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STAS.

BURELE d'or et de sable, au cygne au naturel brochant sur le tout, CIMIER : le cygne naissant de l'écu.

Cette famille, d'ancienne origine allemande, appartient à la ville de Liége. Ses membres, par disposttion royale de 1846, portent le titre de chevalier.

I. EUSTACHE STAS épousa Marie Jardon, dont un fils, Laurent, qui suit, II.

II. LAURENT STAS épousa Marguerite Josèphe Petit Jean, dont deux enfants, savoir:

A. Bernard Guillaume, qui suit, III.

B Dieudonné François Marie, qui suit, III, après son frère Bernard Guillaume.

III. BERNARD GUILLAUME, CHEVALIER STAS DE RICHELLE, mort à Liège, le 10 janvier 1851, épousa, à Gand, le 4 mai 1830, Marie Thérèse de Volder, née à Gand, le 7 juin 1800, dont trois enfants, savoir:

A. Julie Marie Thérèse, née le 25 février 1831.

B. Laurent Guillaume Victor, qui suit, IV.

C. Valérie Charlotte Marie Jeanne, née le 8 août 1837.

IV. LAURENT GUILLAUME VICTOR, CHEVALIER STAS DE RICHELLE, né le 29 avril 1836.

III. DIEUDONNÉ FRANÇOIS MARIE, CHEVALIER STAS, chevalier de l'ordre de Léopold, né à Liége, le 20 août 1791, épousa, le 3 septembre 1846, Pauline Verdeyen, fille de Joseph Antoine et de Constance Marie Lens, dont une fille, savoir:

Marie Constance Bernardine Joséphine, née le 9 février 1848.

STEEN DE JEHAY.

DE SABLE au chef d'argent chargé de trois maillets de sable. TENANTS: deux chevaliers armés de toutes pièces revêtus de dalmatiques aux couleurs de l'écu, leurs casques surmontés de trois plumes d'or, de sable et d'argent; tenant chacun une épée nue, la pointe en bas, et une bannière également aux couleurs de l'écu, trois maillets de sable chargeant le chef d'argent, seulement de la bannière de sénestre, qui est de GAND VILAIN VAN DEN STEEN; la bannière de dextre étant de GAND VILAIN. COURONNE : d'or à fleurons enrichie de perles et de pierres précieuses, fourrée de pourpre, diadêmée et sommée d'une croix d'or, chargée de deux casques tarés de front, d'argent, damasquinés et liserés d'or, ornés de lambrequins aux couleurs de l'écu, celui de senestre sommé d'une couronne d'or à fleurons, surmontée d'un dextrochère, tenant un maillet de sable entre un vol de cygne de sable et d'argent qui est : VAN DEN STEEN. Le casque de dextre sommé d'une couronne murale d'argent maçonnée d'or, surmontée d'un châtelain vêtu de sable et d'argent qui est DE GAND VILAIN. Au milieu des deux casques et liées l'une sur l'autre en sautoir par une torsade d'or, les clefs Pontificales, l'une d'or, l'autre d'argent, chargées de la trirègne. Le tout posé sur un manteau de pourpre fourré d'hermine, et sommé d'une couronne semblable à celle de l'écu. LÉGENDE: Recte Faciendo Neminem Timeas.

DEVISE: Semper et Ubique Fidelis.

Cette ancienne et illustre famille, originaire du duché de Lothier, établie en Belgique et dans les Pays Bas, descend du mariage contracté en 1509 entre Colard II de Gand Vilain, co seigneur et comte de Lombeeck, vicomte de Denderleeuw, et Zoete van den Steen, dernière de son nom, l'une des plus riches héritières de la Flandre, fille de Jérôme van den Steen, chevalier, dont le nom et les armes, ainsi que ceux de sa race, sont mentionnés dans la liste des chevaliers de la Flandre, dressée par les hérauts d'armes de l'empereur Charles Quint, sur l'ordrë du souverain.

La maison van den Steen, A Lapide, en latin, une des plus anciennes du duché de Brabant, des comtés de Flandre et de

Zélande, était en possession d'une noblesse immémoriale, d'un rang distingué, d'une position féodale considérable. Léon et Sébastien van den Steen se croisèrent, le premier en mai 1147, lors de la seconde croisade, dirigée par Conrard III, empereur d'Allemagne, le second en 1214, pendant la cinquième croisade.

Arnold van den Steen, chevalier brabançon, s'illustra à la bataille de Woeringen en 1255. Ses exploits sont célébrés dans la chronique rimée de van Heelu, chevalier de l'ordre Teutonique, poète du XIe siècle.

Arnold, petit fils d'Arnold, ci dessus, Godefroid, son arrière petit fils, et tous leurs descendants, sont inscrits dans les matricules des chevaliers brabançons, dressées en 1406, du temps de Jeanne, duchesse de Brabant, femme de Wenceslas de Bohême, duc de Luxembourg.

L'illustre maison de van den Steen trouve les preuves de sa filiation dans les œuvres de Kock, Abraham Ferwerda, van Dieve, Jean Allard, Thomas de Rouck, Delvaux, le Fort, Loyens, Ophoven, van Hoogstraten, von Nidecke, etc., et dans une suite non interrompue de généalogies reconnues et attestées des XVIo, XVIIo, XVIII®, XIXe siècles, soit par les souverains d'Espagne ou d'Allemagne, possesseurs des Pays Bas, les stadhouders de Hollande, soit par les princes évêques de Liége, les collateurs de charges nobles, civiles et ecclésiastiques ou leurs mandataires respectifs.

Il résulte aussi par l'œuvre du Proben des hohen Teütschen Reids Adels, etc., qu'en Allemagne, antérieurement à l'an 1400, des membres de la maison van den Steen se distinguèrent dans les tournois, où l'on n'admettait cependant que des chevaliers d'ancienne noblesse et prouvant seize quartiers. Les généologies reconnues sous le règne de Philippe IV d'Espagne et sous les gouvernements des archiducs Léopold et don Juan d'Autriche désignent la famille qui nous occupe sous le titre de « très ana cienne et très noble maison de Gand Vilain, dite van den

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