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jour les fondations de la tour qui s'élevait au-dessus de cette motte et un puits destiné à abreuver la garnison (a).

25° Chantemerle fut, comme Bussy, le chef-lieu d'une châtellenie de nos comtes dès le règne d'Henri le Libéral et sous tous ses successeurs (b). Barbonne était habituellement considéré comme faisant partie de la châtellenie de Chantemerle. Cette châtellenie fit partie du douaire de Blanche de Navarre (485), de Marguerite de Bourbon (3098) et de Blanche d'Artois (3737). Il y a encore des vestiges des fossés qui entouraient Chantemerle; ceux de Barbonne existent encore.

26° Châtillon-sur-Marne faisait partie du domaine des comtes de Champagne dès le x1° siècle (c). Nous trouvons ensuite cette localité dans la liste de leurs chefs-lieux de châtellenie, depuis Henri le Libéral jusqu'en 1285 (d). La châtellenie de Châtillon fut longtemps réunie à celle de Fismes. Il y avait dans la première de ces deux villes un château qui passe pour avoir été détruit au XVIe siècle.

(a) Mémoire topographique de la partie des Gaules occupée aujourd'hui par le département de la Marne, par A. Savy, dans les Mémoires de la Société d'Agriculture de la Marne, p. 98, 99, 122. Notions sur les communes du département de la Marne dans la même collection, année 1861, 2e partie, p. 75.

(b) Voir notre tome II, p. x1, art. 134; XVIII, art. 245; LL, art. 598; LIV, art. 662, et Lv, art. 695.

(c) Voir notre tome II, p. 30-31.

(d) Voir notre tome II, p. v, art. 54; x, art. 128; XVII, art. 232; xxvIII, art. 365; XLIX, art. 581; LIII, art. 639; LV, art. 686; LXIX, art. 87.

27° Dormans, siége d'une prévôté sous Thibaut II (a), se trouve sur deux listes des châtellenies de Champagne sous le règne de Blanche de Navarre (b); mais cette localité paraît avoir été souvent considérée comme une dépendance de la châtellenie de Châtillon-sur-Marne. Il reste encore quelques vestiges des fortifications de la ville et du château.

28° Ecueil, qui appartenait à la maison de Blois dès 1090 (c), ne paraît, dans la liste des châtellenies de nos comtes, que sous le règne de Thibaut V et semble avoir été souvent considéré comme une dépendance de la châtellenie de Neuilly-SaintFront (d).

29° Epernay faisait partie du domaine de nos comtes dès le xe siècle, était le siége d'une de leurs prévôtés dès le x1° (e), et resta chef-lieu d'une de leurs châtellenies jusqu'à la réunion de la Champagne à la France (f). La châtellenie d'Epernay fit partie du douaire de Blanche de Navarre (485) et de Marguerite de Bourbon (3098). Cette petite ville fut momentanément le siége d'un bailliage (2390). Hugues, Thibaut II, Henri Ier et leurs successeurs résidèrent quelquefois au château d'Eper

(a) Voir notre tome II, p. 423, note.

(b) Voir notre tome II, p. xxxIII, art. 363.

(c) Voir notre tome II, p. 279.

(d) Voir notre tome II, p. LIII, art. 638; LV, art. 685.

(e) Voir notre tome I, p. 187, et notre tome II, p. 31.

(f) Voir notre tome II, p. v, art. 32; x, art. 127; xIII, art. 163; xvi, art. 231; xxvIII, art. 364; L, art. 586; LIII, art. 640; LV, art. 687; LXIX, art 93.

nay (a). L'emplacement de ce château fut occupé pendant toute la durée du siècle dernier par le palais de justice et par les prisons, puis pendant une partie de celui-ci par les prisons et par la justice de paix. L'impasse du Château conserve encore par son nom un souvenir de cette ancienne habitation de nos comtes (b).

30° Fismes, qui paraît avoir fait partie des domaines de la maison de Blois dès le commencement du XIIe siècle, et même avoir antérieurement appartenu à la maison de Vermandois (c), eut rang parmi les châtellenies de nos comtes dès le règne d'Henri Ier, mais dans les premiers temps la châtellenie de Fismes était unie a celle de Châtillon-surMarne, elle le fut ensuite à celle de Neuilly SaintFront. Elle ne paraît avoir eu d'existence séparée que sous le règne de Thibaut V où Cys-la-Commune en dépendait (d).

31° Lachy, chef-lieu d'une des châtellenies d'Henri Ier et de Blanche de Navarre (e), était cependant considéré comme une annexe de la châtellenie de Sézanne. Henri Ir, Thibaut IV et Thibaut V habitèrent quelquefois le château de La

(a) Voir notre tome II, p. 250-251. Voir aussi le présent volume, p. 796.

(b) Poterlet, Notices historiques des rues et places d'Epernay, article IMPASSE DU CHATEAU. Communication de M. Parigot fils. (c) Voir notre tome Ier, p. 187, et notre tome II, p. 279.

(d) Voir notre tome II, p. v, art. 34; x, art. 128; XVII, art. 232; xvIII, art. 365; xxxvIII, 440; XLVIII, art. 578; LIII, art. 637; Lv, art. 684.

(e) Voir notre tome II, p. vIII, art. 74; x1, art. 139, 147.

chy (a), aux fortifications duquel le second fit travailler (2777). Il existe encore quelques vestiges de cette forteresse; on lui donne dans le pays le nom de château de la reine Blanche (b).

32. Larsicourt faisait partie du domaine de nos comtes et était la résidence d'un de leurs prévôts dès le règne de Thibaut II (c). Mais on ne trouve ce nom dans la liste de leurs châtellenies qu'à partir du règne de Thibaut IV. La châtellenie de Larsicourt fit partie de l'apanage d'Henri III (d). On montre encore dans ce village l'emplacement du château des comtes de Champagne : il est entouré de fossés larges et profonds, il porte le nom de La Motte (e).

33° Louvois n'appartenait pas encore à nos comtes en 1249 (2871). C'est seulement sous le règne de Thibaut V que cette localité commence à figurer parmi les chefs-lieux de leurs châtellenies, et cela d'abord comme annexe de la châtellenie de Mareuil. Le château de Louvois contenait une chapelle au service de laquelle un chapelain était attaché (ƒ).

34° Mareuil-sur-Ay se trouve sur les listes des

(a) Voir notre tome III, p. 251, et le présent volume, p. 795. (b) Notions sur les communes du département de la Marne, p. 209.

(c) Voir notre tome II, p. 423 note; cf. Catalogue, nos 14, 243.

(d) Voir notre tome II, p. xxxII, art. 411; LIV, art. 657; LV, 712; LXX, art. 104.

(e) Notions sur les communes du département de la Marne, p. 338.

(f) Voir notre tome II, p. L, art. 587; LIV, art. 642; LV, art. 689; LXIX, art. 96; LXXXIII, art. 337, 338.

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chefs-lieux des châtellenies de nos comtes depuis Henri Ier jusqu'à Thibaut V (a).

de

35° Montaimé est une montagne située à peu distance de Vertus et sur laquelle Blanche de Navarre fit bâtir un château vers l'année 1210 (b). Thibaut IV y assista au supplice des hérétiques en 1239, et nous l'y retrouvons en 1250 (2950). Montaimé est indiqué comme chef-lieu de châtellenie dans le registre de Thibaut V (c); mais cette châtellenie se confondait la plupart du temps avec celle de Vertus. Du château de Montaimé les fossés subsistent seuls encore.

36° Montfélix était situé dans la commune de Chavot, arrondissement de Reims, canton d'Avise; il ne reste du château qu'un monticule en forme de cône et qui paraît avoir été fait de main d'homme; il a environ trente-huit mètres de diamètre et vingt de haut, il est entouré de fossés larges de huit mètres. Les habitants du lieu l'appellent Monta

(a) Voir notre tome II, p. iv, art. 28; x, art. 125; xvi, art. 229; L, art. 587; LIII, art. 641; LV, art. 688.

(b) Voir plus haut, p. 110. Nous avons dit, p. 297, note, que nous ne croyions pas que Montaimé eût été un centre de population avant cette époque. Mais nous devons réparer une omission en citant ici le texte principal sur lequel s'appuie l'opinion opposée à la nôtre : c'est un passage d'une lettre adressée par l'église de Liége au pape Lucius II, 1144: Martène, Ampliss. Coll., I, 777, A B A monte Guimari, quo nomine quidam vicus in Francia dicitur, quædam hæresis per diversas terrarum partes defluxisse cognoscitur.

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(c) Voir plus haut, tome II, p. L, art. 590; LIV, art. 660; LV, art. 698.

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