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son fils unique, les Pays Bas espagnols, lors des troubles religieux, sous le duc d'Albe. Il s'établit à Liége, dans un hôtel où, b de nos jours, les représentants de sa race résident encore.st

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Accueillis avec faveur en 1557, par le prince évêque de 4 Liége, Georges, archiduc d'Autriche, évêque de Brixen, arche-✨ vêque de Brescia et de Valence, fils de l'empereur Maximilien et oncle de l'empereur Charles Quint, Amand Nicolas de Gand Vilain et son fils Amand se consacrèrent au service de leur nouveau souverain, et leurs descendants se distinguèrent également sintetteurs sous les règnes des treize princes évêques, successeurs de Georges d'Autriche, par leur attachement sans bornes à la religion catholique romaine, aux princes évêques de Liège et aux empereurs. Dans leur patrie adoptive, comme dans les contrées dont ils sont orignaires, ils occupèrent un rang élevé par leur fortune, leurs alliances, les dignités civiles et ecclésiastiques, dont ils furent revêtus, leur admission tous de noblesse et les da D CO TY chapitres nobles de chanoines et de dames chanoinesses.

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Ce qui démontre l'importance attachée dès lors au nom et à la personne d'Amand Nicolas, c'est l'attestation glorieuse qui confirma et approuva les preuves de sa généalogie, déposée par lui,, 4 en forme authentique et légale, dès le début de son installation dans la principauté de Liége, stil stilby 91berts lists old.

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ab tib,IT alooJsb ́i „arbas! oh aphoid ab to,arslood ab « De toutes les branches que la maison de Gand, dez chatellains « souverains de Gand a produites » s'exprime la pièce officielle, << la plus célèbre après lez comtes de Guines et lez seigneurs de « Coucy, a été celle qui prit le surnom de Vilain. Elle a tiré son << commencement à Gauthier de Gand, autrement Vilain, seigneur « de Saint Jean Steen, second fils de Hugues, chatellaïns de « Gand, et d'Ode de Champagne dite de Champlite, issue des << comtes de Champagne et de Brie, son épouse, et s'est divisée par « la suite des temps en plusieurs Rameaux quy soubs lez titres a et diverses terres et surnoms ont procédés de sa tige. De cette

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« maison de Gand, Vilain est sortie par succession de temps et << représentation de personnes et de måles en måles, celle « nommée de Gand Vilain van den Steen, en Steen, portant les armes « brisées de trois maillets en chef de sable, en cause de Zoete van « den Steen, dernière de son nom qui fut la femme de Colord I

II

« de Gand Vilain, père de Jérôme de Gand Vilain dit e que gerede van « den Steen, duquel procèdent aujourd'hui touz ceux portans lez « mêmes noms et armes tant en cette principauté de Liége, qu'en M «lez pays de Zélande et Hollande. Selon qu'il apparaît par « titres et enseignements dignes de foy et créance. Pretz 19hed dol

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Cette attestation, ajoutée à toutes les preuves qui précèdent, st ne saurait laisser l'ombre d'un doute sur l'authenticité de l'origine et de la haute noblesse de la maison de van den A Steen. Pour compléter ce faisceau de preuves, nous nous bornerons à une dernière citation: la déclaration du magistrat de Bruxelles, de l'an 1639, relati relative aux sépultures de la famille,

dont la prindi 39

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principale, celle de l'église de Denderleeuw, subsiste encore de nos jours. On lit dans les attestations délivrées, fournis pue inte Sensi Sung sa Sigill. Magistrat. Bruxel. Oppidi: «Que durant ce temps la « susdite famille portait pour armes, de sable au chef d'argent sa « chargé de trois maillets de sable; que tous ces membres

« tous noblement alliés, qu'ils avaient leurs susdites armoiries

« et des sépultures en plusieurs églises, nottoirement en celle des

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Leeuwe, et d'Anderlyck et chapelle de Saint Gouli, que tout HIBISUL QUR 9791 903 6319)

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« ce qui précède a été formulé par suite formulé par suite de connaissance desb « généalogies des de Gand Vilain van den Steen, leurs armes, 37

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« lieux de sépultures, attestations, contrats, actes fieffés et morsp

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<<numents qui constatent

Vent que la susdite, famille pour chose ? « certaine est noble depuis plus de deux cents ans et possède b « divers fiefs nobles. >>

stroni Jasy 1192 D diodaid0×GN п9 dovesrl é ratoqà II Amand Nicolas de Gand

Sanden) 91 29 and Vilain van den Steen épousa Josenna „f ou Joséphine de Deckers ou de S'Dekers, d'une famille noble

qui possédait au marquisat d'Anvers les seigneuries de Montéléoné, de Zévenberg, de Ranst et de Milleghem. La dernière héritière du nom, Christine de Dekers, dame de Montéléoné, épousa Louis Antoine de Claris, comte de Clermont, baron d'Argenteau et d'Hermalle, grand bailli de Termonde, dont le petit fils, Louis Ferdinand de Claris, comte de Clermont, libre baron d'Argenteau et d'Hermalle, marquis de la Verne et de Rhodes, grand bailli de Termonde, chambellan et conseiller d'épée de Sa Majesté Impériale et Royale, son lieutenant en sa souveraine cour féodale, etc., épousa, en 1731, Anne Marie, princesse de Hohenlohe Bartenstein, dame de l'ordre de la Croix Étoilée, chanoinesse de Thorn, fille de Charles Philippe, prince de Hohenlohe Bartenstein, et de Sophie Léopoldine, princesse de Hesse Rhinfels. Amand Nicolas eut de Jossine de Deckers un fils unique, Amand, qui suit, IX.

IX. AMAND VAN DEN STEEN, seigneur de plusieurs fiefs nobles de la vicomté de Denderleeuw, mort en 1629, et inhumé près de sa femme, à l'église de Saint Servais, à Liége, avec armoiries et huit quartiers:

DE GAND VILAin van den SteEN d'Eechaute de Wal Hornes S'Deckers D'EERTWECHT de Zolder de Bronchorst de Gennetys

Emigré avec son père, membre du conseil privé, puis du conseil intime d'État et des conférences des princes évêques, le cardinal Gérard de Groesbeek et Ernest de Bavière, archevêque électeur de Cologne, il accompagna le cardinal de Groesbeek à Stavelot, pendant les guerres de la religion au pays de Liége. Il le suivit de même, à Maestricht et prit part dans cette ville au conférences tenues entre le prince de Liégé et le prince de Parme, gouverneur des Pays Bas.

Il épousa à Maesyck, en 1580, Élisabeth d'Eertwecht, morte le 2 mars 1629, dame de plusieurs fiefs nobles dans le duché de

Limbourg et le comté de Daelhem, fille de Jean d'Eertwecht, chevalier, seigneur de Sippernau et d'Itteren, et d'Élisabeth de Bronchorst, dont trois enfants, savoir :

A. Jean Amand, qui suit, X.

B. Suzanne, dame de Hame le Roule, institua, par testament en date du 28 juillet 1624, plusieurs bourses en faveur des descendants de son frère qui entreraient en religion ou embrasseraient l'état ecclésiastique.

C. Élisabeth, chanoinesse à l'abbaye noble de l'ordre de Saint Augustin de Cinche ou Zinnich, au duché de Limbourg, morte en 1639, et inhumée dans les cloîtres de Zinnich.

X. JEAN AMAND VAN DEN STEEN, seigneur de plusieurs fiefs nobles de la vicomté de Denderleeuw, mort à Liége, le 4 janvier 1604, l'un des chevaliers liégeois que le duc Ernest de Baviere, prince évêque de Liége, archevêque électeur de Cologne, envoya en 1598, sous le commandement des capitaines La Motte et La Chapelle, pour reprendre la ville et le château de Huy tombés au pouvoir des Hollandais, nommé à diverses reprises membre du célèbre tribunal des Vingt deux, par le clergé et l'état noble du pays de Liége, conseiller de la souveraine cour alodiale, épousa Giovanna des Ursins A Campo, morte de la peste, le 16 mars 1629, et inhumée près de son époux dans l'église des Dominicains, à Liége, fille de Giovanni Huberto des Ursins A Campo et de Marie Orsini. La famille des Ursins A Campo, italienne d'origine, qui fut élevée dans les Pays Bas espagnols à la dignité de baron des Ursins, possédait dans la principauté de Liége les seigneuries de Ferrée, Saint Jean Sart, Outreloux et Froide Fontaine.

Jean Amand van den Steen cut de son mariage huit enfants, savoir :

A. Lambert Amand, qui suit, XI.

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B. Jean VAN DEN STEEN, chanoine du chapitre impérial et royal du Dôme, à Aix la Chapelle, conformément à la bulle du pape Grégoire V. Prêtre cardinal du même chapitre en 1659, il assista à la prise de possession du premier canonicat de cette église par l'empereur Léopold I⚫r et signa l'acte de prestation de serment par lequel l'empereur jura de défendre les droits de l'Église. Il testa le 6 juin 1662, et mourut le 08 8 avril 1663, et fut inhumé dans le Chœur des Chanoines, à Aix la "Chapelle, br* 1

-C. Hubert VAN DEN STEEN, chanoine du chapitre impérial de Saint Servais, à Maestricht, et inhumé, en 1640, sous le portail de droite de grand oncle, Gilles van den Steen, qui, en 1488, se trouva à la grande procession de la chasse de Saint Servais et dont l'épitaphe est encore très lisible aujourd'hui.

l'église de Saint Servais, près de son

D. Françoise, morte le 11 juillet 1661, épousa Hubert, chevalier de Fraiture et du Saint Empire Romain, neveu de don Jean de Fraiture, abbé mitré d'Heylissem, aumônier des archiducs Albert et Isabelle, dont une fille :

~`, Marie de Fraiture, épousa Jean de Savary d'Oumale, seigneur d'Oumale. Ce fut dans une métairie dépendante de la seigneurie d'Oumale que Jacques II, roi d'Angleterre, se refugia en 1468, lorsqu'il dut quitter son royaume.

Gilles VAN DEN STEEN, mort le 20 mai 1662, chanoine du Dôme, à Aix la Chapelle, en 1656.

F. Amand VAN DEN STEEN, seigneur de plusieurs fiefs nobles de la evicomté de Denderleeuw, augmenta à ce sujet ses armes des trois -fleurs de lys d'argent qui sont les armoiries de la vicomté de Leeuw et de la comté de Lombeck. Soivant un usage répandu aux Pays Bas aux xvi et xvIe siècles, il latinisa son nom de van den Steen en celui de A Lapide. Il réfusa une prébande au grand chapitre des Tréfonciers à la cathédrale de Liége, que lui offrait le prince évêque Ferdinand de Bavière, et fut chanoine, grand chantre, archidiacre de l'église collégiale et archidiaconale de Tongres, où sa pierre tumulaire est placée depuis le 20 mai 1662. Dans les cloîtres de la même église, on voit «une pierre tumulaire de la famille de Kerckem, portant huit quartiers, parmi lesquels le quartier van den Steen. G. Marie Claire, épousa Jean de Prez de Barchon, chevalier, seigneur ez de Barcho

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