vière, le 1er novembre 1368, en même temps que son cousin Henri van der Straten, seigneur de Kevelaer (1).

Pendant l'année 1366, Jean van der Straten et Marguerite de la Leck, sa femme, fondèrent un autel à l'église de Goch (2). Ils eurent deux enfants, savoir :

A. Henri, qui suit, XI.

B. Jean VAN DER STRATEN, dit « Joannes de Platea, » chanoine de Saint-Jean à Osnabruck (3).

Jean van der Straten eut aussi un fils bâtard.

C. Jean, VAN DER STRATEN, bâtard, né de Hille Cortals à Asperen, reçut de son père, en 1361, quelques parties de terres situées à Asperen (4).

XI. HENRI VAN DER STRATEN, chevalier, seigneur d'Asperen, conseiller de Guillaume, duc de Gueldre, scella du sceau de ses armes le traité de paix du 24 mars 1379, conclu entre Guillaume, duc de Juliers, Marie de Gueldre, sa femme et leur fils, Guillaume, duc de Gueldre, d'une part; et Jean, comte de Blois, et Mathilde de Gueldre, sa femme, d'autre part (5).

Henri van der Straten apposa sa signature sur un grand nombre de lettres de Guillaume de Juliers, duc de Gueldre, en 1379, 1387 et jusqu'en 1389 (6).

D'après les manuscrits de Wachtendonck, Henri van der Straten avait épousé : 1° N... de Blockhoven; 2° N... de Boet

(1) Traité original aux archives de Gueldre. Inventaire général, no 380 et 437. Nyhoff, tome II, p. 331, no 161.

seigneurie de Calbeeck (1). Mais la guerre civile "ayant pris de grandes proportions en Gueldre, il abandonna le comte de Clèves et prit parti, avec toute sa famille, pour Édouard de Gueldre, contre son frère, Renaud III, duc de Gueldre. Ce fut à cette occasion qu'Édouard de Gueldre s'engagea, en 1353, envers Thierry van der Straten, à l'indemniser de tous les frais de la guerre (2).

Thierry transporta à son fils aîné, Henri, les fiefs qu'il possédait à Goch, à Weeze et à Asperen, provenant du seigneur de Kervenheim et du prévôt Otton (3).

Le nom de la femme de Thierry van der Straten n'est pas connu; mais les titres rapportés plus haut prouvent qu'il laissa deux fils, savoir :

A. Henri, qui suit, X.

B. Jean VAN DER STRATEN, cité avec son père Thierry, en 1351.

X. HENRI VAR DER STRATEN, chevalier, seigneur de Hertenfeld, seigneur de fiefs à Asperen et à Goch, suivit, comme son père Thierry, et son cousin Jean van der Straten, la bannière des Bronchorst, qui défendaient la cause d'Édouard de Gueldre, contre Renaud, duc de Gueldre et comte de Zutphen. La concorde ne fut rétablie entre eux qu'en 1359. Ce fut alors que ces ennemis acharnés se réconcilièrent et signèrent, le 25 janvier, la grande paix de Gueldre, à laquelle prit part la fleur de la noblesse du pays. (4).

Cette réconciliation fut célébrée par un brillant tournoi, qui eut lieu à Arnhem, en 1359. Christophe Buthens cite Henri van der Straten au nombre des seigneurs qui y parurent.

(1) Fahn, p. 151.

(2) Nyhoff, tome II, p. 64, en note no 59.

(3) Registres des fiefs de la Gueldre, à Arnhem.

(4) Traité original aux archives d'Arnhem, no 272.

Spaen. Nyhoff.

cette qualité, les priviléges accordés aux villes de la Gueldre en 1372 et 1377 (1).

Henri fut l'un des témoins du mariage de Jean d'Arckel et de Marie de Juliers, en 1376. Enfin, il est cité, pour la dernière fois, avec sa femme Marguerite et son fils Jean, dans des lettres de 1392 et 1393 (2).

Il eut de sa femme, Marguerite, trois enfants, savoir :

A. Jean, qui suit, XI.

B. Arnould VAN DER STRATEN.

C. Henri VAN DER STRATEN, fut du parti du seigneur d'Arckel et périt au combat de Gorinchem, en 1407.

XI. JEAN VAN DER STRATEN, chevalier, seigneur de Kevelaer, d'Aspelo, de Keylaer, forestier de Kehlwald, seigneur des fiefs de Goch et d'Asperen, est cité avec son père, Henri van der Straten, dans un titre de l'an 1392. Il fut bailli de la ville de Goch, pour le duc de Gueldre Guillaume de Juliers, en 1392, et pour le duc de Renaud, en 1417 et 1423 (3).

Jean van der Straten fut confirmé, en 1405, dans la charge de forestier de Kehlwald par Renaud de Juliers, duc de Gueldre, et il releva, en 1403, les seigneuries de Kevelaer et d'Aspelo à Bedbur-Reifferscheid (4).

Il avait épousé: 1° Ida de Stommel, fille de Ludovic de Stommel, chevalier, mort en 1370, et d'Ida, fille du comte de Neunar; 2o Mathilde de Bylant, fille de Jean de Bylant et de N. de Spaen, portant pour armoiries, « Au premier et au quatrième,

(1) Nyhoff, archives de Clèves.

(2) Archives d'Arnhem, no 2557. - Spaen, manuscrits.

n° 43.

Nyhoff, tome III, p. 56, no 41, p. 57, Félix Goethals, tome IV, article Straten. —

Archives de l'Ordre Teutonique, à Maestricht, no 125.

(3) Spaen, manuscrits.

(4) Livre féodal du duché de Gueldre, au palais de justice d'Arnhem, fol. CXXIII,