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vers la fin du XIIe siècle (a). En 1199, Thibaut III comprit la châtellenie de cette ville dans le douaire qu'il assura solennellement à Blanche de Navarre, sa femme (485). La châtellenie de Nogent-sur-Seine fit aussi partie du douaire de Marguerite de Bourbon (3098), et de celui de Blanche d'Artois (3737) (b). Le château de Nogent-sur-Seine fut après ceux de Troyes et de Provins celui de Champagne que nos comtes, depuis et y compris le règne d'Henri II jusqu'à celui d'Edmond, paraissent avoir le plus souvent habité (c); on n'en montre plus que l'emplacement. Le parc qui existait dès 1233 (2255) a aussi disparu.

14° Payns fut au nombre des chatellenies de nos comtes dès le règne d'Henri I", et pendant toute la période qui nous occupe (d), Henri I, Blanche de Navarre, Thibaut IV et Thibaut V résidèrent quelquefois au château de Payns (e); ce château renfermait une chapelle desservie par un chapelain (3529). Il est détruit, mais son emplacement se reconnaît encore sur le terrain.

15° Pont-sur-Seine fut possédé par nos comtes et

(a) Avant d'appartenir à nos comtes, Nogent fut la propriété de Milon de Châlons (1710). Milon paraît avoir été encore seigneur de Nogent en 1183 (551).

(b) Voir aussi sur cette châtellenie notre tome II, p. xxvi, 354; LI, art. 629; LIV, art. 676.

(c) Voir plus haut, p. 792-793.

art.

(d) Voir notre tome II, p. VIII, art. 71; xI, art. 137, 144; XLV, art. 519; LIV, art. 666, 673.

(e) Voir notre tome III, p. 251, et plus haut, p. 796.

le chef-lieu d'une de leurs châtellenies, dès le règne d'Henri le et jusqu'à l'extinction de leur dynastie (a). Cette châtellenie fit partie du douaire de Blanche de Navarre (485) et de ceux de Marguerite de Bourbon (3098) et de Blanche d'Artois (3737). Henri ler, Blanche de Navarre, Thibaut IV, Marguerite de Bourbon et Thibaut V habitèrent quelquefois Pont-sur-Seine (b). Nos comtes accrurent par diverses acquisitions leur domaine de Pont-sur-Seine (c). La principale paraît avoir eu pour objet trois cents arpents de bois que le prieur du lieu vendit à Blanche de Navarre (646). Ces trois cents arpents formèrent probablement la partie la plus importante du parc des comtes de Champagne à Pont-sur-Seine. En 1245, Thibaut IV renferma dans ce parc cent soixante autres arpents de bois que lui céda l'abbaye du Paraclet (2709). Le château dont ce parc était une dépendance occupait, suivant la tradition reçue au XVIII° siècle et de nos jours, l'emplacement connu sous le nom du château des Salles (d).

16° Rosnay paraît être entré dans le domaine de nos comtes vers la fin du x1° siècle (e). Nous trou vons le nom de cette petite ville dans la liste des chefs-lieux de leurs chàtellenies, à partir du règne

(a) Voir notre tome II, p. vii, art. 71; xi, art. 138; xii, 150; XLV, art. 550; LIV, art. 664, 674.

(5) Voir notre tome III, p. 251, et plus haut, p. 795.

(c) Catalogue, nos 697, 732, 964, 2884, 3722.

art.

(d) Courtalon, Topographie historique de la ville et du diocèse

de Troyes, 11, 250.

(e) Voir notre tome II, p. 33-34.

d'Henri Ier (a). On se rappelle que Rosnay fut donné en apanage par Thibaut V à Henri III, son frère (3326). Thibaut II (b), Blanche de Navarre et Thibaut IV (c), y résidèrent quelquefois; leur château n'existe plus, mais la motte qui portait le donjon se dresse encore jusqu'à la hauteur de 10 mètres à une extrémité de Rosnay, et des fossés profonds continuent d'environner une partie du village.

17° Rumilly-les-Vaudes avait été donné par le comte Hugues à l'abbaye de Molesme (d). En 1250, les moines associèrent Thibaut IV aux droits qu'ils avaient dans cette localité et dans les dépendances (2932, 2933). C'est en 1285 que nous la trouvons pour la première fois dans la nomenclature des châtellenies que possédaient nos comtes (e).

18° Saint-Mards-en-Othe fait partie du domaine des comtes de Champagne au moins dès 1198 (466). Thibaut IV céda cette localité à Erard de Brienne, seigneur de Ramerupt (1403, 1779); Erard de Briennela transmit par échange à Garnier de Traînel, seigneur de Marigny (1766) (f). Puis Saint-Mards

(a) Voir notre tome II, p. III, art. 10; x, art. 119; xvi, art. 218; XXIV, art. 312; xxxvi, art. 436; LIV, art. 656; LV, 711; LXXI, art. 132.

(b) Voir notre tome III, p. 250.

(c) Voir plus haut, p. 797.

(d) Voir notre tome II, p. 78, 88.

(e) Voir notre tome II, p. LXVI, art. 46, 49.

(f) Voir aussi notre tome II, p. xxxIII, art. 417.

art.

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rentra dans le domaine de nos comtes et figurait au nombre de leurs châtellenies en 1285 (a).

19° Soulaines était le chef-lieu d'une châtellenie des comtes de Champagne au moins dès le commencement du xe siècle (b). Thibaut V comprit cette châtellenie dans l'apanage de Henri III (c), à l'avènement duquel elle fut de nouveau réunie au domaine de nos comtes (d).

20o Troyes. Nous renvoyons à ce que nous avons déjà dit des habitations de nos comtes dans cette ville (e) et des chartes qu'ils en datèrent (ƒ).

21° Vauchassis appartenait à nos comtes dès la fin du XIIe siècle (466), et entra par échange dans le douaire de Blanche de Navarre en 1222 (1508). Mais c'est en 1285 que nous trouvons, pour la première fois, cette localité dans la nomenclature des châtellenies possédées par les comtes de Champagne (g). Nous avons une charte de Thibaut IV datée de Vauchassis (2364).

22° Villemaur figure au nombre des châtellenies de nos comtes depuis Henri I jusqu'en 1285 (h).

(a) Voir notre tome II, p. Lxv, art. 40.

(b) Voir notre tome II, p. xv, art. 216.

(c) Catalogue, no 3326; voir aussi notre tome II, p. LIV, art. 655; LV, art. 710.

(d) Voir notre tome II, p. LXXI, art. 130.

(e) T. II, p. 76-77; III, p. 253.

(f) T. III, p. 250, 251; et le présent volume, p. 789-794.

(g) Voir notre tome II, p. LXIV, art. 25.

(h) Voir notre tome II, p. iv, art. 18; x, art. 122; xvi, art. 223; XLV, art. 546; LIII, art. 628; LIV, art. 672; LXV, art. 33.

Blanche de Navarre y fit des acquisitions importantes (780, 1198), et réunit cette châtellenie à son douaire par échange en 1222 (1508). La motte du château existait encore à peu près intacte il y a quelques années : elle avait six mètres de haut.

23° Villeneuve-au-Chemin appartenait déjà au moins en partie à nos comtes au commencement du XIIIe siècle. Thibaut IV céda à Erard de Brienne, seigneur de Ramerupt, ce qu'il avait à Villeneuveau-Chemin (1403, 1779). Henri III racheta la seigneurie de Villeneuve-au-Chemin (a) à laquelle, par des acquisitions postérieures, il joignit divers autres biens (b). C'est en 1285 que nous trouvons pour la première fois Villeneuve-au-Chemin dans la liste des châtellenies de nos comtes.

MARNE.

24° Bussy-le-Château, acquis à une époque inconnue, devint le chef-lieu d'une châtellenie qui figure parmi celles de nos comtes depuis le règne d'Henri Ier (c). Le château qu'ils y possédaient est détruit depuis fort longtemps : il n'en reste que des fossés et trois éminences artificielles où les archéologues de nos jours ont prétendu reconnaître des tombelles. Elles sont connues dans le pays sous le nom de mottes. La principale a vingt mètres de haut; des fouilles faites par ordre de l'Empereur ont mis à

(a) Voir plus haut, p. 432.

(b) Catalogue, nos 3698, 3704, 3705, 3720, 3750, 3784. (c) Voir notre tome II, p. iv, art. 26; x, art. 124; XXVIII, art. 362; LII, art. 609; LIV, art. 644; LV, art. 691.

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