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III. JEAN EDMOND VANDERSTRAETEN, né à Hasselt, le 27 décembre 1645, mort à Hasselt, le 15 février 1711, épousa, le 7 mai 1673, Sara van Wessen, dont neuf enfants, savoir :

A. Herman VANDERSTRAETEN, né à Hasselt, le 6 août 1676, mort le 27 novembre 1729, épousa, le 1er septembre 1713, Mathilde van Ryckel, dont un fils :

Jean Pierre VANDERSTRAETEN, né le 22 octobre 1716, mort le 8 octobre 1778.

B. Hélène, née à Hasselt, le 13 juin 1680.

C. Isabelle, née le 1er septembre 1685, morte le 18 février 1701. D. Jean Brunon, qui suit, IV.

E. Charles Guillaume VANDERSTRAETEN, né le 21 juin 1688.

F. Antoine Nicolas VANDERSTRAETEN, né le 10 janvier 1690.
G. Guillaume Vanderstraeten, né le 22 juillet 1691.

H. Ida Marie, née le 10 novembre 1692.

1. Marie Catherine, née le 22 juillet 1695, morte le 8 mai 1696.

IV. JEAN BRUNON VANDERSTRAETEN, né le 22 novembre 1682, mort le 15 juin 1733, épousa, le 1er novembre 1712, Marguerite van Oppyns, morte le 12 mai 1734, dont un fils, Antoine Tillemon, qui suit, V.

V. ANTOINE TILLEMON VANDERSTRAETEN, né à Hasselt, le 14 juin 1716, mort le 24 juin 1773, épousa, le 3 mai 1735, Marie Anne Lambrecht, dont huit enfants, savoir :

A. Guibert Jean, qui suit, VI.

B. Catherine Marguerite, née le 21 juillet 1740, morte le 13 janvier 1815, épousa, le 2 juillet 1775, Guillaume Royers.

C. Jeanne Mathilde, née le 8 mars 1743.

D. Jeanne Cornélie, née à Hasselt, le 14 avril 1744.

E. Catherine Gérardine, née à Hasselt, le 4 septembre 1746, épousa Guillaume de Stappers.

F. Jean VANDERSTRAETEN, né le 27 mars 1749.

G. Antoine Henri VANDERSTRARTEN, né le 5 avril 1754,

STRATEN.

FASCE d'argent et d'azur de huit pièces, au chef d'or chargé de trois pieds d'aigle d'empire; CIMIER: un pied d'aigle entre un vol à l'antique de sable; COURONNE : à cinq fleurons; SUPPORTS : deux aigles.

DEVISES: Qui ruse s'abuse. -Preux et loyal.

Les savants bollandistes ont consacré un chapitre spécial : Commentarius prævius des Acta Sanctorum Martii, p. 158, à l'origine et à la déduction généalogique des van der Straten, d'après des preuves irrécusables, tirées des diplômes des comtes de Flandre.

Cette maison doit son nom patronymique au château de Straten, près de la ville de Bruges : « Erat Stratiana prope Brugas << progenies eaque illustris et Carolo comiti grata, cui vicinum <«< urbi Stratenum Dominium, prope abbatiam Sancti-Andreæ, << quæ ex illo decerpta est, nomen peperit. » (Acta Sanctorum, p. 158, no 22.)

Les seigneurs de Straten étaient de race noble et chevaleresque, ce qui résulte clairement de la fameuse provocation de Wauthier de Straten, racontée par l'archidiacre Gauthier (Acta Sanctorum Martii, p. 168, no 24): « Accidit autem, ut « quidam miles nobilis adversus alium nobilem in curia de << treugarum infractione placitaret, etc. »

Leur puissance était grande, et ils commandaient, à la tête de leurs hommes d'armes, sous les signes de leurs bannières. C'est Gualbert qui nous l'apprend: « Pendant le siége du bourg de

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Bruges, en 1127, les neveux de Thanemar de Straten avaient fièrement planté leurs bannières victorieuses sur la demeure du prévôt Berthulph :....... » « In domo quoque præpositi, nepotes « Thancmari quorum causa in parte traditio facta est, ut aiunt, « profixerant signa sua superbe et gloriose ac potenter........» (Acta Sanctorum Martii, tome C., p. 186, no 74.)

Après les bollandistes, Charles de Visch, prieur de l'abbaye des Dunes, et Marius Voet, dans ses Généalogies diverses, et surtout dans sa Chronologie du noble Franc de Bruges, ont continué la généalogie van der Straten, d'après des chartes qui existent encore aujourd'hui dans les différents dépôts d'archives de la ville de Bruges.

Arnould de Wachtendonck, doyen de Saint-Martin, à Liége: Manuscrits des Archives de l'Ordre Teutonique, à Maestricht, a, de son côté, donné la filiation de la branche van der Straten, de la Gueldre, dans ses rapports avec celle de la Flandre.

Enfin, les manuscrits de Spaan, déposés aux archives du conseil de noblesse, à la Haye, ont déduit cette généalogie jusqu'au milieu du quinzième siècle.

Depuis lors, la famille van der Straten a renouvelé les preuves de sa noblesse de race chevaleresque, de nom et d'armes, et sa déduction généalogique : par son admission à l'Ordre Teutonique, vers 1450; au chapitre noble de Sainte-Gertrude, à Louvain, en 1573; à l'ordre de Malte, en 1773; au chapitre de Maubeuge, en 1775; et de Denain, en 1780; au siége des nobles des duché de Luxembourg et comté de Chiny, en 1768; à l'état noble du comté de Namur, en 1771; à l'ordre de la noblesse du Hainaut français, en 1788 et 1789. Enfin, elle a fait les preuves de la cour de Bruxelles, en 1780, et de l'ordre de la Croix-Étoilée, en 1843.

Dans les chartes latines et françaises, jusqu'au milieu du treizième siècle, les chevaliers de cette famille se sont appelés de Straten. Dans le développement de la généalogie, le nom pa

tronymique sera écrit-tel qu'il se trouve dans les titres. - Félix Goethals, Dictionnaire généalogique des familles nobles de Belgique, tome IV.

A partir du commencement du treizième siècle, les armoiries sont justifiées par des sceaux qui existent encore sur un grand nombre de chartes des dépôts publics.

Pendant cette période, les armoiries variaient souvent pour distinguer entre eux des membres ou des branches d'une même famille. La branche des sires de Straten, en Flandre, portait, depuis l'année 1220, où l'on trouve le premier sceau de ses armoiries: « de gueules à trois épées d'argent, mises en bande. »

La seconde branche des van der Straten, sires de Lovendeghem, en Flandre, portait : « fascé de huit pièces, » comme il résulte des sceaux des archives des Chartreux de Gand, de l'année 1308.

La troisième branche, établie au duché de Gueldre, portait d'abord, comme la branche aînée de Flandre: «trois épées, >> qu'elle remplaça ensuite par « un poisson de gueules; » enfin, en 1420, à l'extinction de la branche de Lovendeghem, elle porta : « fascé de huit pièces.» Depuis lors, ces dernières armoiries n'ont plus varié.

Charles-Quint, voulant récompenser les services que lui avaient rendus les van der Straten, leur octroya, pendant la diète de Worms, le 31 janvier 1521, des lettres patentes qui, non-seulement reconnaissaient leur ancienne noblesse de race, mais les introduisaient dans la noblesse de l'empire, parmi les chevaliers et les nobles tenant fiefs. De plus, l'empereur, en leur confirmant leurs anciennes armoiries, fascé de huit pièces d'argent et d'azur, les augmenta d'un chef d'or chargé de trois pieds d'aigle d'empire, et ayant pour cimier, un pied d'aigle entre un vol à l'antique de sable. Depuis, on ajouta une couronne à cinq fleurons et deux aigles pour supports, avec la devise: Qui ruse s'abuse, ou Preux et loyal.

I. ATHÉLARD DE STRATEN, chevalier, seigneur de Straten, domaine considérable de la Flandre, qui formait, avec son territoire, une seigneurie importante relevant immédiatement du comté de Flandre. Ce château, situé dans le voisinage de Bruges s'appelait, au dixième siècle, Betferkercke. « Betferkercke olim, nunc Straten dictum, vicus juxtâ Brugas, nomen dedit familiæ van der Straten, olim potentissimæ ac celeberrimæ, » dit Miræus Opera Diplom, tome Ier, p. 273, en note.

Athélard de Straten signa, comme témoin, en 1067, les lettres par lesquelles Bandouin de Lille fit certaines donations aux Bénédictins de Bergues Saint-Winoc, en présence de Drogon, évêque de Tournai. Il donna, en 1087, l'alleu de Leke à l'abbé de Saint-Nicolas-des-Prés.

Une autre charte non moins remarquable par son ancienneté, rapporte aussi le nom d'Athélard de Straten. Elle fut donnée à Bruges, en 1089, par le comte de Flandre Robert II, fils de Robert le Frison, et exempte l'église de SaintDonat, construite dans le château de Bruges, des taxes publiques (1).

Athélard se trouvait parmi les hauts barons et chevaliers de Flandre qui suivirent Robert II à la première croisade de 1096. De brillants succès valurent à ce prince le nom de Robert de Jérusalem et l'offre de la couronne placée ensuite sur la tête de Godefroid de Bouillon (2).

Après le retour de Robert de Jérusalem dans ses États de Flandre, Athélard de Straten signa encore, comme témoin, l'acte de confirmation des donations accordées précédemment à l'é

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