à leur égard, toute l'influence qui était possible, à une époque difficile et désastreuse. Président de la Société d'histoire naturelle à Bruxelles, il accepta une chaire des sciences naturelles à l'école centrale. C'est sous ses auspices que le jardin de l'ancienne cour fut transformé en jardin botanique. A cette même époque il déploya une activité funeste à sa santé. Durant l'impression du 25° cahier de son cours d'histoire naturelle, qui devait se composer de dix volumes in octavo, il tomba malade et succomba peu de temps après, l'an VII de la république, le 17 floréal, à une fluxion de poitrine aggravée par son assiduité au travail.

Il avait épousé, à Lierre, le 12 février 1787, Marie Françoise van Cannart de Hamale, née le 18 mai 1759, fille de Mathias Jean Barnabé van Cannart d'Hamale, seigneur de Wittegracht, bourgmestre de la ville de Lierre, et de Marie Joseph Cornélie van Royen, dont trois enfants, savoir :

A. Marie Philippe Thérèse, née à Bruxelles, le 21 novembre 1788, épousa 1° à l'état civil de Bruxelles, le 11 janvier 1809, Charles Joseph Pangaert, né le 23 janvier 1778, mort à Bruxelles, le 15 septembre 1816; et 2o N. Lampo.

B. Adolphe VAN DER STEGEN DE Putte.

C. Thérèse Marie Joséphine.

Seconde branche de van der Stegen de Putte.'

XII. GASPAR JOSEPH MARIE VAN DER STEGEN DE PUTTE, né à Bruxelles, le 10 mars 1763, mort à Anderlecht, le 26 floréal an XI, épousa, le 1er juillet 1788, à l'église de Sainte Anne, à Bruges, Marie Thérèse Éléonore Doncquers, née à Bruges, le 13 septembre 1765, fille de Jean Charles, dont six enfants, sa

A. Adolphe Jean Louis VAN DER STEGEN DE Putte, né à Laeken, mort à Bruxelles, le 23 mars 1807, à l'âge de vingt trois ans.

B. Marie Justine Caroline, née à Bruges, le 12 octobre 1787, épousa, à Bruxelles, le 21 octobre 1807, Sébastien Jacques Anneet, né à Bruxelles, le 14 janvier 1777, fils de Jacques et d'Anne Marie Melse. C. Gaspar Jean Guillaume VAN DER STEGEN DE PUTTE, né à Bruges, en 1791, mort à Bruxelles, le 13 décembre 1807.

D. Philippe Marie Henri, qui suit, XIII.

E. Emilie Caroline Jeanne, épousa Henri Joseph Victor Moreau de Bellaing, né à Bruxelles, le 12 décembre 1822, fils de Pierre François Joseph Xavier et de Marie Ange Dominique Josèphe Becq. Il était veuf de Marie Eulalie Alexandrine de Steenhault et de Caroline Barbe Marie Thérèse du Buisson, morte à Bruxelles, le 20 décembre 1820.

F. Isabelle Louise Ferdinande, née à Saint Josse Ten Noode, le 22 ventôse an IX, épousa, à Bruxelles, le 9 mai 1833, Henri Joseph Sammels, né à Vilvorde, le 16 prairial an V, fils de Henri et de Marie Joséphe van Weddingen.

XIII. PHILIPPE MARIE HENRI, COMTE VAN DER STEGEN DE PUTTE, par diplôme de Guillaume Ier, roi des Pays Bas, avec droit de transmission dans l'ordre de la primogéniture, conformément à la liste officielle du 17 septembre 1825, ancien colonel de la garde civique de Bruxelles, 2e légion, chevalier de l'ordre de Léopold, né à Saventhem, lez Bruxelles, le 27 mai 1794, épousa : 1o à Bruxelles, le 23 avril 1822, Livine Marie Bernardine Ghislaine de Villegas de Clercamp, née à Bruxelles, le 14 décembre 1779, morte sans enfants, le 16 mai 1642, fille de Gaspar Joseph et de Marie Thérèse Sébastienne van den Brouck; et 2° le 28 septembre 1842, Isabelle Theyssens, née à Anvers, morte à Saint Josse Ten Noode, le 2 janvier 1863, fille de Michel François Antoine et de Pétronille Pauline Pottieuw; 3° le 17 juin 1865, Marie Hyacinthe Hubertine Goupy de Quabeck, veuve de Fery Eugène de Brum de Miraumont, morte au château de Grand Reny, Hainaut, le 21 septembre 1865.

Van der Stegen de Schrieck.

XII. JOSEPH CONSTANTIN PHILIPPE, COMTE VAN DER STEGEN DE SCHRIECK, titre accordé à titre personnel, par Guillaume Ier, roi des Pays Bas, né à Louvain, le 6 décembre 1768, mort à Louvain, le 14 janvier 1828, épousa, à Louvain, le 27 septembre 1793, Catherine Isabelle Ghislaine d'Onyn, née en 1766, morte à Louvain, le 24 novembre 1842, fille de Jacques François Joseph d'Onyn de Chastres, bourgmestre de Louvain, et de Marie Catherine de Herckenrode, dont deux enfants, savoir :

A. Philippe Marie Norbert, qui suit, XIII.

B. Adèle Gérardine Thérèse, née en 1799, morte à Louvain, le 11 août 1846, épousa, le 4 avril 1819, Ferdinand d'Udekem, chevalier de l'ordre de Léopold, bourgmestre de Louvain, né le 25 septembre 1798, fils de François Philippe Félix, seigneur de Guertechin, et de Jeanne Ludwine Louise de Cupere.

XIII. PHILIPPE MARIE NORBERT VAN DER STEGEN DE SCHRIECK, membre de l'ordre équestre de la province d'Anvers, né à Bruxelles, le 25 juillet 1796, épousa : 1o à Bruxelles, le 9 septembre 1816, Fulvie Antoinette Caroline de Longpré, née à Bruxelles, le 4 septembre 1793, morte à Louvain, le 21 octobre 1826, fille de Jean Philippe Eugène Albert et de Marie Thérèse d'Onyn; et 2° à Bois le Duc, le 23 juillet 1828, Justine Anne Ghislaine van der Fosse, fille d'Alexandre François Ghislain, vicomte van der Fosse, procureur général à la cour supérieure de justice, à Bruxelles, puis gouverneur des provinces du Brabant septentrional et d'Anvers, membre de l'ordre équestre de la Flandre orientale, et de Marie Françoise Eugénie, comtesse d'Affaytadi de Ghistelles.

Il eut du premier lit trois enfants, savoir :

A. Julie Marie Josèphe, née à Bruxelles, le 13 juin 1817.

B. Albert Philippe Joseph VAN DER STEGEN, né le 22 septembre 1819, lieutenant au premier régiment d'artillerie en 1852, épousa Odile Françoise Philippe Pret Roose de Calesberg, dont un fils:

Rodolphe VAN DEr Stegen, né à Anvers, le 9 décembre 1864.

C. Emma Eulalie Joséphine, née le 27 septembre 1821.

Il eut du second lit trois enfants, savoir :

D. Alexandre Marie Ghislain VAN DER STEGEN, né à Louvain, le 12 avril 1829, épousa, à Louvain, le 25 juin 1862, Léontine de Wyels, fille de Charles Jean Ferdinand, chevalier de Wyels, et d'Angélique Wilhelmine Eugénie Eulalie de Longpré, dont un fils :

a. Philippe Marie Ghislain Alexandre Léon VAN DER STEGEN, né à Louvain, le 18 août 1863.

E. Eugène Gérard Ghislain VAN DER STEGEN, né à Louvain, le 6 avril 1830.

F. Louis Léopold Charles Ghislain VAN DER STEGEN, né à Louvain, le 25 août 1831.

STEIN D'ALTENSTEIN.

DE GUEULES: à trois marteaux d'or. COURONNE : de baron. CIMIER : deux trompes de gueules ans lesquelles sont fixées quatre flèches d'argent.

Stein d'Altenstein est une des plus anciennes maisons d'Allemagne, et son nom est mentionné dans des actes du onzième siècle. Elle est originaire de la Franconie. Son château patrimonial était situé sur les limites actuelles de la Bavière et de la Saxe.

Les chroniques du moyen âge sont remplies des hauts faits des sires de Stein, de leurs vaillantes prouesses à la guerre et de leurs succès dans les tournois.

L'une des branches de la famille de Stein s'établit dans le margraviat d'Anspach. Jean Casimir, issu de cette branche, était grand veneur et haut forestier du margraviat, lorsqu'il fut élevé, en 1694, à la dignité de baron de Saint Empire.

Jean Casimir est l'auteur de deux branches distinctes.

La première s'établit en Prusse, et son dernier représentant mâle fut l'illustre ministre qui a gouverné si longtemps la monarchie prussienne. Le baron C. de Stein d'Altenstein, homme d'un puissant génie et d'une vaste intelligence, avait compris tout d'abord le rôle que son pays était appelé à remplir un jour en Europe. Jamais, dans les situations les plus difficiles, il ne désespéra de l'avenir; toujours il tendit vers le but patriotique et c'est certainement à sa sage direction, à son esprit de persévérance, à son amour du progrès, que la Prusse doit la position élevée qu'elle occupe dans la politique du monde. Le baron de Stein a laissé plusieurs filles, dont l'une a épousé le comte Herman de Giech.