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mieux peint par la main de l'arthisan. Voulant et décernant par la susdite authorité que vous, Pierre van der Straten susdit, vos enfants et héritiers de deux sexes, comme dit est, puissiez et devez porter à votre bon vouloir les dites armes et les marques de votre noblesse ainsi renouvellées et méliorées, des à présent perpetuelement, en signe de votre vraiye noblesse, en tournois, guerres, duels, tentes, monuments, écus, anneaux et toutes autres fonctions de chevaliers et nobles, dans les bagues, tant sérieusement que joyeusement. Enjoindans et commandans à tous Archevesques, Princes, Prélats spirituels et temporels, Comtes, Barons, Chevaliers, Nobles, Consuls, Juges et Conseillers, Hérauts d'Armes ou inquisiteurs, et a tous autres nos sujets, de quel état et condition ils soyent, que vous, Pierre van der Straten, vos enfants et leurs héritiers légitimes de deux sexes, perpetuellement ils laissent jouir paisiblement et sans aucune contravention de toutes et quelconques graces prééminences, privilèges, indultes, exemptions, droits, statuts, coutumes et communautez, et de tous honneurs, dignitez, bénéfices et prébendes, fiefs nobles tant majeurs que mineurs et tous autres offices spirituels et temporels, et de cette présente confirmation de noblesse et décoration et renouvellement des armes comme de vrays nobles issus de noble tige, et renduz égaux aux chevaliers et nobles, et que personne par quelque téméraire attentat n'y contrevienne en aucune façon; si quelqu'un présume de ce faire, qu'il sache, qu'il encourrera irrémissiblement notre très griève indignation et celle de l'Empire et la peine de cinquante marques d'or pur, toutes les fois qu'il y contreviendra, desquelles la moitié sera appliquée à notre fisc impérial et l'autre au prouffict de ceux qui auront souffert l'injure. En témoignage de quoy avons muny cette de l'appension de notre scel. Donné à Worms le pénultième de janvier de l'an 1521, la deuxième année de notre empire ou élection et de nos règnes le sizième. Étoit soubsigné Charles, et sur le reply

après la guerre contre la France, on travailla à rétablir l'ordre dans les revenus publics épuisés par les dépenses des armées. Pierre van der Straten fut appelé à seconder les efforts du comte de Hoogstraete, du comte de Nassau, grand-chambellan, de Philippe de Croy et de messire Jean Ruffaux, sire de Neufville, trésorier général, qui composaient alors le conseil des finances.

Pierre van der Straten dirigeait encore l'Hôtel des monnaies, lorsque l'empereur, par une ordonnance de 1531, organisa une nouvelle administration des finances, sous la direction de sa tante Marie, reine douairière de Hongrie, gouvernante des Pays-Bas. Le conseil fut composé du sire de Fiennes, du comte de Gavre, du comte de Hoogstraete et de Jean de Lannoy, sire de Molembaix, tous les quatre, chefs des finances.

Dans toutes les occasions qui se présentèrent, Charles-Quint rendit justice au dévouement de Pierre van der Straten. Lorsque ce dernier mourut, l'empereur, se souvenant des grands services qu'il avait rendus, écrivit de Madrid, le 7 juin 1534, à la gouvernante des Pays-Bas, lui recommandant de prendre sous sa protection les enfants de Pierre van der Straten et de Catherine de Belle.

Un acte de partage de biens et de compte de tutelle, du 8 octobre 1584, produit les noms de ces enfants, savoir (1) :

A. François, qui suit, XV.

B. Pierre VAN DER STRATEN, chevalier, seigneur de Cleydael, de Schelle et de Niele, d'une partie de la cour de Contich, haut drossard, en 1588, des pays et seigneuries de Temsch, Cauwenburghe et Stenbrugghe, relevant en fief de l'abbaye de Saint-Pierre à Gand, lieutenant grand-bailli du pays de Waes, mort à Tamise, le 12 décembre 1572, épousa, au château de Belcele, en Flandre, le 23 janvier 1551, Barbe de Steelant, morte le 8 octobre 1584, fille de Louis de Steelant,

(1) État de biens et compte de tutelle, 8 octobre 1584, archives de Ter

monde.

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