Images de page
PDF
ePub

de l'ordre de Marie Louise d'Espagne, en octobre 1846; dame du palais de Sa Majesté la reine des Belges, le 25 juin 1845; fille de Frédéric Auguste Alevandre, duc de Beaufort, marquis de Spontin, comte de Beauraing et du Saint-Empire; grand maréchal de la cour de l'archiduc Charles, à Bruxelles; chambellan et conseiller intime de l'empereur d'Autriche; gouverneur des PaysBas en 1814; président du conseil privé et grand maréchal de la cour des Pays-Bas; et d'Ernestine Marguerite, comtesse de Starhemberg, fille de Louis, prince de Starhemberg et du SaintEmpire, chevalier de la Toison-d'Or, et de Louise, princesse d'Arenberg.

Ils ont eu deux enfants, savoir :

A. Berthe Ernestine Valerie Hyacinthe Marié, née à Bruxelles, le 13 juin 1841, épousa, le 5 mai 1864, Albert Ludger Joseph, comte de Robiano, né à Rumillies, le 27 octobre 1836; fils de Charles Marie François de Sales comte de Robiano et de Thérèse Amélie, comtesse de Stolberg-Stolberg, fille de Frédéric Léopold, comte de Stolberg-Stolberg et de Sophie Charlotte de Rédern.

B. Rodolphe Georges Gabriel Charles Fortuné, né à Bruxelles, le 7 octobre 1851.

Branche de Wallay.

XXI. ANTOINE JOSEPH ADRIEN, BARON VAN DER STRATEN-WALLAY, né le 15 juin 1742; seigneur de Wallay et de Reppe; fils cadet de Charles Fortuné Henri, baron van der Straten-Waillet, et de Marie Joseph de Hamal de Brialmont, entra, le 9 janvier 1759, en qualité de lieutenant en second, dans le régiment d'infanterie liégeoise du baron de Vierset, au service du roi de France Louis XV; le 7 mai 1762, il reçut le brevet d'aide-major

reçus par le prince de Kaunitz, et, le 15, l'empereur admit au palais toute la députation, écouta ses plaintes et assura que préalablement à toute concession il exigeait que les États réparassent l'atteinte qu'ils avaient portée à la Majesté impériale et au pou

voir souverain.

De retour aux Pays-Bas, le baron van der Straten, confiant dans les paroles du souverain et dans l'influence du prince de Kaunitz et du prince de Cobenzel, employa tout son crédit auprès des États de Namur pour déterminer ceux-ci à suivre la voie de la soumission, plutôt que de courir, à l'exemple des États du Brabant, les risques d'une résistance périlleuse.

Cette politique prévalut pendant quelque temps, et les assemblées des provinces s'empressèrent de souscrire aux conditions imposées par la déclaration de Joseph II, en date du 16 août; mais les États du Brabant continuant à résister, les espérances de paix s'évanouirent.

En 1789, le parti modéré des États nobles, nomma le baron van der Straten à la députation des États, en opposition au baron de Néverlée, qui avait les sympathies des partisans de la résistance. Ce fut la dernière fois que le baron van der Straten intervint dans les affaires intérieures du pays. Il se retira ensuite au château de Wallay jusqu'au moment où il fut appelé à prendre part aux négociations diplomatiques entre les Pays-Bas et la Prusse, à l'époque des conférences de Reichenbach (1). Les États-Généraux de Bruxelles, tout en convoquant des députés extraordinaires pour prendre une résolution sur les décisions des puissances, faisaient aussi appel au dévouement de ceux dont la prudence et les talents pouvaient être utiles auprès des cabinets étrangers. Le comte de Thiennes de Lombise et le baron de Haveskercke reçurent l'ordre de se rendre à Paris, et le marquis de

(1) Archives de famille. brabançonne.

Gachard, documents concernant la révolution

quitta Breslau le 8 septembre, et se rendit à Bruxelles dans l'espoir de détruire les illusions que les partisans de la résistance nourrissaient encore. « Il leur démontra que non-seulement « toutes les puissances étaient liées irrévocablement et que, ne le « fussent-elles pas, rien n'est plus versatile ni plus dépendant << des circonstances, auxquelles les nations n'ont aucune part, que « la simple garantie des puissances. Les cours de Hollande et « d'Angleterre étaient dominées par la crainte que les Pays-Bas ne « s'unissent intimement avec la France et ne formassent avec la « Prusse une triple alliance qui leur deviendrait très-redoutable. « Cette prévision était pour les deux puissances un argument ca«pital qui dominait toute leur politique et les avait déterminées à « s'unir à l'empereur pour faire rentrer les Pays-Bas sous sa do«mination. Il ajoutait enfin que dans ses conférences à Breslau << avec M. Éwart, ministre d'Angleterre, ce diplomate lui avait for<< mellement déclaré, en faisant allusion à l'appui que la Prusse << avait donné aux espérances belges, que si les trois cours alliées << ou l'une d'elles se fussent brouillées avec l'empereur Léopold, « l'Angleterre, plutôt que de reconnaître l'indépendance belge, « eût commencé la guerre pour conquérir les Pays-Bas, comme « possession autrichienne devant retourner à l'empereur. >>

Cette intervention du baron van der Straten dans les relations des États-Généraux de Bruxelles avec la Prusse fut son dernier acte de participation aux affaires de cette époque. Comme il arrive à toute assemblée politique dominée par des dissensions intérieures, le congrès n'eut pas le courage de suivre les conseils de l'expérience et de la sagesse. Le baron van der Straten et les autres envoyés belges, à Paris et à Londres, ne furent pas mieux écoutés que le comte de Merode, le comte de Nassau et M. Raepsaet, revenus de la Haye.

Antoine Joseph Adrien, baron van der Straten Wallay, épousa, en 1791, Charlotte Hubertine Colette Ghislaine, vicomtesse de Nieulant et de Pottelsberghe, chanoinesse du chapitre d'Andenne,

« PrécédentContinuer »