el eam ob causam ab Aristotele notatus rint. Postremò, post infinitas complicationcs et est, quòd contraria ex codem principio deriva explicationes, molitiones et periclitationes, cùm ret. Infinitos asscrebat generari mundas, qui mille formas et figuras nunc induissent, nunc corrupti in infinitatem naturæ redeunt. exuissent atomi, illum rerum complexum exti2" Leucippus verò et Democritus, cùm intelli tisse, quem hodiè conspicimus (1). Epicurus, geren! Anaximandri philosophiam de formis sub qui Democriti philosopbiam suis inventis auxit, stantialibus, nascentibus et intereuntibus, nullo in atomis primis rerum principiis duplicenı momodo posse consistere cum isto principio, atheo tum incsse voluit : alium perpendicularem, orrum omnium arce : Ex nihilo nihil fit, et in nihilum tum à naturali pondere corpusculorum; alium nil potest reverti, suslulerunt prædictas formas declinationis in aliquibus. Quippe, si atomi omsubstantiales, el materiam in figuras atque ato nes lineâ rectà deorsùm semper caderent, fieri nullo modo potuisset, ut in infinito spatio alosequamur : alqui unica est hujusmodi Religio, nec alia es: quàm Christiana : duplicis quidem sine fide in Christum ; siquidem non est in alio gencris officia continet, nempe alia quæ dictat aliquo salus, nec enim aliud nomen est sub calo ratio naturalis, et alia que per solam revelatio datum hominibus, in quo oporteat nos salvos fieri nem cognoscimus; ex duplici autem illo officio (Act. 4, 12); tum quia necessc fuit ut legis narum ordine non exoritur duplex -Religio, ratu turalis cognitionem, quam variæ hominum curalis una, et supernaturalis altera, seu revelata; piditates maximâ ex parte obscuraverant, Deus alioqui per alterulram seorsim sumplam, Deo lotus redderclur quem exigit cultus; quod tamen per externam revelationem manifestaret. Hinc clarissimum iHud cleri Gallicani testimonium nemo dicere ausit. Numquid enim Deum, ut par in celeberrimis anni 1700 Comitiis : « L'Eglise cst, colere censeretur, qui tolim obsequium ipsi « Catholique a toujours élé persuadée que la debitum coerceret intra legis naturalis adimple i Religion chrétienne consiste dans la foi et les - tionem, vei intra verilates solâ revelatione cognitas? mours; que les dogmes qui fixent la foj cs , 2° Id ver:c cujuslibet Religionis proprium ( ceux qui règlent les maurs ont la nième 1 source, et que les préceptes qui nous appren: est, ut homini subministret quidquid subsidii 4 nent à bien vivre, appartiennent à la foi. ) "requiritur, ut Deo placeat : atqui non ita profeciò se habet lex naturalis; ad eam quippe non Di sapientissimi præsules, nullà factà religionis naturalis mentione, unicam admittunt Religiopertinet fides : atqui sine fide impossibile est placere Deo, ait Apostolus (Hebr. 11, 6). Idem pas nem, nempè Christianam, quam in moribus ci fide ila sitam esse dicunt, ut et ipsæ morum resim testantur sancti Patres, et præsertim Augustinus : « Nos, inquil, ca quæ videntur opera gulie ad fidem cl revelationem pertineant. ) Haud aliter sentiunt omnes Theologi quorum s bona dicimus non esse verè bona sine lide; 1 quoniam opera verè bona necesse est Dco plures eam Religionis naturalis appeilationem placere, cui sine lide quia impossibile est apertè suggillant, ut videre est apud Bergier, Dictionn. verbo Relig. naturelle, Theolog. Roplacere, profectò quod verè opus est bonum, I sine fide non potest esse. » (Lib. 4 contra lomagensem, cujus verba legenda sunt; vide ad Julian. num 51, lom. 10, p.1g. 609.) Ergo, cùm calcem hujus voluminis, $ 3, de Rel. Nat. Ibid. laudabimus alia verba, nempè Theol. Tolosani, non sufficiat lex naturalis, ut Deo placeamus, veram Religionem constitucre sola non potest. quibus haud infelici conatu conciliare tentat ca tholicos in oppositas opiniones circa Religionem : 3° Maximè novella est legis naturalis in Re naturalem abeuntes. ligionem naturalem conversio, nullumque sive Nunc ad tractatum nostrum it redeamus : in Scripturis, sive in Patribus habet fundamenlum. Si enim singulas Ecclesiae ætates perlu doctrinà de Deo ejusque providentià primùm straveris, nullum ante seculum XVIII reperias Iradilà, seu objecio fundamentali Religionis scriptorem ecclesiasticum, qui legem naturalem stabilito, jam specialiùs cum auctore eam in sua venerando Religionis nomine decoraverit. Quin constitutione ex existentià expendemus. Sed operæ pretium erit profectò plurima de etiam in recentibus scriptis ecclesiasticà auclo doctrina et indole incredulorum lum ex Theoloritatc munitis nusquàm apparel nuperum religionis naturalis vocabulum. giâ Rotomagensi, tum ex opere Valsecchi de Itaque pro certo leneamus unicam esse Re Fundamentis Religionis decerpta referre. – Vill. ad calcem voluminis. Jigionem veram, !icmpc christianam, quz licet P.S. praecepta legis naturalis contineal, supernatutalis tamen est : tum quia legis naturalis oflicia, whic'ul oportel, it aiunt Patres, obscrvari nequeini (1) Lucr. lib. 5, v. 417. |