Correspondance secrete, politique & littéraire, ou Mémoires pour servir à l'histoire des cours, des sociétés & de la littérature en France, depuis la mort de Louis XV.

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Chez John Adamson, 1789
 

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Page 29 - glanez près des javelles ; Les pauvres ont des droits sur des moissons si belles. Mais vers ces deux palmiers suivez plutôt mes pas ; Venez des moissonneurs partager le repas. Le maître de ce champ par ma voix vous l'ordonne : Ce n'est que pour donner que le Seigneur nous donne.
Page 29 - Le zélé serviteur se presse d'obéir; Partout aux yeux de Ruth un épi vient s'offrir. Elle porte ces biens vers le toit solitaire Où Noémi cachait ses pleurs et sa misère. Elle arrive en chantant : » Bénissons le Seigneur, Dit-elle; de Booz il a touché le cœur. A glaner dans son champ ce vieillard m'encourage ; II dit que sa moisson du pauvre est l'héritage.
Page 32 - Vous avez sa vertu , sa douce bienfaisance ; Vous moissonnez aussi pour nourrir l'indigence : Pieux comme Booz, austère avec douceur, Vous aimez les humains, et craignez le Seigneur. Hélas ! un...
Page 26 - Gouvernait dans Maspha les tribus d'Israël, Du coupable Juda Dieu permit la ruine. Des murs de Bethléem, chassés par la famine, Noémi, son époux, deux fils de leur amour, Dans les champs de Moab vont fixer leur séjour. Bientôt de Noémi les fils n'ont plus de père : Chacun d'eux prit pour femme une jeune étrangère ; Et la mort les frappa. La triste Noémi, Sans...
Page 31 - Ah ! que ne lisez-vous dans le fond de mon cœur ! Lui dit Ruth ; vous verriez que la loi de ma mère Me devient dans ce jour et plus douce et plus chère.
Page 29 - Les moissonneurs, charmés de ses traits, de sa grâce, Veulent qu'au milieu d'eux elle prenne sa place ; De leur pain, de leurs mets lui donnent la moitié ; Et Ruth, riche des dons que lui fait l'amitié, Songeant que Noémi languit dans la misère, Pleure, et garde son pain pour en nourrir sa mère. Bientôt elle se lève, et retourne aux sillons. Booz parle à celui qui veillait aux moissons :
Page 69 - A deux pieds environ des pattes est placée une seule nageoire , qui s'agite verticalement dans l'eau , et qui , sur terre , augmente la rapidité de la marche de l'animal , de concert avec les ailes , dont il fait usage lorsqu'il poursuit sa proie. La partie inférieure se termine en deux queues , dont l'une, ayant des articulations jusqu'à l'extrémité, peut envelopper la proie de l'animal , et l'autre finit par un dard très pointu , avec lequel , dit-on , il la perce.
Page 156 - Mefmer le demande aux loix , on ofe demander aujourd'hui aux pères de famille, aux citoyens honnêtes, en un mot au public impartial, s'il eft bien convenable que dans un Etat policé, une autorité quelconque s'arroge le droit de difpofer fur le théâtre de l'honneur d'un individu ? „ Arijlophane jouoit Socrate & l'a conduit à la ciguë. Eft- ce-là l'intention des ennemis
Page 27 - Ces mots qu'elle adressait aux veuves de ses fils : « Ruth, Orpha, c'en est fait, mes beaux jours sont finis; Je retourne en Juda, mourir où je suis née. Mon Dieu n'a pas voulu bénir votre hyménée : Que mon Dieu soit béni! Je vous rends votre foi.
Page 28 - J'ai perdu ma beauté , mes fils et mon ami : Nommez-moi malheureuse, et non pas Noémi. Dans ce temps , de Juda les nombreuses familles Recueillaient les épis tombant sous les faucilles : Ruth veut aller glaner. Le jour à peine luit, Qu'aux champs du vieux Booz le hasard la conduit; De Booz dont Juda respecte la sagesse , Vertueux sans orgueil , indulgent sans faiblesse , Et qui , des malheureux l'amour et le soutien , Depuis quatre-vingts ans fait tous les jours du bien.

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