tienne sont jusqu'à quinze ans nécessairement tous également, je t'en loue.... Que (le méidolâtres ou anthropomorphites. ) - IHI. 11 dit chant) délivré de sa misère, perde aussi la (tome 3, p. 98) « qu'en faisant notre bien aux malignité qui l'accompagne, qu'il soit heureux dépens d'autrui, nous faisons le mal. , Et (p. ainsi que moi ; loin d'exciter ma jalousie, son 121) « qu'en souffrant une injustice, il se dit : bonheur ne fera qu'ajouter au mien, i l'Être juste, qui régit tout, saura bien m'en V. (Tome 3, p. 26) : « Je bénis Dieu de ses dédommager. » Il ajoute que : « les misères de dons, mais je ne le prie pas ; que lui demandela vie rendent l'idée de la mort plus suppor rais-je ? , etc. table. ) Mais (lome 2, p. 113) il veut que tout Au contraire (tome 4, p. 79) : « Contentezsoit permis pour conserver sa vie à quiconque vous de faire régulièrement les vôtres (vos n'a nul autre moyen pour vivre. Et (p. 223) prières) devant elles (les jeunes filles);.. faites-les i qu'on doit se venger d'un démenti ou d'un courtes , suivant l'instruction de J.-C. Faitessoufflet , non pas en se plaignant aux magis les toujours avec le recueillement et l'altention trals, ou en se battant en duel, mais par un convenables. Songez qu'en demandant à l'Être autre moyen tout simple, qui mettra l'agres suprême de l'attention pour nous écouter, seur hors d'état de se vanter long-temps de cela vaut bien qu'on en mette à ce qu'on va l'insulte qu'il a faite. 1 - 1V. On lit (tome 3, lui dire. ) VI. Tome 3, p. 184 , il avance p. 84): « Quand je n'aurais d'autre preuve de i que toutes les religions particulières sont l'immortalité de l'âme que le triomphe du mé aulant d'institutions salutaires, et qu'elles sont chant et l'oppression du juste, cela seul m'em toutes bonnes. » (Pag. 195 et 196) il dit qu'un pêcherait d'en douter. » (Tome 4, p. 91 et 92): homme né et élevé à Genève, retournant dans « Il existe un arbitre du sort des humains, sa patrie, doit professer et pratiquer la religion duquel nous sommes tous les enfants, qui nous qu'on y suit, et ne la plus quitter ; que celle prescrit à tous d'être justes, de nous aimer les religion est très-simple et très-sainte ; et il uns les autres, d'être bienfaisants, miséricor ajoute avec vérité (pag. 196) que c'est une dieux, de tenir nos engagements avec tout le fausselé de ne pas pratiquer sincèrement la monde, même envers nos ennemis et les siens. religion qu'on professe. Il avait pourtant dit L'apparent bonheur de cette vie n'est rien ; il (page 133) que dans toutes les religions révélées en est une autre après elle, dans laquelle cet il ne voyait i que les crimes des hommes et les Être suprême sera le rémunérateur des bons misères du genre humain. » Il veut (tome 4, et le juge des méchants. Ces dogmes et les p. 77) que les filles aient la religion de leurs dogmes semblables sont ceux qu'il importe mères et les femmes celle de leurs maris ; d'où d'enseigner à la jeunesse et de persuader à il suit que la mère et la fille doivent en chanlous les citoyens : quiconque les combat, mé ger, en prosesser et pratiquer une nouvelle rite châliment; il est le perturbateur de l'ordre loutes les fois qu'il plaira à la mère ou au mari et l'ennemi de la société. » de varier sur ce sujet, fût-ce pour embrasser L'auteur a donc mérité châtiment, a troublé un culte idolâtre. l'ordre, et s'est montré l'ennemi de la société, Dans le tome 4, pag. 81 et suivantes, il lorsqu'il a dit (tome 3, p.77) que « la providence condamne tous les catéchismes, celui de Gen'empêche pas l'homme de mal faire, soit que nève, comme ceux de toutes les autres comde la part d'un être si faible, le mal soit nul à munions chrétiennes. Les vaines raisons qu'il ses yeux, soit qu'elle ne pût l'empêcher sans apporte seraient condamner le Symbole, et gèner sa liberté. » Et lorsqu'il s'écrie (p. 90 et ailleurs il va jusqu'à prétendre que les caté91): « Que m'importe ce que deviendront les chismes ne servent qu'à rendre les hommes méchants ? Je prends peu d'intérêt à leur sort... impies ou fanatiques. Tome IV, p. 78, 79, 80 Si la suprême justice se venge dès celle vie , et 81. vous et vos erreurs, Ô nations ! êtes ses mi VII. Tome III, pag. 191 : « Tant qu'il resle nistres. Elle emploie les maux que vous vous quelque bonne croyance parmi les hommes, failes à punir les crimes qui les ont attirés.... il ne faut point troubler les âmes paisibles, ni Qu'est-il besoin d'aller chercher l'enfer dans alarmer la foi des simples par des difficultés l'autre vie ? il est dès celle-ci dans le cour des qu'ils ne peuvent résoudre et qui les inquièméchants.... 0 Étre clément et bon! Si les tent sans les éclairer. ) reinords de ces infortunés doivent s'éteindre Néanmoins son ouvrage est plein de déclaavec le temps.... si la même paix nous attend mations contre la révélation chrétienne. Crolt-Il donc qu'il ne reste plus quelque dre public, et de porter les citoyens à désobéir bonne croyance parmi les hommes? Non, il aux lois locales qui prescrivent le culle. Cepenne le pense pas; nous venons de voir qu'il dant une grande partie de son ouvrage n'est regarde même toutes les religions particuliè qu'une infraction perpétuelle des lois portées ses qui sont dans le monde comme autant d'ins là-dessus, non-seulement dans le royaume, tilutions salutaires, qu'il les croit toutes bon mais presque dans toute la partie du monde nes, que, selon lui, le calvinisme, lel qu'on le où il a écrit et publié son livre. professe à Genève, est une religion très-sainte, X. T. III, p. 179 et suivantes : « Lamajesté, qu'on ne doit pas quiller quand on y est né, dit-il, des Écritures m'étonne, la sainteté de el qu'on ne pourrait prosesser, sans la prali l'Évangile parle à mon cæur. .. .. Se peut-il quer, que par une fausseté criminelle. que celui dont il fait l'histoire ne soit qu'un VIII. Tome III, pag. 135 : « Dieu veut être homme lui-même ? est-ce là le ton d'un enadoré en esprit et en vérité : ce devoir est de thousiaste ou d'un ambitieux sectaire.... Loutes les religions, de tous les pays, de tous Où Jésus-Christ avait-il pris. . . . cette morale les hommes, ) Pag. 196: «Songez que tous les élevée et pure dont lui seul a donné des leçons vrais devoirs de la Religion sont indépendants et l'exemple?... La vie et la mort de Jésus des institutions des hommes : qu'un cæur juste sont d'un Dieu. Dirons-nous que l'histoire de est le vrai temple de la divinité; qu'en lout l'Évangile est inventée à plaisir ? Mon ami, ce pays el en toute secte, ainier Dieu par-dessus n'est pas ainsi qu'on invente. . . . Il serait plus lout et son prochain comme soi-même, est le inconcevable que plusieurs hommes cussent sommaire de la loi; qu'il n'y a point de reli fabriqué ce livre, qu'il ne l'est qu'un seul cn gion qui dispense des devoirs de la morale; ait fourni le sujet. . . . L'Évangile a des caracqu'il n'y a de vraiment essentiels que ceux-là; lères de vérité si grands, si frappants, si parque le culte intérieur est le premier de ces faitement inimitables, que l'inventeur en serait devoirs, et que sans la foi nulle véritable plus étonnant que le héros. , P. 189:« Le dog. vertu n'existe. , Comment accorder cela avec mc (dans l'Évangile ) est simple et la morale ce que dit l'auteur p. 195 et 196: «Quand vous sublime. ) voudrez écouter votre conscience,... vous sen ( Avec tout cela, dit l'auteur p. 183, ce tirez que... c'est une inexcusable présomption même Évangile est plein de choses incroyables, de professer une autre religion que celle où l'on de choses qui répugnent à la raison, et qu'il est né, et de ne pas pratiquer sincèrement est impossible à tout homme sensé de croire celle qu'on professe. , Si on est né dans l'ido ni d'aduneltre. , Jésus-Christ qui les a ensei. Jåtrie, dans une de ces sectes où des crimes gnées était donc au moins un enthousiaste, qui défendus par la loi nalurelle sont autorisés et se croyait inspiré et envoyé de Dieu, quoiqu'il prescrits par le culte même, qu'on retienne ne le fût pas. Jésus-Christ, dontla morale était et qu'on professe la religion où l'on est né, et si élevée et si pure, et qui le premier en a don. qu'on la pratique sincèrement, adorera-t-on né un exemple parfait, dont la vie et la mort Dieu en esprit et en vérité ? Aura-t-on la vraie sont d'un Dieu, aurait donc encore mal fait, foi en Dieu ? L'aimera-t-on par-dessus tout et et troublé l'ordre public, porté les citoyens à le prochain comme soi-même? Remplira-t-on la désobéissance, lorsqu'il a envoyé ses Apôtres les devoirs de la morale ? Comment encore prêcher l'Évangile à coute créature, si, comnie l'auteur a-t-il pu dire que toules les religions le dit l'auteur, les religions particulières sont particulières sont des institutions salutaires, toutes des institutions salutaires, qui peuvent qu'elles sont toutes bonnes, qu'on y sert Dieu avoir leurs raisons dans des causes locales, si convenablement, qu'un fils doit avoir la reli elles sont toutes bonnes, si chacun doitsuivre la gion de son père, la fille celle de sa mère, la religion où il est né, si c'est loujours mal faire femme celle de son mari, ct que pour servir que de porter quelqu'un à quitter cette reDieu convenablement dans toute religion qu'on ligion, quelle qu'elle soit, si c'est troubler professe, il faut en même temps pratiquer sin l'ordre et désobéir aux lois qui prescrivent le cèrement celle religion, et adorer Dieu en es culle dans chaque pays, et qu'on est toujours prit et en vérité, croire en lui, l'aimer par obligé d'observer, si c'est une obligation pour dessus tout, et remplir tous les devoirs de la la fille de suivre la religion de sa mère et pour morale ? la femme de suivre celle de son mari. IX. T. III, p. 90, il défend de troubler l'or XI. L'auteur, comme on vient de le voir, parait reconnaitre la force de l'ordre public et des lois, teur les traits dont il peint quelques faux XU (T. 3, page 178): « A l'égard de la révé le scepticisme apparent est cent fois plus allir- fasse qu'il se convertisse et qu'il vive. Par le commandement des doyen et docteurs de la faculté de théologie, suivant la conclusion du 20 août 1762. WOUSTOURN, Grellier. INDEX RERUM TRACTATUS DE VERA RELIGIONE. 9-10 SECTIO PRIMA. De existentiâ Dei.- Ibid. 16 Ibid. 17 20 civilis præcipuum fundamentum est. 43 ARGUMENTUM II. Ex consensu natio- 46 ARGUMENTUM III. Ex sensibus naturali- 53 66 93 Propositio. Interior naturæ humanæ nosæ non est ens infinitè perfeclum 195 vox, seu insiti à naturâ omnium homi- num mentibus sensus, Deum esse indi- SECTIO SECUNDA. De naturâ et al. tributis Dei. 204 58 ARTICULUS PRIMUS. De naturâ Dei ge- Ibid. Quæstio prima. An et quomodò natura non esse, probant omnium nationum antiquissimarum traditiones, confirmant Propositio. Cognitio abstractiva divi- næ naturæ, quam habemus in hâc mor- tali conditione, vera est et sincera; seu ex effectibus naluralibus, ex ideis menti nostræ congenitis, ex creaturarum per- sectionibus apprehendimus perfectio- 94 nes Dei , si non perfectè et quoad mo- dum infinitum, sallem ut in se sunt et hunc initio constituit atque in omni lempore regit, ostendit lotius universi Quæstio II. An et quomodò attributa et omnium ejus partium descriptio. Ibid. divina inter se distinguantur. Pars prima. Mundi species et apta Quæstio III. An sit inter attribula Dei partium dispositio. Ibid. aliquod primum à quo cætera fluere co- gitemus, et quod sit quodam modo divi- bus vis et auctoritas. ARGUMENTUM VI. Ex viribus naturali- Propositio. Necessitas existendi inter bus, molu et cogitatione. 122 Dei attributa illud est quod potiori jure dici debet gradus divinæ essentiä constitutivus. ARTICULUS II. De divinis attributis. 212 Ibid. De attributis Dei incomunicabilibus. Ibid. Propositio prima. Deus est ens æter- ens à materiâ segregatum, ostendit ani- num, seu principio et tine caret. mis hominum indita cogitandi vis. 130 Propositio II. Æternitas Dei non est duratio successiva sine principio et Ibid. Propositio prima. Deus est immensus, initio creavit et suâ efficaciâ perpetuò seu rebus omnibus, tum corporeis, tum conservat, ostendunt omnes, quibus spiritualibus, intimè præsens est. 219 constat mundus, substantiæ. Ibid. Propositio II. Deus non est formaliter extensus, seu spatium, quod fingitur in- De immensitate Dei (ex philosophicis 226 Propositio. Deus est immensus, id bili naturâ , seu æternis rerum ideis et est, ubique præsens ratione substantiæ ibid. 151 Propositio. Deus est immutabilis. 229 EXAMEN prime partis ethices Spino- Propositio priina. Unicum esse Deum, sæ, quæ est de Deo. 177 seu unicam primam causam rerum om- nium, sine æquali, ralio evidenter de- stantia cogitans et extensa, composita monstrat; philosophi omnes theistæ est ex partibus realiter distinctis, divisi- docuerunt; omnes vetustissimæ gentes bilis est et mutabilis, et consequenter semper agnoverunt, adeòque unitas per- non est ens necessarium propter ratio- tinet ad notionem veri et summi Dei nes in argumentis superioribus allatas. 191 animis hominum insitam. Ibid. 356 tione portentosa veterum quorumdam, uti fertur, de duobus diis contrariis æternis et independentibus doctrina , quæ vulgò tribuitur Manichæis. Propositio III. Deus eo sensu unicus est quòd solus necessariam et æternam habeat existentiam : nec materia ullo modo in hujus necessariæ existentiæ participationem venire potest. SECTIO TERTIA. — De Providentia ARTICULUS PRIMUS. De existentiâ divi- næ providentiæ, seu Dei in creaturas Proposilio. Deus cunctas universi res ditione suả continet et providentiå mo- ARTICULUS II. De divinæ providentiæ Propositio prima. Deus in administra- lione rerum est summè sapiens, seu est in Deo constans voluntas utendi omni potentiâ suâ ad obtinendos fines opti- Propositio II. Dei providentia sancta Propositio III. Dei providentia justa Propositio IV. Deus bonus est, seu beneficâ voluntate movetur erga om- OBJECTIONES contra divinæ providen- Articulus III. De motivo, finibus, per- sectione et methodo Dei providentiæ. Quæstio prima. Quo motivo Deus excitatus fuerit ad creandum, et quem Propositio prima. Nec gloria Deo ex universitate rerum redundatura , ut quidam putant , nec bonitas creatura- rum, nec inclinatio aliqua benevolentiæ erga creaturas, aut aliud quodvis moti- vum, Deum impulit ad agendum ad ex- tra , sed Deus seipsum liberè determi- navit, et volendo creaturarum existen- tiam, eas fecit et bonas et gratas sibi. Propositio II. Divinarum ad extra operationum finis est vel gloria Dei, vel bonitas divina creaturis communi- canda, vel divinorum attributorum systema dici possit perfectissimum. Quæstio III. An divina providentia legibus generalibus procedat , sintque Propositio. Est in homine libertas, seu vis activa vero et proprio sensu sui ARTICULUS PRIMUS. De juris seu legis 310 naturalis existentiâ et in omnes homi- Propositio. Est lex naturæ nostræ congruens, diffusa in omnes, quæ vocat ad oflicium jubendo, vetando à fraude Probatio.-ARGUMENTUM primum. Ex sensibus, affectionibus et facultatibus ARGUMENTUM II. Ex observatione in aliorum hominum ingenium et mores. ARGUMENTUM III. Ex testimonio ho- ARTICULUS II. De legis naturalis di- vinå origine et immutabili naturâ. Propositio prima. Unus est communis magister et imperator hominum Deus ; ille legis naturalis lator; et læsæ Dei majestatis reus est, qui illam contemp- Propositio II. Lex naturalis , secun- 352 dùm essentiam considerata, sempiterna est et immutabilis, atque ut loquitur Cicero, æterna mens est omnia ratione ARTICULUS III. De legis naturalis san- Propositio prima. Leges naturales præmiorum et pænarum sanctione ita sunt à legislatore Deo confirmatæ, ut etiam in hâc vità salntaris virtutis efficientiâ valdè evidens sil et hominum Propositio II. Virtus ad bealè viven- dum seipså non est contenta , ut gloria- bantur Stoici , sed multoties ærumnis Propositio III. Vita hominum non cir- cumscribitur hujus conditionis mortalis 438 445 |